Chapitre XVII

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Je serrai les poings en entendant son ton condescendant, mais je me forçai à rester calme. Je savais que la moindre réaction impulsive ne ferait qu'empirer la situation.

— Que me vaut l'honneur de ton invitation ? Demanda-t-il d'un sourire narquois.

Il me gonfle déjà.

— Pourquoi tu m'envoies un message comme ça ? Hein ? Dis-je en tentant de paraître le plus calme possible.

— Je sais tous et je te conseille d'arrêter avant qu'il ne soit trop tard. Dit-il d'un ton ferme

— de quoi tu parles..? Demandai-je d'un air inquiet.

Il me regarda pendant quelques secondes et sorti son téléphone. Il me fit signe de m'approcher et de regarder. Je me figea instantanément en regardant ce qui était sur l'écran.

Je me tournais vers lui et l'attrapai par le col. Il se laissa faire tout en souriant.

— D'où.. d'où tu as eu ça ! Supprime ça tout de suite enfoiré ! M'écriai-je tandis que lui, se laissait faire en esquissant un sourire.

— Fais ce que je te dis et je supprimerai. dit-il d'un ton sérieux.

~Pdv Gabriel

j'ai vu Jordan se diriger vers la salle de réception. Tant mieux, c'est le meilleur endroit pour parler sans nous faire interrompre. Je me dirigeai alors vers cette endroit.

En me rapprochant de la salle de réception, j’entendais des éclats de voix. Mon cœur se serra en reconnaissant celle de Jordan. J'accélérai le pas, inquiet de ce qui pouvait bien se passer à l'intérieur.

Lorsque j'ouvris la porte, la scène qui se déroulait devant moi me fit l'effet d'un coup de poing. Jordan tenait Macron par le col. Emmanuel remarqua ma présence en premier, il souria et attrapa le visage de Bardella et l'embrassa juste sous mes yeux. Cette scène me brisa encore plus que je ne l'étais déjà. Les larmes montèrent et ruisselèrent toute seules. Mon cœur me fait encore plus mal.. je me mis à trembler et à me tenir le cœur d'une main. Tandis que l'autre était posée sur le mur, m'aidant à me maintenir debout. Je n'arrivais plus à respirer, j'avais mal.. encore.. une deuxième crise d'angoisse..

~Pdv Jordan

Lorsque je vis Gabriel à l'entrée, son visage déformé par la douleur et les larmes, un froid glacial me traversa.

— Putain ! Dégage enfoiré !! criai-je, le regard plein de dégoût avant de repousser Emmanuel violemment le laissant trébucher en arrière.

— Gaby ! m'écriai-je, courant vers lui.

Il s'effondra presque contre le mur, luttant pour respirer. Son visage était pâle, et son souffle irrégulier.

D'un coup, je me rappelais des mots de l'infirmière..

— Non, non, non... murmurai-je, la panique montant en moi. — Tu fais une crise d'angoisse..!

Je pris son visage entre mes mains, essayant de capter son regard.

— Regarde-moi, Gaby. Respire avec moi, doucement.

Je sentais ses tremblements sous mes mains, son corps se contractant sous l'effet de la crise d'angoisse. Mon cœur se serra, de culpabilité et d'impuissance.

— Inspire, Gaby.. Putain ! Inspire lentement. Expire. Dis-je d'une voix suppliante mais il semblait ne pas m'entendre.

Gabriel continuait à trembler, son souffle irrégulier et saccadé. La panique dans ses yeux me faisait mal. Je savais que je devais faire quelque chose, et vite.

— Gaby, reste avec moi, ne t'évanouie pas..  murmurai-je, mon ton se faisant plus ferme mais toujours tendre. Écoute ma voix. Inspire, oui, voilà... encore une fois. Inspire... expire...

                 
                      To be continued..

Svp c'était déjà prévu dans l'histoire ne venez pas chez moi 🙏

Political Love (Bardella X Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant