Le voleur d'Alter [Tododeku]

Chapitre、２４

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– On l'a !!

– Mais comment c'est possible ?!

  Toute la ligue était ébahie, et choquée. Il faut dire que mon plan était parti sur une base assez médiocre, mais cet imbécile de Katchan m'avait servi sur un plateau d'argent.

  Mon plan de départ était d'infiltrer la chambre du blond la nuit. Il y avait énormément de pièges à déjouer et c'était un plan qui avait de faible probabilité à aboutir. Mais au final, avant même de commencer à s'attaquer au lycée, Katchan s'était échappé pour une sortie nocturne. Chose qu'il ne fallait pas faire.

  Il préfère toujours désobéir plutôt que de se sentir en sécurité. Enfin, ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre.

– Donne. Je vais le déposer au maître.

Je passe la fiole qui contient le sang de Katsuki. Maintenant il va savoir ce que ça fait d'être faible et sans alter.

  Alors que Shigaraki s'en va, je descends au sous-sol et m'effondre dans mon lit.

  Je sens Shoto s'allonger derrière moi et me tenir fermement dans ses bras. Ça fait un bien fou.

  Depuis le début, les câlins de Shoto me font me sentir bien. Mais depuis qu'on est officiellement ensemble, c'est comme si tout avait changé sans réellement changer. 

– Comment tu te sens ?

  Il s'inquiète sans arrêt pour moi, autant que je m'inquiète pour lui. Il est tellement adorable, comment ai-je pu le négliger pendant un moment ?

– Bien. Extrêmement bien.

  Je me retourne vers lui et lui souris avant que ses lèvres ne viennent attaquer ma joue tendrement.

Sa tête se loge dans mon cou et je passe mes mains dans ses doux cheveux. Sa main vient caresser tendrement mon dos avant que je ne sente ses doigts dessiner des petits rond près de mes omoplates.

– Izuku ?

– Mhm ?

  Je sens sa tête se relever, mais moi je ne bouge pas. Ma position est bien trop confortable pour pouvoir bouger, en plus les caresses de Shoto me donnent envie de dormir.

– Tu le penses vraiment ?

– De quoi ?

– Ce que t'as dit à Bakugo, tout à l'heure ?

Finalement je quitte le confort de ses bras en m'asseyant en face de lui. Si je le pensais ? Je crois que je n'ai jamais autant été sérieux de toute ma vie.

– Tu ne me crois pas ?

  Sa main qui à quitté mon dos se raccroche à la mienne. Ses doigts se mêlent au miens dans une douceur sans nom.