Chapitre I

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Tout commença lors d'une soirée de débat télévisé particulièrement intense. Tous deux, épuisés par les échanges vifs, nous nous retrouvions par hasard dans la même pièce attendant des documents. C'était l'un de ces moments rares où les masques tombaient et les personnages publics redevenaient de simples êtres humains.

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J'hésitais avant de prendre la parole pour étouffer le blanc qui nous entourait.

— Tu as bien géré Jordan. Dis-je, esquissant un sourire en coin.

— On se connait ? demanda-t-il, d'un ton sarcastique.

Je levai les yeux, surpris, mais un sourire se dessina sur son visage.

Oh je vois.. tu veux jouer à ça ? D'accord.

— tu te fous de moi jojo, répondis-je en roulant des yeux.

Jordan, un peu surpris par ma familiarité, haussa un sourcil mais ne put s'empêcher de rire doucement.

Mes yeux se sont instinctivement mirent à l'observer.

— Jojo, hein ? C'est bien la première fois qu'on m'appelle comme ça.

J'haussai les épaules, un sourire malicieux aux lèvres.

— Eh bien, il fallait bien que quelqu'un le fasse. Ça rend les choses un peu plus… humaines, tu ne trouves pas ? Et puis tu peux aussi me trouver un surnom comme par exemple.. hum. Gaby ? Dis-je d'un air gêné.

— Gaby ? Dit-il en essayant de ne pas rire.

Trop tard..

— Je rigolais.. c'était une blague.. dis-je d'un air gêné.

Il acquiesça lentement, contemplant cette nouvelle facette de moi qu'il ne connaissait pas.

— Peut-être que tu as raison. On se donne des airs de guerriers, mais au fond, on est juste des humains comme tout le monde.

— Tu dis ça alors que tu es un gros facho.. murmurai-je.

— Tu viens de dire quoi? Dit-il d'un ton plus sérieux.

Je le regardai ensuite baissai les yeux.

Après quelques secondes, je brisai le silence.

— toi. être. gros. facho. Dis-je d'un ton malicieux

— je suis pas un facho. Dit-il d'un air sérieux.

— Non tu n'es pas un facho mais un gros facho. Dis-je en gardant un sourire en coin.

Il sourit en évitant mon regard.

— Tu sais, malgré nos différences, je pense qu'on a plus en commun qu'on le croit.

Je regardai Jordan, intrigué.

— Comme quoi ?

— Comme le fait qu'on se bat pour ce en quoi on croit. On veut tous les deux ce qu'il y a de mieux pour notre pays, même si nos visions sont différentes.

J'hochai la tête, pensif.

— C'est vrai. Peut-être que si on passait moins de temps à se battre et plus de temps à se comprendre, on pourrait accomplir de grandes choses.

Jordan sourit, approuvant de la tête.

— Je pense que ça vaut le coup d'essayer. Après tout, on est tous dans le même bateau, non ? Dis-je.

Nos regards se croisèrent, et pendant un instant, il semblait que les barrières entre nous s'effondraient. C'était un moment de connexion authentique, une rareté dans le monde politique souvent si polarisé.

Quelques instants plus tard, un employé de la préfecture entra dans la salle, interrompant notre échange.

— Messieurs, vos documents sont prêts.

On se leva, remerciant l'employé, mais avant de partir, je me tournai vers Jordan.

— On devrait faire ça plus souvent.. Parler, je veux dire. Peut-être qu'on pourrait trouver un terrain d'entente.

Jordan sourit.

Je sentis un battement au niveau de mon cœur.

Qu'est ce que ça signifie ça..?

— J'aimerais ça. On se revoit bientôt, Gabriel. Dit-il avant de me tourner les talons et sortir.

            To be continued..

Voilà le premier chapitre de la fan fiction Bardella X Attal.. j'espère que vous avez aimé, n'hésitez pas à donner des idées pour la suite de l'histoire !!

Political Love (Bardella X Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant