Le voleur d'Alter [Tododeku]

Chapitre、１９

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  Les journaux ne parlaient que de moi. Moi le vilain exilé de Yuei, et le mort du symbole de la paix, avec évidemment les informations que j'ai pu donner. Internet est sens-dessus-dessous. Énormément d'utilisateurs anonymes ont hacké des bâtiments susceptible d'avoir des informations sur All Might.

  Et évidemment, ce qui avait été recueilli traversait le réseaux du Japon entier et même bien plus loin que ça. Tout le monde était désormais au courant de tous les secrets de l'ancien numéro un. Plus rien n'était caché, et mon acte avait entraîné une augmentation des vilains dans l'entièreté du pays.

  Je ne vais pas dire qu'il y avait que des gros groupes qui se sentaient pousser des ailes jusqu'à faire n'importe quoi, mais d'autres groupes de petits vilains sans importance faisaient tout ce qui leur passait par la tête.

  Yuei était sévèrement pointé du doigts, il y avait des rumeurs comme quoi certains élèves avaient été retirés de l'établissement avec ou contre leur gré pour leur sécurité. Je pense surtout que les parents flippaient et qu'ils ont voulu les protéger.

  L'établissement si prestigieux était en train de couler tout doucement. Et ça, c'était fantastique.

– Tu es réveillé depuis combien de temps ?

  Je tourne la tête et croise le regard bicolore de Shoto. Sans attendre, je me glisse dans ses bras au chaud en humant sa douce odeur.

– Pas très longtemps.

  Todoroki à dormi avec moi. Ce n'est pas la première fois que je dors avec lui, mais c'est bien la première fois que je dors dans le même lit, avec lui. Surtout collé comme ça.

  J'étais horriblement gêné au début parce que je n'avais pas l'habitude et le fait que je me sois rendu compte que j'avais bel et bien des sentiments envers lui n'a rien arrangé. J'avais l'impression que 'dormir avec lui' était ambigu, alors qu'il n'y avait rien de spécial.

  Il colle sa tête contre mes cheveux et il entame de douces caresses le long de mon bras avec ses doigts. Son contact me fait frissonner autant qu'il me réchauffe.

  Je ne sais pas si Shoto se rend compte de notre position, là on a juste l'air d'un couple. Loin que ça me dérange bien au contraire, mais j'ai bien peur de me méprendre et que pour lui nous sommes de simples amis.

– Il est quelle heure ?

  Je n'en ai aucune idée, a vrai dire aujourd'hui nous n'allons rien faire en particulier si ce n'est s'entraîner. Mais il me semble que Dabi veut enfin parler à Shoto de son plan contre Endeavor, avec moi évidemment.

  Quand je me suis réveillé en sursaut il y a un bon bout de temps, bien que j'ai dit au bicolore le contraire, il était tard.

– Tard...