𝟏𝟑.

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Carmen Làñez
Gérone, Espagne.

Après notre excellent restaurant nous avons décider d'accepter d’aller quelques temps à la fête de ce fameux Loan.

En attendant les garçons, nous préparons le pique-nique de la soirée. Nous avons donc prévu d’aller voir la petite fête se déroulant vers le lac. Où les garçons du lac nous ont invités.

C'est l'occasion de faire un truc sympa dehors avec le groupe.

Nous nous mettons à faire les sandwichs, et préparant le sac que nous allons amener avec des chips, gâteaux et boissons.

– Vous avez besoin d’aide ?

Lamine est le premier près des garçons, vêtus d’une chemise et d’un short en lin, contrastant avec sa peau bronzé.

Point faible...

Je porte mon regard un peu trop longtemps sur sa silhouette qui vient d’apparaître dans la cuisine. Rose coupant mes futurs pensées à son égard.

– Hmm, ouais pourquoi pas. Tu pourrais prendre quelques boissons dans le garage s'il te plaît. Pour tout le monde. Je vais chercher une nappe pour qu’on s'installe dessus.

Rose part, montant à l’étage chercher notre dernière affaire manquante.

Nous mettons tout dans le sac que nous a apporté notre amie précédemment.

Ils descendent au même moment, signalant que nous pouvons partir. Lamine qui est de retour, pose les différentes boissons dans la sac que je tiens.

– Tu veux que je le porte, Carmen ? Me demande-t-il.

– Euh, oui si tu veux.

Il me prend le sac, avec un léger sourire, nos mains se frôlant à la passation de l’object.

– On peut y aller ? Questionna Rose, au côté de Hector, bras dessus bras dessous.

Irène me fait un clin d’œil complice que je ne prends pas la peine à relever.

Depuis la journée d’hier, j’arrive peu à peu à me détacher de la vision négative qui persiste en moi chez ces trois garçons. Prenant de moins en moins de place dans mon crâne.

Lamine avec lequel j'ai le plus de contact, ce fraie un chemin sinueux dans ma tête, sans vraiment le savoir, et au passage moi non plus.

Je ne sais pas si j'aime ça ou pas.

Je le fréquente plus que les autres, même si je m'entends bien avec les deux autres, surtout Pau, qui me fait beaucoup rire comme sa grande sœur.

Lamine m'intrigue sans vraiment savoir pourquoi.

Beaucoup de questions sans réponses s'incrustent dans ma tête sur cet homme si spécial.

Car oui, c'est certain. Il est spécial, même si je ne le connais que depuis quelques temps. Juste le football permet de savoir qu'il n’est pas comme les autres.

Au fond de moi, j'aimerai découvrir cette chose spéciale qui est en lui, qui fait de lui ce qu'il est, mais la morsure constante de Logan est un venin persistant, qui ne se guérit pas aussi bien que je le prétendais.

𝐏𝐄𝐑𝐅𝐄𝐂𝐓 | 𝓵𝓪𝓶𝓲𝓷𝓮 𝔂𝓪𝓶𝓪𝓵Où les histoires vivent. Découvrez maintenant