𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟕

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Cheikh Tidiane Siacko ,

J'étais rentré aux environs de 2 heure du matin mais je n'ai malheureusement pas eu le temps de dormir à cause des incessibles bruits de téléphone et les vas-et-vient de ma famille.

Vraiment impossible d'avoir un temps de repos dans cette maison.

Après ma douche , je m'habille d'une chemise noire et d'un pantalon de la même couleur. J'enfile ma chaîne et ajoute une touche de parfum avant d'enfiler ma montre et mes lunettes de soleil et de sortir de ma chambre.

En descendant, je remarque les employés aller et venir dans tous les sens. Certains se hâtant pour répondre au téléphone , certains pour préparer -surement pour la énième fois de la matinée - des thé chauds à ma tante.

Depuis l'annonce de l'arrestation de mon oncle , nous sommes harcelés par les journalistes de toutes parts. A croire que c'est nous qui avons commis toute ces atrocités qu'il a faite.

Je ne fais même pas semblant de m'y intéressé déambulant calmement dans les couloirs de ma folle de maison.

Je me rendis dans le bureau de mon grand-père avant d'aller au petit-déjeuner, pour vérifier quelques paperasses. Quelques minutes plus tard , la porte s'ouvre sur Aya.

Une personne qui se trouve sur la 572e place des personnes que je n'avais pas envie de voir ce matin. Ni jamais de la vie.

_ Oh Cheikh , je ne pensais pas te trouver ici. Qu'est ce que tu fais là ? Dit-elle en entrant.

_ J'habite ici.

_ Oh. Euh oui bien sûr je... je suis heureuse de te voir , je pensais pas que tu vivrai ici , sinon si j'avais su tu aurai été la première personne que je serai venue voir après mon retour.

_ C'est bien. Je rajoute sans réellement l'écouter en étudiant mes dossiers.

_ Cheikh, tu te souviens quand on se faisait des sorties , rien que toi et moi. A chaque fois qu'on revenait au pays on voulait profiter d'un maximum de temps l'un avec l'autre.

Je me retiens d'ajouter qu'on était pas exactement rien que tous les deux. Je contracte fortement la mâchoire. C'était vraiment bien quand je ne l'écoutais pas.

_ On pourrais aller à la plage. Ou tu pourrais m'amener faire un tour en moto ? Qu'est ce que tu en dis ?

Lasse , je relève les yeux vers elle.

_ Ferme la porte en sortant.

_ Mais...

_ J'en ai finis.

Sans rajouter autre chose , je retourne mon fauteuil de sorte a être dos à la porte. Seul le bruit de la porte qui claque me fait savoir qu'elle est parti. Parfait bon débarras.

Ensuite je pars je rejoindre les autres pour le petit déjeuner. Les dimanches , les heures sont toujours retardé pour permettre à tous de faire une grasse matinée.

Alors au lieu de 9 heure . Nous prenons le petit déjeuner à 10 h 30.

La salle à manger est décoré de la façon la plus luxueuse qui soit. Elle avait été reconstruite , il y'a deux ans car pour ma mère , l'autre faisait trop "ancienne génération".

Bien sûr je n'étais pas là pour assister à ses incessantes crises de nerfs qu'elle devait passer sur les pauvres employés.

Des lustres arrivant presqu'au niveau de la table , des lumières allant de toutes les parts , en passant par les couverts en or ou en argent. La salle à manger servait de lieu de rassemblement de toute la famille , ce qui nous permettait de nous retrouvons environ deux fois dans la journée , même si ces déjeuners finissaient toujours soit par des disputes entre papa et maman soit de l'un d'entre eux avec moi , ou entre tante Fatima et mon oncle.

Dominos Où les histoires vivent. Découvrez maintenant