Gabriel attal x Jordan bardella choisi moi!

Chapitre 9: Stéphane

Gabriel et Jordan ne s'étaient plus parlé depuis le discours de Jordan à la télévision, et Gabriel ne voulait plus en entendre parler. Son cœur était brisé, et il savait qu'il devait tourner la page. Aujourd'hui était un jour crucial : le jour des élections européennes. Gabriel et ses collègues attendaient avec impatience les résultats à l'Élysée.

L'atmosphère dans la salle était électrique. Tout le monde était nerveux, oscillant entre espoir et appréhension. Gabriel, malgré son apparence calme, sentait une tension intérieure qui le rongeait. Il regardait fixement l'écran, où les premiers résultats commençaient à apparaître.

Les élections furent remportées par le parti de Jordan, dépassant de loin le parti de Gabriel. La tension était à son comble à l'Élysée. Emmanuel appela tout le monde pour une réunion de crise. En arrivant dans la salle de réunion, Gabriel remarqua quelques journalistes assis derrière Emmanuel Macron. Il sentit un mauvais pressentiment monter en lui.

L'atmosphère dans la salle était lourde de déception et de frustration. Emmanuel se tenait debout, l'air grave, prêt à prendre la parole. Les journalistes présents ajoutaient une dimension de pression supplémentaire.

"Merci à tous d'être venus si rapidement," commença Emmanuel. "Nous sommes dans une situation délicate, et nous devons trouver une solution pour gérer cette défaite. Avant tout, je voudrais que nous restions calmes et concentrés."

Gabriel prit place à la table, son esprit tourbillonnant de pensées. La présence des journalistes signifiait que toute déclaration serait immédiatement rendue publique. Il devait choisir ses mots avec soin.

Emmanuel décida de dissoudre l'Assemblée nationale, une décision qui ébranla profondément Gabriel. En entendant cette annonce, il se sentit trahi une fois de plus. Il pensait qu'Emmanuel était son ami, mais cette décision montrait une autre réalité. Gabriel était figé, regardant Emmanuel avec un regard vide, ne sachant pas comment réagir face à cette situation.

Lorsqu'il rentra chez lui ce soir-là, Gabriel était complètement perdu. Il avait perdu l'homme qu'il aimait, les élections, et maintenant son poste en tant que Premier ministre était compromis. C'était trop pour lui. Il s'effondra sur le canapé, la tête entre les mains, tentant de comprendre comment tout avait pu si mal tourner. Gabriel traînait sur son téléphone, cherchant une distraction pour échapper à ses pensées sombres. Il faisait défiler les actualités sans vraiment les lire, son esprit encore embrouillé par les événements de la journée.

Son téléphone vibra soudainement, signalant un message. C'était un message de son ex-compagnon, Stéphane, qu'il n'avait pas vu depuis des mois.

"Salut Gabriel, ça fait un moment. J'ai entendu parler de ce qui s'est passé. Si tu as besoin de parler, je suis là."

Gabriel hésita un instant, puis répondit : "Salut Stéphane, merci. J'apprécie vraiment. En ce moment, j'essaie juste de comprendre tout ça."

Stéphane répondit rapidement : "Pourquoi ne pas sortir un peu ? Ça te changerait les idées. Je connais un endroit tranquille où on pourrait discuter."

Gabriel se laissa convaincre. Il avait besoin de sortir de son appartement, de se changer les idées et de parler à quelqu'un de confiance. Il se prépara rapidement et se rendit au bar que Stéphane lui avait indiqué.

Le bar était situé dans une rue calme, loin de l'agitation du centre-ville. En entrant, Gabriel sentit immédiatement une atmosphère apaisante. Stéphane était déjà là, assis à une table dans un coin, une tasse de café à la main.

"Gabriel, je suis content de te voir," dit Stéphane en se levant pour l'accueillir. "Comment tu te sens ?"

Gabriel s'assit et poussa un profond soupir. "Honnêtement, je ne sais pas. j'ai l'impression que tout s'effondre autour de moi."

Stéphane hocha la tête, compréhensif. "Je comprends. Tu as traversé beaucoup de choses. Mais tu es plus fort que tu ne le penses. Parfois, les pires moments de notre vie peuvent nous pousser à grandir et à nous améliorer."

Tout au long de la soirée, Stéphane fit des avances subtiles à Gabriel. Un regard prolongé, un toucher léger de la main, un sourire qui rappelait leur passé commun. Gabriel ne les repoussa pas, mais il ne réagit pas non plus. Il était encore trop perdu dans ses pensées, trop accablé par les récentes trahisons pour comprendre pleinement ce que ces gestes signifiaient.

Ils discutèrent longtemps, parlant de politique, de la vie, de leurs souvenirs communs. Pour la première fois depuis longtemps, Gabriel sentit un semblant de paix intérieure. Stéphane lui rappelait des moments plus simples, des moments de bonheur qu'il avait oubliés.

Alors que Stéphane et Gabriel étaient très proches pendant leur dîner, la porte du café s'ouvrit sur Jordan et quelques-uns de ses collègues venus pour faire la fête. Jordan se stoppa net en voyant Gabriel et Stéphane aussi proches. Le regard intense que Jordan et Gabriel échangèrent sembla durer une éternité.

Gabriel sentit son cœur se serrer, la douleur de la trahison revenant à la surface. Il se leva brusquement, prenant Stéphane par le bras. "On sort d'ici," murmura-t-il. Il ne voulait pas rester une seconde de plus dans la même pièce que Jordan.

Alors qu'ils se dirigeaient vers la sortie, Jordan attrapa le bras de Gabriel avant qu'il ne puisse partir. "Gabriel, attends," dit-il d'une voix chargée de tension.

Gabriel se tourna lentement, son regard défiant. "Qu'est-ce que tu veux ?"

Jordan semblait hésiter, ses yeux cherchant ceux de Gabriel avec une intensité brûlante. "Je... je voulais juste parler."

Stéphane, sentant la tension monter, se tourna vers Gabriel. "Tu veux que je parte ?"

Gabriel secoua la tête. "Non, reste. Jordan, je n'ai rien à te dire. On a déjà assez parlé."

Jordan serra les dents, visiblement frustré. "C'est donc comme ça ? Tu tournes la page aussi vite ? Avec lui ?" Il jeta un regard appuyé à Stéphane, le mépris dans ses yeux.

"Ce n'est pas de tes affaires," répondit Gabriel, essayant de garder son calme. "Toi et moi, c'est fini. Tu as fait ton choix, j'ai fait le mien."

Jordan serra un peu plus fort le bras de Gabriel. "Tu crois vraiment que tu peux m'oublier si facilement ?"

Gabriel sentit la colère monter en lui. "Lâchez-moi MR.Bardella."

Stéphane s'interposa alors, sa voix calme mais ferme. "Laisse-le partir, Il ne veut pas parler avec toi."

Un instant de silence tendu s'installa, puis Jordan relâcha finalement Gabriel, ses yeux remplis de regret et de colère. "Très bien. Mais sache que ce n'est pas fini entre nous."

Gabriel prit une profonde inspiration, attrapa la main de Stéphane et se dirigea vers la sortie sans se retourner. Une fois dehors, il se sentait encore secoué par la confrontation. Stéphane le regarda avec inquiétude. "Ça va aller ?"

Gabriel hocha la tête. "Oui, ça va aller. Merci de m'avoir soutenu."

Stéphane lui sourit doucement. "Je serai toujours là pour toi, Gabriel. Tu le sais."

Ils marchèrent en silence pendant un moment, Gabriel essayant de mettre de l'ordre dans ses pensées.