Je restai figé, les mots que je venais d'entendre résonnaient dans ma tête. Il m'aimait.
Jordan s'avança vers moi, son regard se plongeant dans le mien.
— Je suis désolé. J'ai été un idiot. Je n'ai pas su comment gérer ce que je ressentais pour toi, alors j'ai préféré mettre de la distance entre nous. Mais te voir avec quelqu'un d'autre... ça m'a fait réaliser à quel point tu comptes pour moi.. dit-il avant d'éclater en sanglot.
Je me forçais à combattre l'envie de le prendre dans mes bras. Je déglutis difficilement, tentant de maîtriser les émotions qui menaçaient de me submerger.
— Tu m'as blessé, Jordan. Tu m'as fait me sentir comme un déchet à tes yeux.. que je n'étais rien pour toi. Comment puis-je te faire confiance maintenant ? Dis-je d'une voix brisée.
Il prit une profonde inspiration, ses yeux brillants de sincérité.
— Je sais que j'ai merdé. Et je sais que regagner ta confiance ne sera pas facile. Mais je suis prêt à tout pour te prouver que je tiens vraiment à toi.
Un silence pesant s'installa entre nous, chacun de nous réfléchissant à ce que cela signifiait. Puis, avant que je ne puisse répondre, la porte s'ouvrit brusquement, interrompant notre moment.
L'assistante de la journaliste réapparut
— Excusez-moi de vous interrompre, mais la voiture qui doit vous ramener est arrivée. annonça-t-elle.
Jordan se redressa, reprenant son masque de politicien professionnel.
— Merci, nous arrivons, répondit-il avant de me jeter un dernier regard.
Je le suivis en silence hors de la salle de repos.
— Où voulez-vous aller messieurs ? Nous demanda le chauffeur.
J'allais répliquer mais il était plus rapide.
— Chez moi. Lui dit-il.
— Bien, montez.
Nous montâmes dans la voiture, et le trajet se fit dans un silence tendu. Jordan et moi étions plongés dans nos pensées, pesant les conséquences de tout ce qui venait de se passer.
Arrivé chez lui, lorsque je tentai de parler, il me fit me taire en m'embrassant. Lorsque le baiser commença à devenir intense, il se détacha de moi.
— je.. excuse moi.. Ça.. ça ne se fait pas pour ton amant..
Je me mis à rire.
— qu'est ce qu'il y a.. me demanda-t-il gêné.
— pfff.. Idiot.. je n'ai pas d'amant.. dis-je avant d'éclater de rire.
— C'est toi que j'aime Bardella, tu es mon amoureux. Rajoutai-je finalement.Jordan resta immobile, absorbant mes mots. Ses yeux, encore humides de ses larmes récentes, s'emplirent d'une lueur de soulagement et de bonheur.
— Vraiment ? Tu n'as personne d'autre ? dit-il, sa voix tremblant légèrement.
Je hochai la tête, un sourire naissant sur mes lèvres.
— Vraiment. C'était juste une réponse pour me venger un peu de toi, pour te faire comprendre ce que j'ai ressenti quand tu m'as rejeté.
Jordan laissa échapper un rire nerveux, puis me serra dans ses bras, son étreinte forte et rassurante.
— Je suis désolé, Gabriel. Vraiment désolé. Je ferai tout pour que tu me pardonnes. dit-il en me regardant dans les yeux.
— On verra, répondis-je avec un sourire taquin. Mais d'abord, prouve-moi que tu es sincère.
Il hocha la tête vigoureusement, déterminé.
— Je ferai tout ce qu'il faut.
Nous restâmes ainsi, enlacés, pendant ce qui sembla être une éternité. Le poids des malentendus et des blessures passées commençait lentement à se dissiper, remplacé par une promesse de réconciliation et de renouveau.
— Allons à l'intérieur, proposa Jordan finalement. Nous avons beaucoup à discuter, et je veux te montrer que je suis sérieux.
Je le suivis à l'intérieur de son appartement, mon cœur battant d'excitation et d'anticipation. Nous nous installâmes sur son canapé, et il prit ma main dans la sienne.
— Je veux tout recommencer, Gabriel. Oublier les erreurs passées et bâtir quelque chose de solide et de vrai entre nous. dit-il
— Ça prendra du temps, Jordan. Et il faudra que tu sois patient. Mais je veux essayer aussi. répondis-je, serrant doucement sa main.
Il hocha la tête, un sourire sincère étirant ses lèvres.
— Merci. C'est tout ce que je demande. Me dit-il avant d'attraper mon visage mais il hésita à m'embrasser.
— je peux ? Demanda-t-il d'un ton hésitant.
— mais pourquoi tu demandes l'autorisation.. dis-je en rougissant.
Il esquissa un sourire avant de répliquer.
— je peux ou pas ?
— fais ce que tu veux. Dis-je, tentant de cacher mes joues rouges.— Tu sais tu es mignon quand tu rougis. Dit-il d'un ton amusé.
— embrasse moi et ferme la, Jordan.
— À vos ordre, monsieur le Premier ministre.
— hmmm, en fait j'ai une meilleur idée.. Et si on allait dans ma chambre ? Me demanda-t-il d'un ton rempli de sous-entendus.
— pourquoi pas? Répondis-je sous le même ton.
To be continued..
Finalement je crois je vais continuer une suite :))
VOUS LISEZ
Political Love (Bardella X Attal)
FanficDans un Paris animé par les débats politiques, Jordan Bardella, figure montante du Rassemblement National, et moi, Gabriel Attal, prometteur porte-parole du gouvernement, nous croisions souvent dans les couloirs de l'Assemblée Nationale. Notre rival...