Gabriel attal x Jordan bardella choisi moi!

Chapitre 17: Emmanuel

Après l'émission, Jordan se dépêcha de rejoindre Gabriel en toute discrétion dans sa loge. Il prit la liberté de ne pas toquer avant d'entrer, s'arrêtant un instant en voyant que Gabriel était en train de se changer. Gabriel, remarquant son arrivée, rit légèrement en lançant une remarque sarcastique.

"Tu ne peux vraiment pas t'empêcher de me regarder, hein ?"

Jordan lui répondit avec un sourire malicieux, s'approchant lentement de lui. "Je ne peux pas résister à un si beau spectacle," murmura-t-il avec un ton tout aussi sarcastique.

Gabriel rougit légèrement, ses joues prenant une teinte rosée. "Flatteur," rétorqua-t-il, essayant de masquer son embarras.

Jordan s'arrêta juste devant lui, leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre. "Je ne fais que dire la vérité," chuchota-t-il, ses yeux brillant de malice.

Ils restèrent un moment ainsi, savourant la proximité et la complicité retrouvée. Finalement, Gabriel brisa le silence.

"Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?" demanda-t-il, cherchant des réponses dans les yeux de Jordan.

Jordan sourit en pensant à toutes les choses qu'ils pourraient partager. Il se rapprocha encore de Gabriel et commença à l'embrasser tendrement.

"On pourrait faire ça," murmura-t-il en embrassant le coin de ses lèvres, "et ça," dit-il en déposant un baiser sur son front, "et ça," ajouta-t-il en embrassant ses joues, faisant rire Gabriel.

Soudain, il y eut un coup à la porte. L'assistante de Gabriel annonça sa présence. Les deux amants s'éloignèrent rapidement, retrouvant une distance respectable. Gabriel prit un air le plus sérieux possible et autorisa son assistante à entrer.

Elle les dévisagea un instant, se doutant de quelque chose. Jordan, toujours aussi vif, lança une pique à Gabriel. "Alors, tu te fais toujours déranger par ton assistante même après une défaite ?"

Gabriel leva les yeux au ciel, jouant le jeu. "Il faut bien que quelqu'un garde le contrôle," répondit-il avec un ton tout aussi acéré.

L'assistante secoua la tête, légèrement amusée par leur échange. "Gabriel, il faut que tu signes ces documents avant demain matin," dit-elle en tendant une pile de papiers.

Après un bref échange professionnel, elle repartit, laissant Gabriel et Jordan seuls à nouveau. Ils échangèrent un court regard avant de pouffer de rire, soulagés par la tension qui venait de s'échapper.

"Elle se doute de quelque chose, tu crois ?" demanda Gabriel, encore secoué de rire.

Jordan haussa les épaules. "Peut-être, mais peu importe." Jordan s'approcha à nouveau, prêts à savourer leur moment volé. "Alors, profitons-en," murmura-t-il avant de l'embrasser à nouveau, doucement mais avec toute la passion qu'il ressentait.

Finalement, Jordan devait retourner à ses obligations envers son parti. Ce fut un déchirement pour les deux, mais ils n'avaient pas le choix. Leurs responsabilités les appelaient, et la réalité de leur situation les rattrapait.

Jordan soupira, prenant Gabriel dans ses bras une dernière fois avant de partir. "Je déteste devoir te laisser," murmura-t-il contre son oreille.

Gabriel resserra son étreinte, fermant les yeux pour savourer ce moment. "Je sais. Moi aussi. Mais on se retrouvera bientôt."

Jordan hocha la tête, se reculant à contrecœur. "On se parlera ce soir, d'accord ?"

"Promis," répondit Gabriel avec un sourire triste, caressant doucement la joue de Jordan.

Gabriel rassembla toutes ses affaires dans sa loge avant de la quitter. Dehors, une limousine noire l'attendait. Il savait qui c'était et soupira profondément. Il monta à contrecœur dans le véhicule. À l'intérieur se trouvait Emmanuel, l'air grave, visiblement déterminé à régler leurs différends.

Emmanuel commença doucement, ses mots soigneusement choisis. "Gabriel, je sais que ces derniers temps ont été difficiles pour nous deux. Mais il faut qu'on parle."

Gabriel tenta de jouer l'indifférent, fixant le paysage qui défilait par la fenêtre. "Je ne vois pas ce qu'il y a à dire, Emmanuel. Les résultats parlent d'eux-mêmes."

Emmanuel ne se laissa pas décourager par l'attitude froide de Gabriel. "Ce n'est pas seulement une question de résultats. C'est une question de confiance, de travail d'équipe. Nous avons toujours été plus forts ensemble."

Gabriel serra les poings, se retenant de répliquer vivement. "Tu m'as mis au chômage avec cette dissolution, Emmanuel. Tu sais à quel point ce poste comptait pour moi. Tu as tout détruit."

Emmanuel baissa les yeux, visiblement peiné par les mots de Gabriel. "Je sais, et je suis désolé. Mais je ne pouvais pas laisser les choses telles qu'elles étaient. Il fallait du changement, même si cela signifiait prendre des décisions difficiles."

Gabriel tourna enfin la tête pour regarder Emmanuel, la douleur et la colère évidentes dans ses yeux. "Et tu pensais que sacrifier mon poste était la meilleure décision ?"

Emmanuel soupira. "Je pensais que c'était nécessaire pour le bien du pays. Mais je n'ai jamais voulu te blesser, Gabriel. Tu es plus qu'un collègue pour moi, tu es un ami."

Le silence s'installa dans la limousine, lourd et pesant. Gabriel prit une profonde inspiration, essayant de maîtriser ses émotions. "Notre amitié ? Vraiment ? Alors pourquoi est-ce que tu deviens de plus en plus insistant, Emmanuel ? Tu sais que je n'ai jamais ressenti autre chose que de l'amitié pour toi."

Emmanuel baissa les yeux, visiblement peiné par les mots de Gabriel. "Je sais, mais je ne peux pas m'empêcher de vouloir plus. Surtout maintenant, après tout ce qui s'est passé."

Gabriel serra les poings, essayant de garder son calme. "Ce n'est pas le moment pour ça, Emmanuel. J'ai d'autres priorités en ce moment, des choses plus importantes à régler."

Emmanuel savait que les nouvelles priorités de Gabriel concernaient Jordan et n'hésita pas à le faire remarquer d'un ton cru et amer. "Je vois bien ce qui se passe, Gabriel. Jordan est ta priorité maintenant, hein ? Tu crois vraiment que cette relation va te mener quelque part ?" ajouta-t-il, glissant des menaces subtiles sur leur relation.

Gabriel fronça les sourcils, se redressant dans son siège. "Ma priorité actuelle, c'est de trouver un travail, parce que toi, Emmanuel, tu n'as rien trouvé de mieux à faire que de me mettre au chômage," rétorqua-t-il, la colère perçant dans sa voix.

"Je t'ai toujours soutenu, et c'est comme ça que tu me remercies ? En essayant de saboter ma vie personnelle ?" continua Gabriel, les yeux brillant de rage.

Emmanuel tenta de répliquer, mais Gabriel l'interrompit. "Arrêtez le véhicule," dit-il fermement au chauffeur. Emmanuel essaya de le retenir, posant une main sur son bras. "Gabriel, attends, on doit parler de ça. Tu ne comprends pas..."

Mais Gabriel ne l'écoutait plus. "Lâche-moi, Emmanuel. Je n'ai plus rien à te dire." Le chauffeur s'arrêta en bord de route et Gabriel sortit de la limousine, claquant la porte derrière lui.

Emmanuel resta assis, abasourdi, tandis que Gabriel marchait d'un pas rapide, ses pensées tourbillonnant. Il savait que la confrontation était inévitable, mais il ne s'attendait pas à ce que ce soit aussi brutal.

Il respira profondément, essayant de se calmer. Il devait maintenant se concentrer sur ses propres priorités : trouver un nouveau travail et réparer sa relation avec Jordan. Emmanuel avait peut-être essayé de le déstabiliser, mais Gabriel était plus déterminé que jamais à ne pas laisser cela affecter son avenir.

En rentrant chez lui, Gabriel souffla un bon coup et se dirigea immédiatement vers la douche. L'eau chaude lui fit du bien, apaisant ses muscles tendus et lui offrant un moment de répit. Lorsqu'il sortit de la salle de bain, il prit son téléphone et remarqua sept appels manqués de Jordan. Son cœur rata un battement, l'inquiétude montant en lui. Pourquoi Jordan avait-il essayé de le joindre autant de fois ?

Soudain, quelqu'un frappa frénétiquement à sa porte. Gabriel sentit une vague de panique monter en lui.