Chapitre XIII

456 26 31
                                    

Je restai debout quelques instants, essayant de calmer les battements frénétiques de mon cœur et de retrouver une certaine contenance. Les yeux de Bardella me fixaient. Un silence pesant régnait dans la pièce.

— Je pense qu'il est temps que je parte, dis-je finalement, ma voix à peine plus qu'un murmure.

Il ne répondit pas.

Je ramassai mes affaires rapidement, essayant de ne pas croiser son regard. Alors que j'ouvrais la porte pour partir, il se rapprocha de moi. Il hésita avant de parler mais finit par se lancer.

— Il.. se fait tard.. Tu..tu ferais mieux de rester cette nuit.. dit-il en évitant de croiser mon regard.

Je voulais l'ignorer mais je décidai quand même de lui répondre.

— peu importe, murmurai-je avant de sortir et de fermer la porte derrière moi

Il n'a pas cherché à me retenir, même si j'aurai aimé qu'il le fasse. Il n'a pas cherché à s'expliquer même si je sais que quoi qu'il me dise, je ne l'écouterai pas.

Une fois dehors, l'air frais de la nuit me frappa, m'aidant à dissiper un peu de la douleur qui régnait dans mon esprit. Je marchai sans but précis. Lorsque j'arrivai dans un parc, je décidai de m'asseoir sur un banc pour pouvoir souffler un peu.

Mon cœur battait à un rythme effréné, chaque pulsation résonnant avec une douleur aiguë. Je me sens paralysé, incapable de comprendre pleinement ce qui vient de se passer. Les larmes montent, brûlantes et incontrôlables, dévalant mes joues sans que je puisse les arrêter.

Tout semblait irréel, comme un cauchemar dont je ne parvenais pas à m'éveiller. Je revoyais son visage, son sourire, ce moment éphèmere où je croyais que nous étions heureux, et maintenant, tout cela semblait être une illusion cruelle. La trahison est un coup de poignard, planté si profondément que j'en ai le souffle coupé.

Je me sens submergé par un flot d'émotions contradictoires, la colère, la douleur, l'incompréhension. Pourquoi ? Pourquoi m'a-t-il fait ça ? Je cherche des réponses, mais tout ce que je trouve, c'est un abîme de désespoir. Chaque pensée tourne en boucle, m'entraînant dans une spirale de souffrance.

J'ai envie de hurler, mais je suis figé, incapable de parler. C'est comme si le temps s'était arrêté, me laissant seule face à cette réalité insupportable. La personne avec qui je voulais finir ma vie et en qui j'ai placé confiance m'a trahie, je me sens brisé, perdu.

Il y a seulement quelques minutes, ma vie avait encore un sens. Maintenant, je suis plongé dans une obscurité totale.
Je savais que cette histoire n'était pas terminée. Les questions tournaient encore dans ma tête, et malgré la douleur de la trahison, une partie de moi espérait toujours que Bardella disait la vérité.

D'un coup je sentis une douleur au niveau de mes poumons, je n'arrivais pas à respirer correctement. J'ai mal, je suffoque, les larmes coulaient en abondance. Je me mis à paniquer lorsque cette douleur s'est intensifiée. Je ne peux pas respirer, je hurlai de douleur. Ça fait mal, beaucoup trop mal. J'étais en pleine crise.. d'angoisse. La douleur était tellement intense qu'au bout de quelques secondes je tombai sur le sol et puis.. Plus rien.

                 To be continued...

Political Love (Bardella X Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant