Chapitre VII

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— Attends, où est ce que vous m'emmenez, monsieur Bardella.. ? Dis-je en essayant d'échapper à sa prise sur mon poignet.

— suis moi juste. Dit-il d'un ton sérieux.

Sans discuter, je suivis Jordan hors de la salle de débat, le cœur battant la chamade. Nous nous dirigeâmes vers une petite pièce à l'écart, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. Une fois la porte fermée derrière nous, un silence lourd s'installa. Jordan se tourna vers moi, ses yeux cherchant les miens.

— Gabriel, tu t'en souviens. N'est ce pas ? Me demanda-t-il.

Je me mis à éviter son regard et à chercher une excuse.

— Mon..Monsieur bardella, je ne vois pas de quoi vo..vous parlez. Dis-je en bégayant.

— ah bon tu ne vois pas ? Et arrête de me vouvoyer, nous sommes en privé Gaby. Dit-il avant de rajouter.

— Peut être que je devrai te rafraîchir la mémoire.. tu ne penses pas ? Dit-il avant de rapprocher son visage lentement vers le mien.

Comment ça ?

— Monsi... euh. . Jordan, je ne sais vraiment pas de quoi tu parles.. dis-je en évitant un contact visuelle. Je sentis que j'étais devenu aussi rouge qu'une tomate.

Sur ces mots, il me plaqua contre le mur et attrapa mon visage, en me forçant à la regarder dans les yeux, je vis ses yeux se baisser au niveau de mes lèvres. Mon cœur battait la chamade, on aurait dit qu'il était à deux doigts de sortir de ma poitrine. Il s'approcha de moi jusqu'à presque effleurer mes lèvres, ensuite il se recula.

— Alors maintenant, tu t'en souviens, hein ? petit menteur. Dit-il d'un air enjoué.

Il pense pouvoir se jouer de moi ? Ce petit con.

Alors qu'il allait quitter la pièce. j'attrapai sa cravate et la tirai vers moi le forçant à m'embrasser. Je posai mes lèvres sur les siennes et je me reculai juste après avant de dire.

— Quand je vous ai traité de menteur toute à l'heure, vous m'aviez dit que j'étais irrespectueux. Dis-je en esquissant un sourire en coin.

Jordan semblait surpris par mon geste impétueux. Ses yeux étaient grands ouverts, un mélange de surprise et d'anticipation dans son regard. Un sourire joueur étira lentement ses lèvres.

— Tu es vraiment imprévisible, Gaby. Dommage pour toi, je le suis encore plus. murmura-t-il, son ton teinté d'amusement avant de me replaquer contre la porte qu'il ferma à double tour.

Ça devient dangereux..

Jordan s'approcha à nouveau, cette fois avec une lueur d'intensité dans ses yeux. Il aggripa mon visage entre ses mains et m'attira à lui, scellant nos lèvres dans un baiser plus profond et passionné.

Le baiser fut un mélange de désir retenu et d'émotions qui s'entrelaçaient. Je tapotai le torse de Jordan pour lui faire comprendre que je devais reprendre mon souffle. Il comprit et arrêta pour reprendre juste après. Nous étions tous deux emporté par l'atmosphère avant de nous faire couper par des bruits sur la porte.

toc toc toc

Excusez moi pourquoi la porte est fermé ? Il y a quelqu'un ? Dit une voix inconnu.

Jordan et moi nous séparâmes précipitamment,

— Putain. Murmura-t-il d'un ton frustré.

Il lança un regard en direction de la porte, évidemment aussi surpris que moi par cette interruption soudaine.

— Excusez-moi, pourquoi la porte est fermée ? Y a-t-il quelqu'un à l'intérieur ? répéta la voix, insistante cette fois.

          To be continued..

J'aime trop écrire cette fanfiction, c'est trop drôle de m'imaginer les scènes en sachant que ça n'arrivera pas ! Je répète que c'est toujours de l'humour !

Political Love (Bardella X Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant