Chapitre XV

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— Écoutez, hmm.. voyez-vous, monsieur Attal semble avoir accumulé beaucoup de stress, d'angoisse et d'anxiété d'un coup.. ce qui n'est pas bien pour son corps et son cœur. Alors j'aimerai vous demander de faire attention à sa santé si vous voulez bien. Me dit-elle d'un air inquiet.

Je me contentai de hocher la tête, la gorge nouée par la culpabilité et l'inquiétude. L'infirmière me gratifia d'un sourire chaleureux avant de se diriger vers le poste de soins. Je restai un moment dans le couloir, le dos appuyé contre le mur, hésitant à entrer.

Il fallait que je fasse quelque chose. Je ne pouvais pas le laisser se consumer ainsi par le stress et l'anxiété, surtout si j'étais en partie responsable. Inspirant profondément, je retournai dans la chambre.

Gabriel était allongé sur le lit, les yeux fermés, mais je savais qu'il ne dormait pas. Je m'approchai doucement, prenant une chaise pour m'asseoir à ses côtés. Après un moment de silence, je décidai de parler.

— Gabriel, je... Je suis tellement désolé pour tout ça. Je sais que tu m'en veux, et tu as raison. Mais laisse moi au moins une chance de m'expliquer.. dis-je en espérant qu'il accepte.

Il ouvrit les yeux, me regardant fixement. Son regard était plein de douleur, mais aussi d'une lueur de curiosité. Pourtant, il ne dit rien. Le silence s'étira entre nous, lourd et pesant.

— S'il te plaît, parle-moi. Je ne sais pas quoi faire si tu ne me dis rien.

Il détourna le regard, fixant un point invisible sur le mur. Ses lèvres se serrèrent, et je compris qu'il ne voulait pas répondre. La frustration monta en moi, mais je la réprimai. Ce n'était pas le moment de perdre patience.

— D'accord, dis-je finalement d'une voix tremblante. Je vais te laisser tranquille. Mais sache que si un jour tu veux entendre ma version, je suis là.

Je me levai lentement, hésitant un instant avant de quitter la chambre. En franchissant la porte, je me promis de respecter son souhait, tout en cherchant des moyens de l'aider de loin. Parfois, la meilleure chose à faire est de laisser l'autre respirer, de lui donner l'espace nécessaire pour guérir.

Dans le couloir, je croisai l'infirmière qui me lança un regard interrogateur. Je secouai la tête, indiquant que la conversation n'avait rien donné. Elle hocha la tête avec compréhension, puis me conseilla de revenir plus tard, quand Gabriel serait peut-être plus disposé à parler.

Je partis, le cœur lourd, mais déterminé à trouver un moyen d'aider Gabriel à surmonter cette épreuve, même si cela signifiait lui laisser tout l'espace dont il avait besoin.

En sortant de l'hôpital, je décidai que ça ne devait pas se passer comme ça. Je pris mon cellulaire et composai le numéro de Emmanuel.

                              ...

Eh bien tu te décides enfin à m'appeler.. mon petit Jordan.

En entendant sa voix, j'eue des frissons. Une vague d'émotions m'envahissait, la colère, la tristesse et la haine e Mais je ne pouvais pas me permettre de montrer une once de haine.

Ferme la. On doit parler, trouve un moment de libre. Dis-je avant de raccrocher sans lui laisser le temps de répondre.

Quelques minutes plus tard, j'entendis mon téléphone vibrer.

Emmanuel : La semaine prochaine après le débat. Dans la salle de réception, je t'attendrai. À plus mon chou ♡

Il me donne envie de vomir.

                   To be continued...

J'ai reçu trop de menaces dans les chapitres précédents j'ai fais de mon mieux cette fois.. 🙏

Political Love (Bardella X Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant