𝐏𝐄𝐑𝐅𝐄𝐂𝐓 | 𝓵𝓪𝓶𝓲𝓷𝓮 𝔂𝓪𝓶𝓪𝓵

𝟏𝟏.

Lamine Yamal
Gérone, Espagne.

Quand on m'avait annoncer que Carmen allait être là à notre petit week-end entre potes, je n'y aurai jamais cru. Mais quand je la vois désormais devant moi, son oreiller dans les bras, fatiguée. Je crois que je n'hallicune pas.

C'était bien la dernière personne que j'imaginais venir avec nous. Rose m'a expliqué la situation compliquée de Carmen. Enfin, juste un morceau de l'histoire.

"Tu le sauras quand elle en viendra à te le dire. Car je sais qu'elle va le faire."

Je n'ai pas trop compris ses paroles. Carmen semble être d'une froideur qui ne fondra jamais, même si j'essaie de faire fondre la carapace qu'elle s'instaure.

Elle est si renfermé sur elle même, depuis quelque temps, lui parler devient vite gênant. Juste parce qu’elle laisse un blanc s'installer, ou ne répond que des monosyllabes qui veux clairement dire qu'elle ne souhaite pas poursuivre une quelquonc discussion.

Je l’ai appris à mes dépends.

Malgré son comportement, elle m'intrigue. Surtout depuis que j'ai parlé à Rose, me révélant que quelques grandes lignes d’une histoire qui a bouleversé son année d’avant. À cette période où elles se sont rencontrées.

Cette fille est un aimant, clairement. Je ne peux pas m’empêcher d’essayer de m’approcher d’elle mais une force lutte pour nous séparer, comme deux pôles différents qui ne se rencontreront jamais. Peut-être juste un mouvement pour faire que ces pôles soient dans le bon sens pourraient les aimanté, mais pour le moment, nous sommes toujours dans la période où nos pôles sont inversés.

Malgré l'attraction que l’on subit. Ou que je suis le seul à subir.

Nous montons dans la vanne de Rose, après avoir mis toutes nos affaires dans le coffre de la voiture noire. On s'installe tous comportant trois places au milieu du véhicule et trois aussi derrière. Nous nous séparons mettant les filles devant nous.

– Tu m’as trop manqué Cu-Cubarsi !

– Moi ou mon frère ? Nan je veux pas savoir, je sais que je te manquais Lamine !

Je lève les yeux au ciel face à son visage malicieux, tourner dans notre direction.

– Retourne avec tes potes là. Pau tourne violemment la tête de sa sœur, offrant à tout le monde une de ses grimaces comiques.

– Je te déteste..! Ma skincare !

– Ah j’avoue ça c'est pas cool ! Replique Rose. T'es qu’un petit con Cubarsi. Rose essaie de toucher son ami, malgré ses petits bras, et le dossier l'empêchant de se mouvoir correctement.

Je sourie face à la scène qui se présente devant moi, les deux filles se rebellant contre mon ami assit entre Hector et moi.

Mes yeux dérivent vers la brune, regardant distraitement son téléphone. J’admire ses ondulations folles autour de  son visage. Sa mâchoire légèrement tracé soulignant ses jolies traits. J'arrête ma contemplation quand je reçois un coup de coude de mon ami, me lançant un regard entendu. Je réagis en levant les yeux au ciel, enfilant ensuite mon casque sur mes oreilles.