L'odeur du poulet me fit frémir les narines. Le couple était enfait très gentil, malgré le mari qui m'avait semblé étrange. Ils ont deux enfants en bas âges, un de cinq ans, et une autre d'à peine trois. Ils étaient tous content d'avoir des invités venant de Mondstadt, et nous avaient posés plein de questions; leurs parents les avaient forcés à arrêter, se sentant mal à l'aise. Cela ne m'avait pas dérangé, au contraire. J'aimais beaucoup les enfants, et attiser leur connaissance me faisait plaisir. Xinshi, la femme, posa le plat de poulet au centre de la table. Mon ventre grogna et je regardais le plat avec envie. Elle appela le reste de la famille, et tout le monde vint se mettre à table. Les enfants poussèrent des exclamations de joie, et j'en déduisis qu'ils ne mangaient pas souvent de poulet. Cela me serra le cœur, mais je me "rassurais" en me disant qu'ils étaient peut-être simplement contents de manger du poulet. Nous mangeons tranquillement, en silence, jusqu'à ce que Xinshi brise le silence :
« Nous vous prêteront nôtre chambre pour cette nuit, dit-elle.
- Oh, non, ne vous en faites pas ! m'exclamais-je. Votre canapé suffira amplement...
- Mais, dit Diluc, ce n'est pas bon pour le bé...
- Ce serait inconvenant de priver nos hôtes de leur confort. Ce n'est qu'une nuit.
- Tu oublies que c'est le rôle tacite d'un hôte, de prêter son confort... »Je resta un instant silencieuse, avant de comprendre ce qu'il voulait dire : lorsqu'il m'hébergeait, j'étais traitée comme une habitante du Domaine alors que l'on se connaissait à peine. Je me mordilla la lèvre. Je ne voulais pas priver le couple de leur confort, mais il était vrai que nous passerions une triste nuit sur le canapé...
« Papa et maman pourront dormir avec nous ! » clama le petit garçon.
Ses parents se tournèrent vers lui, surpris. Le mari finit par hocher la tête.
« Cela nous fera un moment sympathique avec les enfants.
- Eh bien, le problème est réglé. » dit Diluc.Le enfants se tapèrent dans la main, ravis de pouvoir passer une nuit avec les parents. Alors que ceux-ci étaient emmenés par leur père au lit après le repas, Xinshi se leva pour préparer du thé. Nous discutons alors un moment autour d'un thé, avant que notre hôte nous emmène dans la chambre que nous allons emprunter pour la nuit.
Une douce odeur de thé me réveilla, et je constata de la chaleur de Diluc avait disparu. Je me redressa et constata qu'il était déjà hors de la chambre. Je m'habilla et partit vers le salon, et vit que Diluc discutait avec le couple. Je me glissa à ses côtés et il me passa un bras autour de la taille et me déposa un baiser dans les cheveux.
« Bien dormi ? » me demanda-t-il
J'hocha doucement la tête et Diluc me caressa le dos. Xinshi gloussa légèrement.
« Vous faites un très beau couple. »
Je rougis et n'entendis pas Diluc les remercier, tellement j'étais gênée.
« Je n'aurais pu rêver de meilleure femme. » déclara-t-il.
Je rougis encore plus et Diluc bu une gorgée de thé comme si de rien était. Xinshi rigola. Je déjeuna tranquillement mais assez rapidement pour ne pas déranger le couple. À la fin du repas, Diluc se leva.
« Nous allons partir, nous n'allons pas vous déranger plus longtemps...
- Voyons, prenez tout le temps qu'il vous faudra, cela ne nous dérange pas !
- C'est bien aimable à vous, mais nous avons du trajet. »Il partit vers la chambre pour terminer de ranger la valise, et je partis m'habiller. Une fois préparés, nous allons vers la porte, et remercions nos hôtes, avant de sortir. Dommage que les enfants étaient déjà sortis, j'aurais bien aimé leur dire au revoir... En sortant, je frissonna face au regard froid du mari. Le même regard qu'hier, quand nous sommes rentrés... Je décida de ne pas y faire attention et de suivre Diluc. Arrivé devant la calèche, il me jeta tout de même un regard.
« Tu penses que nous pourrons visiter le port Yuilong et être de retour avant ce soir ? demanda-t-il.
- Si nous sommes efficaces, nous pouvons être de retour avant le soleil couchant et s'arrêter à l'auberge Wangshu pour la nuit.
- Si nous sommes efficaces...
- Fin disons que si nous trainassons dans les rues comme des vieux, on ne s'en sortira jamais ! »Diluc me jeta un regard en coin, et je cru un instant l'avoir vexé. Mais il ne dit rien, et se contenta d'hocher la tête.
« Tu sais comment aller au Port Yuilong ? ma demanda-t-il finalement.
- Oui. Il y a des gens bien sympathiques qui font la navette entre ici et le port.
- Bien, allons-y, alors. Je te suis. »Il reposa la valise parmi les deux autres et me prit la main avec douceur. Il avait le regarde sombre, et cela m'inquiétais. Il me jeta un regard lorsqu'il s'aperçut que je ne bougeais pas.
« Qu'est-ce qu'il y a, (T/P) ?
- Est-ce que tu vas bien ? »Diluc cligna des yeux, surpris, et regarda l'horizon.
« Disons que cet endroit me rappelle... Des souvenirs. »
J'avais oublié que Diluc avait voyagé pendant un moment...
« Je suis désolé, dis-je.
- Oh, ne t'excuses pas. Ce sont peut-être des souvenirs sombres, mais ils seront vite remplacés par les bons souvenirs avec toi. Je te l'assure, ajouta-t-il après mon silence.
- D'accord... »Je lui serra un peu la main. Il n'avait jamais voulu me raconter ce qu'il avait vécu pendant cette période de voyage. La raison avait l'air d'être très personnelle est assez... obscure, au vu du ton qu'il avait prit quand il me l'avait raconté, il y a quelques mois. J'espérais juste qu'il n'avait pas trop souffert... Son baiser sur ma tempe me fit sortir de ma réflexion. Je lui souris et me mit à avancer vers l'homme qui allait nous faire traverser la rivière pour aller au Port Yuilong.
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Le chapitre est un peu court, désolé !
J'ai mis du temps à réfléchir au trajet parce que sur la carte, je n'ai pas vu de passage possible en calèche, donc j'ai un peu paniqué XD j'espère que vous ne m'en voulez pas trop si ce n'est pas trop fidèle au jeu, comme trajet.
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𝘿𝙚 𝙡'𝙖𝙢𝙤𝙪𝙧 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙜𝙡𝙖𝙘𝙚𝙨 {𝘿𝙞𝙡𝙪𝙘 𝙭 𝙍𝙚𝙖𝙙𝙚𝙧}
FanfictionFuir une destinée dont nous ne voulons pas n'est pas facile. Surtout quand nos parents sont prêts a tout pour nous faire revenir. Tout a basculé quand je l'ai rencontré. Il m'a appris à vivre comme je le voulais. Je crois que j'en suis tombé amoureu...