Gabriel attal x Jordan bardella choisi moi!

Chapitre 13: complication

Gabriel et Jordan passèrent une nuit très torride, leur passion consumant chaque instant passé ensemble. Les heures s'étirèrent, et ils explorèrent chaque recoin de leurs désirs, se perdant l'un dans l'autre. Leurs corps enchevêtrés, ils s'abandonnèrent à une danse de plaisir et de complicité, où chaque baiser, chaque caresse semblait effacer un peu plus les tensions et les trahisons passées.

Cependant, leur réveil fut rude, interrompu par la sonnerie de leurs téléphones respectifs. Emmanuel et Marine les avaient appelés pour leur communiquer une nouvelle date de débat télévisé, une confrontation inattendue prévue pour le soir même.

Ils raccrochèrent et se regardèrent, la réalité de leur rivalité les frappant de plein fouet. Jordan se leva précipitamment, l'inquiétude visible sur son visage. Gabriel, sentant que quelque chose n'allait pas, tenta de parler avec lui.

"Jordan, attends. Qu'est-ce qui se passe ?" demanda Gabriel, sa voix trahissant son inquiétude.

Jordan l'ignora, marmonnant des choses incompréhensibles en cherchant ses vêtements éparpillés. Gabriel commençait à s'énerver, sentant la tension monter.

"Jordan, regarde-moi !" dit Gabriel d'un ton plus ferme. "Pourquoi tu fais ça ?"

Jordan s'arrêta, se tournant enfin vers Gabriel, les yeux brûlants de frustration. "Tu ne comprends pas, Gabriel. Ce débat... ce soir... On ne peut pas continuer comme ça."

Gabriel serra les poings, son cœur battant la chamade. "Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Tu veux juste fuir dès que ça devient compliqué ?"

"Ce n'est pas si simple," rétorqua Jordan, sa voix se faisant plus dure. "Nos carrières, nos ambitions... tout est en jeu. On ne peut pas se permettre de tout gâcher pour... ça."

Gabriel se sentit blessé, sa colère montant en flèche. "Pour 'ça' ? C'est tout ce que je représente pour toi ? Juste une complication ?"

Jordan passa une main nerveuse dans ses cheveux, frustré. "Ce n'est pas ce que je veux dire. Mais regarde-nous, Gabriel ! On ne fait que se blesser mutuellement. Peut-être que c'est mieux ainsi, de se concentrer sur nos objectifs."

Gabriel sentit ses yeux s'humidifier, la colère et la douleur se mélangeant. "Et tu penses que je n'ai pas d'objectifs ? Que je ne comprends pas la pression ?"

Jordan secoua la tête, incapable de trouver les mots. "Je ne sais pas, Gabriel. Peut-être que nous sommes trop différents. Peut-être que ça ne marchera jamais."

Gabriel se rapprocha de Jordan, ses yeux brûlant de détermination. "Nous sommes différents, oui. Mais c'est ce qui fait notre force. Tu ne peux pas juste abandonner à la première difficulté. Nous devons essayer. Sinon, qu'est-ce que tout cela signifie ?"

Jordan prit une profonde inspiration, ses yeux se fermant un instant. "D'accord, Gabriel. Nous essaierons. Mais ce soir,
nous devons être professionnels. Nous devons être prêts."

Jordan partit sans un mot de plus, seulement un regard désolé. Gabriel resta immobile, fixant la porte un instant, le silence de la pièce pesant lourdement sur ses épaules. La tristesse et la frustration se mêlaient en lui, laissant un goût amer dans sa bouche.

Toute la journée, Gabriel s'était préparé avec Emmanuel et son équipe pour le débat. Ils avaient peaufiné chaque détail, anticipé chaque question et préparé des réponses stratégiques pour contrer Jordan. Malgré la tension, Gabriel savait qu'il devait être professionnel et concentré sur l'objectif.

En arrivant sur le plateau, Gabriel remarqua Jordan, déjà en place. Ce dernier prit soin de l'ignorer, ne lui adressant même pas un simple signe de politesse. Gabriel fut touché par cette froideur, mais il ne laissa rien paraître. Il savait que sur le plateau, il devait être professionnel, imperturbable.

Le débat commença, les projecteurs illuminant le visage des deux hommes tandis que l'animateur ouvrait la discussion. Gabriel prit une profonde inspiration, prêt à affronter son rival.

"Messieurs, nous allons commencer avec une question sur les récentes polémiques autour de vos partis respectifs," annonça l'animateur. "Jordan Bardella quelles sont vos pensées sur l'orientation économique de votre adversaire ?"

Jordan sourit, son regard perçant fixant Gabriel. "L'orientation économique de mon adversaire ? Disons simplement qu'elle manque de vision à long terme. Peut-être que Mr.Attal devrait passer plus de temps à comprendre les vrais problèmes plutôt que de se disperser."

Gabriel sentit la pique, mais il resta stoïque, ripostant avec une voix calme mais tranchante. "C'est intéressant d'entendre cela de quelqu'un qui change de stratégie à chaque coup de vent. Peut-être que c'est vous, Mr.Bardella qui devrais apprendre la cohérence."

Le débat continua, chaque échange devenant de plus en plus tendu. Gabriel et Jordan s'envoyaient des piques violentes mais subtiles, chacun essayant de déstabiliser l'autre tout en maintenant une façade professionnelle.

"Mr. Attal pouvez-vous nous dire comment vous comptez financer vos propositions écologiques ?" demanda l'animateur.

Gabriel hocha la tête, préparé. "Nous avons des plans bien établis pour réorienter les dépenses publiques vers des projets durables. Contrairement à Mr. Bardella nous ne faisons pas de promesses vides."

Jordan réagit avec un sourire narquois. "Des promesses vides ? Parlez pour vous, vos plans sont aussi crédibles qu'une utopie. Rêver est bien beau, mais le réalisme est nécessaire."

Gabriel ne put s'empêcher de répliquer, sa voix plus dure. "Le réalisme selon vous, Jordan Bardella, c'est accepter de ne rien changer. Nous avons vu ce que cela a produit jusqu'à présent : stagnation et désillusion."

La tension était palpable, chaque mot chargé de sous-entendus. Le débat se poursuivit ainsi, un duel de volontés et d'intellects sous les yeux du public.

Enfin, le débat prit fin. Les caméras s'éteignirent, mais la tension restait vive. Gabriel était assis seul dans sa loge après le débat, Jordan arriva peut après avec détermination. Gabriel, quant à lui, se leva pour lui faire face, refusant de céder aux faux-semblants et aux jeux de l'ombre qui avaient caractérisé leur relation jusqu'à présent. Il avait atteint un point où il ne pouvait plus supporter les allées et venues émotionnels de Jordan, particulièrement ce matin lorsque celui-ci était parti sans même chercher à discuter ou à trouver des solutions pour leur relation.

"Ah, te voilà enfin, Jordan. Belle démonstration de maturité tout a l'heure sur le plateau, être froid', le lancer des piques, c'était pitoyable.", lança-t-il d'un ton cinglant.

Jordan, incapable de laisser les mots de Gabriel sans réponse, fut submergé par un mélange d'émotions intenses. Sans réfléchir davantage, il se lança vers Gabriel et l'embrassa passionnément. Ce geste impétueux était une affirmation de ses sentiments profonds, une tentative désespérée de transmettre tout ce qu'il avait du mal à exprimer avec des mots. Gabriel d'abord surpris se laissa faire un instant, lui rendant son baiser.

Leur échange fut brusquement interrompu par un fracas assourdissant. La porte s'ouvrit violemment, révélant Marine, figée dans le seuil. Son visage exprimait un mélange choquant de surprise, de colère et de déception. Jordan et Gabriel se séparèrent immédiatement, pris au dépourvu par cette intrusion inattendue. Marine les observait avec une intensité glaçante, le silence pesant dans la pièce, rompu seulement par le souffle saccadé de Jordan et le regard incrédule de Gabriel.