Political Love (Bardella X Attal)

Chapitre IX

Vers 20h, après un long débat et d'échanges de regards, je me retrouvai seul sur un balcon, cherchant un moment de calme. Les lumières de la ville brillaient en contrebas, offrant un contraste apaisant à l'agitation de la soirée. J'entendis des pas derrière moi et me retournai pour voir Jordan s'approcher. Son visage était impassible, son regard distant.

Ça n'annonce rien de bon tout ca..

— On doit parler, dit-il simplement, sa voix dénuée de la douceur et de la chaleur que j'avais entendue plus tôt.

Je pris une profonde inspiration, cherchant à comprendre ce changement soudain.

— Jord- commençai-je, mais il me coupa en levant le doigt sur ma bouche.

— Je m'excuse mais ce qui s'est passé était une erreur, ne te fais pas d'idées. Je ne voulais pas te faire espérer. dit-il, son ton froid et détaché.

Un pincement au cœur de tristesse et de confusion monta en moi. Comment pouvait-il être si indifférent après ce que nous avions partagé ? Je tentai de trouver les mots justes, mais chaque tentative semblait inutile face à son attitude distante. Après quelques secondes d'hésitation je me lançai.

— j'espère tu te fous de moi ? Après ce qu'on a fait ensemble tu ne vas pas me laisser sur cette excuse bidon ? M'écriai-je.

Jordan resta la immobile, la tête baissé mais il ne me regardait pas. Il s'éloigna sans un mot de plus, me laissant seul sur le balcon, le cœur lourd.

Ne t'inquiète pas Jojo, ma vengeance te fera très mal.

                                 ●●●

Deux semaines se sont écoulées depuis l'incident. Je ne l'ai plus croisé et je ne veux plus le croiser mais malheureusement aujourd'hui, nous avons rendez-vous avec une journaliste.

Je me tenais devant le grand immeuble de la chaîne de télévision, essayant de calmer mes nerfs. La rencontre avec la journaliste était prévue depuis longtemps, et il était impossible d'y échapper, même après ce qui s'était passé avec Jordan. Je pris une profonde inspiration, ajustai ma veste, et entrai dans le hall.

La réceptionniste m'indiqua la salle d'attente. En entrant, je vis Jordan assis sur un canapé, parcourant des documents. Il leva les yeux et nos regards se croisèrent brièvement avant qu'il ne retourne à ses papiers. L'air était chargé de tension, chaque seconde semblait une éternité.

Je détournai le regard et ne lui adressai pas une seule fois la parole.

Finalement, une assistante de la journaliste entra pour nous emmener dans la salle d'interview.

La journaliste, une femme élégante aux cheveux courts et à l'air professionnel, nous accueillit avec un sourire chaleureux. Elle nous fit asseoir devant des caméras, des projecteurs braqués sur nous. Les formalités commencèrent rapidement, et bientôt, nous étions en direct.

Les questions initiales portaient sur nos projets politiques, nos visions pour l'avenir du pays. Jordan et moi répondions avec professionnalisme, chacun d'entre nous évitant

Puis vint une question inattendue, une question qui changea la donne.

— Monsieur Bardella, avez-vous une relation amoureuse en dehors du cadre du travail ?

Un silence pesant suivit. Je sentis mon cœur battre plus fort. Jordan sembla hésiter, puis il prit la parole.

                 To be continued..

Je sais pas mais je veux écrire un avis pour rien dire