𝟏𝟖.

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Carmen Làñez
Barcelone, Espagne.

– Taisez vous bon sang !

Chuchote fort Irène au petit groupe attroupé derrière le canapé de l’appartement de la mère de Rose. Dans le noir, on est collé les uns aux autres en attendant Hector et bien sûr Rose, la reine d’aujourd'hui.

Au côté de Lamine, mon cœur palpite d’appréhension, espérant que cette surprise lui fera plaisir.

La porte finit par s’ouvrir après de longues minutes d’attente croupi dans le noir.

Rose allume la lumière, pendant qu’elle reprend ses clés, suivi par la voix d’Hector.

Lorsqu’elle tourne finalement vers nous, on se lève dans une synchronisation parfaite, et criant au même moment :

– Surprise !

D’abord stupéfaite, Rose ouvre la bouche choqué, après un énorme cri sort de sa bouche.

Les larmes aux yeux elle s’approche de notre petit groupe en trotinant, faisant des câlins à tout le monde.

– Oh mon dieu ! Merci, je vous adore.

Elle nous regarde chacun à notre tour avant de reprendre.

– Vous êtes tous trop beau en plus ! Oh ma Carmen, incroyable ta robe ! Je me rappelle on l'a acheté ensemble en plus !

– Je savais que tu l’aimais bien alors voilà.

– Elle te va à ravir !

Elle me prend dans ses bras, me chuchotant un doux merci.

Nous lui montrons tous ce que nous avons préparé, et elle ne cesse de nous remercier.

– Tais toi avec tes mercis bon sang. On sait que c'est magnifique ! Proclame Irène d'un ton sûr. Allez asseyez vous, trop de gens debout. Mettez vous sur le canapé devant l’apéro.

Tout le monde prend place dans le petit canapé de l’appartement, à par moi...

– Tu vas finir par t’assoir par terre Carmen je crois ! Rigole Pau.

– Ma pauvre robe toute neuve ! Je souligne à l’égard de Pau, toujours souriant.

– Viens princesse Carmen. Propose Lamine, tapotant ses genoux.

– Nan mais c'est pas grave Lamine, je vais trouver une ch-

– Super idée Lam ! S’exclame Rose, faisant taire ma voix. Allez vas-y.

Elle me lance un clin d’œil complice, je ne sais pas si je veux la tuer, ou l’assomer.

Je finis par m’assoir sur ses genoux, légèrement gêné, ma robe remontant légèrement sur mes cuisses.

Une pensée interrompu le fil de ma gêne, je me tourne vers Lamine et lui demande :

– Sérieusement ? Princesse Carmen ?

– Hmm oui. T’aimes pas ?

– Je vois pas trop le rapport, je serai plutôt une reine...

Lamine sourit à ma remarque, faisant automatiquement naître le mien.

– Elle te va bien cette robe, comment elle est faite, ça ma rappelé une princesse, ou une reine. Comme tu préfères.

Je hoche la tête face à sa révélation, qui me fait légèrement rougir.

– On voit que des gens ont fait des efforts. Je réponds à son égard.

– Tu n'aimes pas ma tenue, princesse Carmen ?

𝐏𝐄𝐑𝐅𝐄𝐂𝐓 | 𝓵𝓪𝓶𝓲𝓷𝓮 𝔂𝓪𝓶𝓪𝓵Où les histoires vivent. Découvrez maintenant