Chapitre X

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—Monsieur Bardella, avez-vous une relation amoureuse en dehors du cadre du travail ?

Un silence pesant suivit. Je sentis mon cœur battre plus fort. Jordan sembla hésiter, puis il prit la parole.

— Non, je n'ai pas de relation amoureuse en ce moment, répondit-il, son ton neutre mais avec une légère hésitation que seule quelqu'un le connaissant bien aurait pu détecter.

La journaliste, sentant peut-être qu'il y avait plus à creuser, se tourna vers moi.

— Et vous, Monsieur Attal ?

Je pris une profonde inspiration, sentant le poids de la situation. Les regards de la salle étaient braqués sur nous, les caméras captant chaque micro-expression. Je devais faire attention.

C'est le moment où jamais

—Bien sûr. Dis-je en souriant.

En entendant cette réponse je vis le visage de Jordan se décomposer. Bien fait tu le mérites. Idiot.

— Oh ça commence à devenir intéressant tout ça. Et c'est depuis combien de temps que cela dure si ce n'est pas indiscret?

— et bien cela fait deux semaines depuis que je suis en couple. Dis-je en évitant de croiser le regard de Jordan tout en esquissant un sourire malicieux.

La journaliste hocha la tête, satisfaite de nos réponses, et continua l'interview avec des questions plus centrées sur nos programmes et projets politiques. Cependant, l'air entre Jordan et moi était lourd, chaque réponse étant une lutte pour maintenir notre façade professionnelle.

Finalement, l'interview se termina. La journaliste nous remercia pour notre temps et nous guida hors du studio. À l'extérieur, l'assistante nous dirigea vers une petite salle de repos pour que nous puissions nous détendre avant de partir.

lorsque l'assistante quitta la pièce, Bardella attrapa violemment mon bras me forçant à me lever et me plaqua contre le mur agressivement.

— aie.. M'écriai-je.

— À quoi tu joues ? Me dit-il avec le regard noir.

Oh je vois, ça te fait souffrir hein?

— Monsieur Bardella, lâchez moi. Dis-je d'un ton froid.

Il ne m'écouta pas au contraire il augmente sa prise sur mon poignet.

— Monsieur Bardella, s'il vous plait vous me faites très mal. Dis-je en criant une deuxième fois.

— c'est qui ce connard ? C'est qui hein? Parle vite. Dit-il les yeux fou de rage.

J'esquissai un sourire en coin à l'entente de ces mots.

— Tu me provoques ? Dit-il d'une tonation énervé.

— peut-être. Répondis-je.

— Ne joue pas à ce petit jeu avec moi et dis moi qui est ce fils de pute. Dit-il

Wow.. je ne l'avais jamais vu aussi énervé de ma vie.

— de qui tu parles bordel ?! Répliquai-je.

— De ton amant, putain ! S'écria-t-il.

— qu'est ce que ça peut te faire enfoiré ? On est rien l'un pour l'autre.. c'est toi tu as décidé de mettre fin à notre relation et tu as cru que j'allais t'attendre ? Dis-je avant de le repousser violemment sur le canapé.

— Qu'est ce que ça peut me faire ? Ça me fait mal ! Ça me ronge de l'intérieur.. je ressens de la jalousie en moi.. dit-il avant de baisser le regard.

Attendez..

— Dis Jordan.. ? Dis-je d'une petite voix.
— qu'est ce qu'il ya encore. Répondit-il d'un ton dévasté.
— est ce que.. par hasard... tu.. tu m'aimes ?

Il resta silencieux avant de lever la tête pour me faire face.

— Je pense que c'est le cas..  Murmura-t-il avec un sourire les yeux larmoyant.

                     To be continued..

Voilaaa le chapitre 10 en espérant qu'il vous plaît, je remercie toute les personnes qui ont continué à lire cette fanfiction jusqu'ici !!

Political Love (Bardella X Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant