Chapitre XVIII

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Je commençai à synchroniser ma respiration avec la sienne, espérant qu'il suivrait mon rythme. Peu à peu, son souffle devint moins saccadé. Sa main, qui agrippait désespérément mon bras, commençait à se relâcher.

— C'est bien, Gaby. Continue comme ça, dis-je en essayant de garder mon propre calme.

Peu à peu, la crise d'angoisse de Gabriel se calma, et il se laissa glisser doucement contre le mur, reprenant son souffle. Je m'assis à côté de lui, passant un bras protecteur autour de ses épaules. Je pris sa tête et la déposai contre mon torse.

Macron, toujours assis par terre, nous observait d'un regard méprisant. Mais à cet instant, il n'avait plus aucune importance pour moi. Seul Gabriel comptait.

— On doit partir d'ici, dis-je finalement. Cet endroit ne fait que te stresser davantage. Et aussi j'ai beaucoup à t'expliquer. Quand à toi, dis-je en direction de Emmanuel. — Enfoiré.. tu ne t'en sortiras pas.. sache le.

— Ohohoh.. je ne pense pas que tu sois en position de me menacer. Mon petit jordy~ dit-il avant de rajouter. — N'oublie pas, arrête ou tu le regretteras. Je te le dis ici et maintenant. Ce sera ma dernière prévention. Dit-il avant de se lever et de tourner ses talons.

Finalement, nous sortîmes de la salle, je portais gabriel sur le dos alors sur le chemin, beaucoup de personnes présentes se sont inquiétés sur son état. Bien sûr, je les ai rassuré en leurs disant que tout allait bien et que je gérais la situation.

En sortant du bâtiment, l'air frais de l'extérieur nous enveloppa, offrant un moment de répit.

— Allons chez moi ce soir, dis-je à Gabriel. Tu ne devrais pas être seul et puis, on en profitera pour mettre les choses au clair.

Il ne répondit pas, mais je pris ça pour un affirmatif.

Nous prîmes un taxi et arrivâmes rapidement chez moi. Une fois à l'intérieur, je préparai une tisane pour Gabriel et nous nous installâmes dans le salon.

— Gaby, à propos de ce qui s'est passé, dis-je doucement.

Il soupira, le regard dans le vide avant de se tourner vers moi.

— Jordan, je veux tout arrêter. Dit-il finalement.

Les mots de Gabriel tombèrent comme une enclume sur mon cœur. Je le regardai, cherchant à comprendre la profondeur de sa douleur.

— Tout arrêter ? Qu'est-ce que tu veux dire, Gaby ? murmurai-je, essayant de contenir mon angoisse.

Gabriel prit une profonde inspiration.

— Je veux dire... cette relation compliquée, tout ce qui me cause cette douleur constante. Je ne peux plus continuer comme ça, Jordan. L'amour et la politique.. ce sont deux choses loin d'être compatibles. Dit-il d'une tonation remplie de douleur.

Je sentis une panique sourde monter en moi, mais je savais que je devais rester calme pour lui.

— Gaby, je comprends mais abandonner tout ne résoudra pas tes problèmes. Parle-moi, dis-moi ce que je peux faire pour t'aider.

Il secoua la tête, ses épaules tremblant sous l'émotion.

— Laisse moi d'abord m'expliquer ! Et à partir de ce moment j'accepterai toute décision que tu feras.. juste une chance.. je t'en supplie. Dis-je d'une voix tremblante.

                   To be continued..

J'ai essayé de modifier le maximum possible les prochains chapitres... alors svp ne venez pas chez moi encore..

Political Love (Bardella X Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant