Gabriel attal x Jordan bardella choisi moi!

Chapitre 5: nouveaux départ

Gabriel s'assit à côté de Jordan, sentant le poids de l'émotion dans l'air. Leurs mains entrelacées, ils prirent un moment pour se préparer à cette conversation difficile mais nécessaire.

« Jordan, » commença Gabriel, sa voix tremblante d'émotion, « je suis vraiment désolé pour tout ce qui s'est passé entre nous. J'ai fait des erreurs, et je le regrette profondément. »

Jordan hocha lentement la tête, ses yeux brillants de larmes contenues. « Gabriel, tu m'as brisé le cœur. J'avais confiance en toi, et quand tout s'est effondré, je me suis senti perdu. »

Gabriel serra doucement la main de Jordan. « Je sais, et je ne me le pardonnerai jamais. Je ne voulais jamais te blesser. J'étais aveuglé par mes propres ambitions et mes peurs. »

Jordan inspira profondément, cherchant les mots justes. « Je comprends que la vie politique est difficile, et que nous avons tous des moments de faiblesse. Mais si nous voulons vraiment essayer de nouveau, il faut que nous soyons honnêtes et ouverts l'un envers l'autre. »

Gabriel acquiesça, sentant un poids se lever légèrement de ses épaules. « Tu as raison. Nous devons être honnêtes. Et nous devons prendre notre temps. Je ne veux pas précipiter les choses et risquer de tout gâcher à nouveau. »

Jordan sourit faiblement, un éclat d'espoir dans ses yeux. « Oui, prenons notre temps. Construisons quelque chose de solide, basé sur la confiance et le respect. Je ne veux plus revivre ce que nous avons traversé. »

Finalement, Gabriel prit une profonde inspiration et dit, « Jordan, je suis prêt à faire tout ce qu'il faut pour reconstruire notre relation. Je veux que nous prenions le temps qu'il nous faut, sans précipitation. »

Jordan sourit, cette fois avec plus de conviction. « Moi aussi, Gabriel. Prenons notre temps. Bâtissons quelque chose de réel et de durable. »

Ils scellèrent leur résolution par un long et tendre baiser, sentant une nouvelle promesse naître entre eux. Ils savaient que le chemin serait long et parsemé d'embûches, mais ils étaient prêts à affronter ces défis ensemble, un jour à la fois.

Jordan se leva avec une énergie renouvelée. Il décida de préparer un repas pour Gabriel, voulant le remercier d'avoir pris soin de lui la veille. La cuisine se remplit rapidement de délicieux arômes, et Gabriel, assis à la table, observait Jordan avec émerveillement. Il se rendit compte à quel point ces moments simples lui avaient manqué.

Jordan se tourna vers Gabriel, un sourire éclatant sur son visage. « J'espère que tu aimes les omelettes, » dit-il en riant.

Gabriel répondit par un sourire chaleureux. « Tant que c'est toi qui les prépare, je suis sûr que ce sera délicieux. »

Mais alors que Jordan mettait la table, son téléphone se mit à sonner. Il jeta un coup d'œil à l'écran et vit que c'était Marine. Avec un soupir léger, il répondit.

« Oui, Marine ? »

« Jordan, il faut que tu viennes au bureau immédiatement. Nous devons discuter des préparatifs pour les prochaines élections européennes, » annonça Marine avec une urgence dans la voix.

Jordan jeta un regard désolé à Gabriel. « Je suis désolé, Gabriel. Je dois y aller. Marine a besoin de moi pour les élections. »

Gabriel essaya de masquer sa déception avec un sourire compréhensif. « Je comprends, Jordan. Va, je vais finir de préparer le repas. »

Jordan s'approcha de Gabriel et lui fit une étreinte rapide. « Merci, Gabriel. On se voit plus tard. »

Gabriel hocha la tête, mais une part de lui se sentait attristée. Alors que Jordan quittait l'appartement, Gabriel ne put s'empêcher de ressentir une pointe de déception. Cela lui rappelait brutalement la réalité de leur situation : ils étaient censés être rivaux, et leur relation était toujours compliquée par leurs obligations professionnelles.

Assis seul à la table, Gabriel termina de préparer le repas, ses pensées envahies par des doutes et des incertitudes. Il savait que la route serait longue et difficile, et qu'ils auraient souvent à faire face à des moments comme celui-ci. Mais il espérait qu'ils pourraient surmonter ces défis ensemble, malgré tout.

Jordan, de son côté, se précipita au bureau, son esprit divisé entre ses responsabilités politiques et ses sentiments pour Gabriel. Il savait que leur situation était complexe, mais il était déterminé à trouver un équilibre. Alors qu'il entrait dans le bureau de Marine, il se promit de ne pas laisser la politique détruire ce qu'ils commençaient à reconstruire.

Gabriel attendit longtemps, espérant que Jordan rentrerait rapidement. Mais les heures passèrent, et Jordan ne revenait toujours pas. Finalement, Gabriel décida de rentrer chez lui. Il savait que les prochaines semaines seraient cruciales, et il devait se concentrer sur son travail. Les élections européennes approchaient à grands pas, et la majorité présidentielle devait impérativement les remporter.

En arrivant chez lui, Gabriel se plongea immédiatement dans ses dossiers. Il s'efforça de mettre de côté ses préoccupations personnelles et de se concentrer sur les stratégies de campagne, les discours à préparer et les réunions à organiser. Son téléphone ne cessait de vibrer avec des notifications, des messages et des appels de ses collaborateurs.

Malgré ses efforts pour se concentrer, ses pensées revenaient sans cesse à Jordan. Il se demandait comment Jordan gérait de son côté, et si leur relation avait une chance de survivre à la pression constante de la politique. Mais il savait qu'il devait rester fort et professionnel. La campagne ne permettait pas de distractions.

Les jours suivants, Gabriel et Jordan se croisaient à peine, chacun absorbé par ses propres responsabilités. Les moments où ils pouvaient se parler étaient rares et souvent interrompus par des appels ou des réunions urgentes. Pourtant, chaque échange, même bref, portait une charge émotionnelle palpable.

Ils continuèrent à se lancer des piques subtiles lors des débats publics, chacun essayant de masquer ses véritables sentiments derrière des paroles acerbes. Mais derrière ces apparences, ils savaient tous les deux qu'ils ressentaient quelque chose de profond et de complexe, quelque chose qui ne pouvait pas être ignoré indéfiniment.

Un soir, alors que Gabriel travaillait tard dans son bureau, il reçut un message de Jordan. « On peut se voir après les réunions de demain ? J'ai besoin de te parler. » Gabriel sentit son cœur battre plus fort. Il savait que cette conversation serait importante. Il répondit rapidement : « Bien sûr, parlons demain soir. »

Le lendemain, Gabriel travailla avec une détermination renouvelée, sachant que la soirée apporterait peut-être des réponses à ses questions. Les élections approchaient, et il savait que chaque décision comptait, tant sur le plan politique que personnel.