Dans son Ombre

Sous Couverture : Le Défi de Siyah

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Musique: positives vibes

      **Quelques semaines plus tard**

Après avoir quitté Moscou discrètement, je me suis repliée dans l'ombre de l'underground, cherchant un moyen de m'infiltrer plus profondément dans les cercles influents qui gravitaient autour de Vadim Varshavsky. Gad m'avait informé de l'existence d'une école de combats clandestine, un lieu où se croisaient les talents les plus dangereux de la région.

Je me suis présentée sous une nouvelle identité, cette fois-ci comme une combattante déterminée à se faire remarquer. L'école était un mélange de brutalité et de discipline, où les règles étaient simples : survivre ou périr. Les entraînements étaient intenses, les combats impitoyables, mais chaque victoire ou défaite était une étape de plus vers mon objectif.

Un soir, lors d'un combat clandestin organisé dans un entrepôt abandonné, j'affrontai un adversaire redoutable, le représentant d'une autre école dirigée par un lieutenant de confiance de Vadim. Il était fort, agile, avec une rage contrôlée dans ses yeux qui trahissait une loyauté inébranlable envers son chef.

Le lieu était chargé d'électricité, les spectateurs en cercle observaient avec une fascination morbide. Je savais que ce combat était plus que physique : c'était une démonstration de force et de volonté, un test pour voir si je méritais ma place dans cet univers impitoyable.

Le combat débuta avec une violence presque palpable. Mon adversaire attaqua en premier, ses coups rapides et précis cherchant à m'intimider. Je ripostai avec une agilité et une maîtrise des arts martiaux qui surprit même les parieurs les plus expérimentés. Chaque coup était méticuleusement calculé, chaque mouvement une danse mortelle entre la vie et la mort.

Malgré mes efforts, mon adversaire était rusé. Il évitait mes attaques avec une aisance déconcertante, reprenant l'offensive avec une force renouvelée à chaque fois que je semblais prendre l'avantage. La sueur perlait sur mon front, mes muscles criaient de fatigue, mais je refusai de céder.

La tension montait à mesure que le combat approchait de son climax. Un coup bien placé de mon adversaire me fit trébucher, me laissant ouverte à une attaque fatale. Mais j'utilisai mon agilité pour rouler sur le côté, évitant de justesse la lame de son pied qui s'abattit sur le sol à l'endroit où ma tête venait de se trouver.

Le public rugissait d'excitation alors que nous nous relevions, épuisés mais déterminés. Mes yeux rencontrèrent ceux de mon adversaire, une lueur de respect mêlée de défi dans son regard. Il savait que j'étais une adversaire redoutable, mais il ne me sous-estimait pas pour autant.

À ce moment-là, je compris que ce combat ne se résumait pas à une simple lutte physique. C'était un test de volonté, un duel d'âmes entre deux individus déterminés à prouver leur valeur dans un monde où seule la force dictait les règles.

Le combat atteignit son apogée lorsque mon adversaire, voyant une ouverture dans ma défense, lança une série de coups dévastateurs. Chaque impact résonnait à travers mon corps, mais je tenais bon, refusant de céder à la douleur qui menaçait de m'engloutir.

Finalement, épuisée et à bout de forces, je me retrouvai à genoux devant lui, mes muscles tremblants de fatigue. Il se tint là, dominant, mais respectueux de ma résistance farouche. Il baissa sa main pour m'aider à me relever, un geste qui, dans cet univers impitoyable, était aussi rare que précieux.

— Tu es forte, mais tu n'es pas prête pour notre monde, dit-il d'une voix rauque, empreinte de respect malgré la compétition féroce.

C'est alors que son regard changea, passant de la victoire à une évaluation plus profonde. Il s'agenouilla devant moi, m'offrant une main pour me relever.