Gabriel attal x Jordan bardella choisi moi!

Chapitre 10: petit jeu

Une semaine était passée et Gabriel naviguait entre le travail et ses relations personnelles. Depuis ce soir-là, après les élections, où Jordan avait surpris Gabriel en compagnie de Stéphane, les choses étaient devenues encore plus compliquées. Stéphane n'arrêtait pas de lui envoyer des messages, mais Gabriel prenait soin de les ignorer, ne voulant pas ajouter de complications sentimentales à sa vie déjà tumultueuse. Il avait déjà assez à faire avec les tensions avec Jordan et les avances d'Emmanuel.

Gabriel s'était plongé dans son travail, essayant de maintenir un semblant de normalité. Cependant, chaque jour semblait apporter un nouveau défi. Emmanuel, malgré la situation tendue, continuait de faire des avances à Gabriel, rendant la dynamique professionnelle encore plus difficile à gérer.

Un soir, alors qu'il rentrait chez lui après une longue journée, Gabriel trouva une lettre glissée sous sa porte. En ouvrant l'enveloppe, il reconnut immédiatement l'écriture de Jordan.

"Gabriel,
Je sais que les choses sont compliquées entre nous en ce moment, mais j'aimerais vraiment qu'on puisse se parler. Il y a trop de non-dits et de malentendus. Je serai au parc demain à 18h. J'espère que tu viendras.
Jordan"

Gabriel soupira, se sentant tiraillé entre l'envie de résoudre les choses et la peur de rouvrir des blessures. Il passa la soirée à réfléchir à la meilleure décision à prendre, pesant le pour et le contre de cette rencontre.

Gabriel décida finalement de ne pas se rendre au rendez-vous donné par Jordan. Son cœur n'avait toujours pas guéri de cette trahison, et il ne voulait plus entendre parler de lui. Un nouveau débat avait été programmé en vue des prochaines élections législatives, et Gabriel savait qu'il allait devoir affronter Jordan à nouveau. Cette fois-ci, il se promit de ne pas se laisser faire.

Le jour du débat arriva rapidement. Gabriel se prépara minutieusement, révisant ses notes et s'assurant d'être prêt à répondre à toutes les questions et attaques potentielles. En arrivant sur le plateau, il sentit la tension dans l'air, mais il était prêt à affronter Jordan et tout ce que la soirée lui réservait.

Les lumières des projecteurs étaient éblouissantes, et les caméras tournaient déjà. Gabriel prit une profonde inspiration et s'assit à sa place, faisant face à Jordan de l'autre côté de la table. Le modérateur du débat prit la parole pour introduire les candidats et expliquer les règles.

Le débat commença, chaque candidat présentant ses arguments et répondant aux questions du modérateur. Gabriel parla avec passion de ses projets et de sa vision pour l'avenir du pays. Il défendit ses idées avec ferveur, ne laissant aucune ouverture pour les attaques de Jordan. Mais Gabriel n'hésita pas à envoyer des piques violentes mais subtiles à Jordan, lui rappelant l'amère trahison.

"Vous parlez de loyauté et d'intégrité," dit Gabriel, les yeux fixés sur Jordan. "Mais comment pouvons-nous faire confiance à ceux qui trahissent la confiance de leurs proches pour des gains politiques ?"

Jordan tressaillit légèrement, mais il garda son calme. "La politique est un domaine où les alliances peuvent changer. Ce qui compte, c'est ce que nous faisons pour le bien du pays."

Gabriel ne laissa pas passer l'occasion. "Il est facile de parler de changement d'alliances quand on est prêt à sacrifier les relations personnelles pour atteindre ses objectifs. Mais le vrai leadership repose sur la constance et l'honnêteté."

Le public réagit à ces échanges avec murmures et quelques applaudissements. Gabriel continua sur cette lancée, chaque pique subtile mais tranchante, rappelant à Jordan la profondeur de la trahison sans jamais perdre de vue les enjeux politiques du débat.

"Notre pays a besoin de leaders qui tiennent leurs promesses et respectent leurs engagements, même lorsque les temps sont difficiles. Ceux qui ne le font pas montrent leur vrai visage."

Jordan tenta de se défendre, mais chaque tentative fut habilement contrée par Gabriel, qui avait prévu toutes les réponses possibles. Le modérateur essaya de ramener le débat sur des questions politiques plus directes, mais Gabriel utilisait chaque opportunité pour renforcer son message.

À la fin du débat, Gabriel se sentait épuisé mais satisfait. Il savait qu'il avait donné le meilleur de lui-même et qu'il avait montré à tout le monde, y compris à Jordan, qu'il était plus fort que jamais.

Après le débat, Gabriel se posa dans sa loge, une vague de regret le submergeant pour tout ce qu'il avait dit. Mais il se rassura en se disant que Jordan méritait ses piques après une telle trahison. Soudainement, la porte de la loge s'ouvrit dans un fracas, faisant sursauter Gabriel. C'était Jordan, furieux.

Gabriel se leva rapidement, son cœur battant la chamade. "Jordan, qu'est-ce que tu fais ici ? Tu dois partir."

Jordan, les yeux brûlant de colère, claqua la porte et la verrouilla derrière lui. "Oh non, Gabriel. Nous allons régler ça maintenant."

Gabriel prit une profonde inspiration, essayant de garder son calme. "Il n'y a rien à régler, Jordan. Ce débat était sur la politique, rien de plus."

Jordan avança d'un pas menaçant. "Vraiment? Alors Tu penses vraiment que tu peux te servir de notre histoire personnelle comme d'une arme et t'en sortir comme ça ?"

"Tu m'as trahi," répliqua Gabriel, sa voix tremblant légèrement. "Je n'ai fait que dire la vérité."

Jordan serra les poings. "Tu as dépassé les limites. Tu as utilisé notre relation pour me détruire publiquement."

Gabriel sentit la colère monter en lui. "Et toi, tu n'as pas dépassé les limites en me trahissant ? Tu as fait pire que moi, En volant mes idées et en les utilisant pour ta propre campagne ? Tu m'as promis que nous traverserions tout ensemble, et tu m'as poignardé dans le dos. Tu m'a utiliser."

Le visage de Jordan se décomposa un instant, laissant entrevoir une douleur profonde. "Je... je sais. Mais je ne pouvais pas me permettre de perdre. Pas après tout ce que j'ai sacrifié."

Gabriel le fixa, les yeux remplis de larmes qu'il refusait de laisser couler. "Et moi alors ? Tu penses que je n'ai rien sacrifié ? Que je n'ai pas souffert ?" Il reprit son sang froid et dit d'un ton plus dur « pars maintenant Jordan, n'oublie qui nous sommes vraiment, des ennemis politiques, nous n'avons rien d'autre a partager que ces débats a la télé. »

Seulement, Jordan ne voulait pas lâcher l'affaire. Il resta planté devant Gabriel, son regard naviguant entre ses yeux et ses lèvres. La tension était palpable, presque insupportable. Gabriel sentit son cœur battre plus vite, ses émotions se bousculant dans sa tête.

Jordan fit un pas en avant, réduisant encore la distance entre eux. "Gabriel, tu sais aussi bien que moi que ce n'est pas fini," murmura-t-il, sa voix douce mais déterminée.

Gabriel sentit une montée de colère mélangée à un désir qu'il essayait désespérément de réprimer. "Ça suffit, Jordan," dit-il fermement, en rouvrant la porte pour inviter Jordan à sortir. "Pars."

Jordan sourit, un sourire qui contenait à la fois tristesse et détermination. "Tu peux me chasser autant de fois que tu veux, Gabriel, mais on sait tous les deux que tu finiras par craquer. Et à ce moment-là, j'aurai gagné."

Gabriel sentit son visage chauffer, de rage et de confusion. "Je ne suis pas un jeu, Jordan. Sors."

Jordan s'inclina légèrement, comme pour se moquer. "Je le sais très bien. Et ce n'est pas un jeu pour moi non plus. Mais je n'abandonnerai pas."

Gabriel ferma les yeux un instant, rassemblant toute sa volonté pour ne pas céder. "Alors tu perdras, parce que je ne reviendrai pas."

Jordan haussa les épaules, mais son sourire ne faiblit pas. "On verra bien."

Finalement, Jordan franchit le seuil de la porte, mais pas sans jeter un dernier regard intense à Gabriel. Il sortit, laissant Gabriel seul avec ses pensées et ses sentiments contradictoires. Gabriel referma la porte avec force, essayant de reprendre son souffle.