Gabriel attal x Jordan bardella choisi moi!

Chapitre 7: scandale!

Gabriel rentra chez lui, tiraillé entre son devoir politique et ses sentiments personnels. Devait-il choisir Emmanuel ou Jordan ? Le dilemme pesait lourdement sur ses épaules, et il savait que la décision ne serait pas facile.

La pluie continuait de tomber à torrents, et Gabriel se sentait épuisé, autant physiquement que mentalement. Il savait qu'il ne pouvait pas réfléchir clairement dans cet état. Trop fatigué pour envisager une solution immédiate, il décida de reporter sa réflexion.

Après avoir pris une douche rapide pour se réchauffer et se débarrasser de la sensation d'humidité persistante, Gabriel se dirigea vers sa chambre. Il se glissa sous les couvertures, espérant que le sommeil lui apporterait un peu de répit. Les mots d'Emmanuel résonnaient encore dans son esprit, et le visage de Jordan apparaissait chaque fois qu'il fermait les yeux.

"Demain est un autre jour," se dit-il en soupirant. "La nuit porte conseil."

Il finit par sombrer dans un sommeil agité, hanté par des rêves où il se trouvait constamment tiraillé entre deux chemins, chacun représentant une partie de lui-même. Tantôt, il voyait Emmanuel, le regard sévère et exigeant, et tantôt, il voyait Jordan, avec son sourire chaleureux et compréhensif.

Au petit matin, Gabriel se réveilla avec un léger mal de tête, mais il sentait aussi une détermination nouvelle. Il savait que la journée serait décisive. Avant de prendre une décision, il devait peser le pour et le contre, et surtout, écouter ce que son cœur avait à lui dire.

En se préparant pour la journée, il se répéta les mots de la nuit précédente : "La nuit porte conseil."

Le lendemain matin, Gabriel fut réveillé par des coups à la porte. Encore ensommeillé, il regarda l'heure : il était à peine sept heures. Qui pouvait bien venir le voir si tôt ? En se dirigeant vers la porte, il espérait que ce ne serait pas encore une urgence politique.

En ouvrant, il fut agréablement surpris de voir Jordan, un grand sourire aux lèvres et les bras chargés de sacs de nourriture. "Surprise ! J'ai pensé que tu pourrais avoir besoin d'un bon petit déjeuner," annonça Jordan joyeusement.

Gabriel ne put s'empêcher de sourire en retour. "Jordan, c'est une merveilleuse surprise. Entre, je t'en prie."

Jordan entra, et Gabriel referma la porte derrière lui. Les deux amants se dirigèrent vers la cuisine où Jordan commença à sortir une variété de viennoiseries, de fruits frais, et même du café encore fumant. Gabriel se sentit immédiatement réchauffé par ce geste attentionné. Ils s'installèrent à table et commencèrent à déguster le festin que Jordan avait apporté.

La matinée passa rapidement, emplie de conversations animées et de rires. Jordan racontait des anecdotes amusantes de son travail, et Gabriel se sentit progressivement détendu, oubliant pour un moment les tensions de la veille. Le temps semblait s'arrêter, et Gabriel se rappela pourquoi il appréciait tant la compagnie de Jordan.

L'après-midi s'étira paisiblement. Ils décidèrent de faire une promenade dans le parc voisin lorsque la pluie cessa enfin, profitant de l'air frais et des rares rayons de soleil qui perçaient les nuages. Gabriel se sentait revitalisé, comme si la présence de Jordan avait balayé les doutes et les soucis qui l'avaient hanté.

En rentrant chez lui, Gabriel savait que les questions soulevées par Emmanuel étaient toujours là, attendant une réponse. Mais après cette journée passée avec Jordan, il se sentait plus fort

Il comprenait qu'il devait trouver un équilibre entre ses responsabilités politiques et ses relations personnelles. Il était convaincu que, quelle que soit la décision qu'il prendrait, il devait rester fidèle à lui-même et à ceux qui comptaient pour lui.

Les jours passèrent, marqués par une tension croissante à l'approche des élections européennes. L'équipe travaillait sans relâche pour assurer le succès de leur campagne. Gabriel, bien que tiraillé par les événements récents, s'efforçait de rester concentré sur ses responsabilités.

Cependant, un scandale imprévu fit tout basculer. Un journaliste avait pris des photos de Gabriel et Jordan lors de leur promenade au parc. Bien que les clichés ne montrent rien de compromettant entre les deux hommes, leur simple association était suffisante pour déclencher une tempête médiatique. Les titres des journaux et les débats télévisés ne parlaient plus que de cela, alimentant les spéculations sur les liens entre Gabriel et un membre du camp adverse.

La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre, et il ne fallut pas longtemps pour qu'Emmanuel contacte Gabriel en urgence. Le téléphone de Gabriel sonna alors qu'il essayait de comprendre l'ampleur de la situation.

"Gabriel, c'est Emmanuel. Tu dois venir immédiatement au bureau," dit la voix grave d'Emmanuel au bout du fil.

Gabriel sentit une boule se former dans son estomac. "Je suis en route," répondit-il, raccrochant précipitamment.

En arrivant au bureau, Gabriel trouva Emmanuel dans la salle de réunion, entouré de plusieurs autres membres de l'équipe. Les visages étaient tendus, l'atmosphère lourde de stress et d'inquiétude.

"Assieds-toi, Gabriel," dit Emmanuel sans préambule.

Gabriel prit place, sentant tous les regards se tourner vers lui. Emmanuel posa une série de photos sur la table, les images de lui et Jordan au parc étalées devant tout le monde.

"Ces photos ont été publiées ce matin," expliqua Emmanuel, son ton accusateur. "Elles mettent notre campagne en péril. Les médias s'en donnent à cœur joie, et nos adversaires politiques utilisent cela pour nous discréditer."

Gabriel se redressa, essayant de garder son calme. "Je comprends la situation, mais ces photos ne montrent rien de répréhensible. Jordan et moi avons simplement passé du temps ensemble en tant qu'amis."

"Les apparences comptent, Gabriel," répliqua Emmanuel, ses yeux brillants de colère. "Et en ce moment, ces apparences nous coûtent cher."

Un silence pesant s'installa dans la pièce. Gabriel savait qu'il devait agir rapidement pour désamorcer la crise. "Je vais organiser une conférence de presse pour clarifier la situation. Je vais expliquer que notre relation est purement amicale et que je suis entièrement dévoué à notre campagne."

Emmanuel hocha la tête, bien que sa frustration soit évidente. "Fais-le, et fais-le vite. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du terrain à cause de cette histoire, ça sera ta dernière chance Gabriel."

Gabriel se leva, déterminé à réparer les dégâts. Tandis qu'il sortait de la salle de réunion, il réalisa que cette épreuve serait un véritable test de sa loyauté et de sa capacité à gérer les crises. Il devait prouver à Emmanuel, à l'équipe, et au public qu'il était à la hauteur des défis qui se dressaient devant lui.