Chapitre XVI

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~Pdv Gabriel

Je sors aujourd'hui de l'hôpital. À vrai dire, ça ne fait que depuis deux jours que je suis là. Deux jours qui m'ont semblé une éternité, entre les examens médicaux et les moments de silence, lors des visites de Jordan. Ça n'a pas été facile.

Alors que je m'habillais pour partir, l'infirmière entra dans la chambre.

— Vous allez mieux, monsieur Attal ? demanda-t-elle avec un sourire encourageant.

— Oui, merci, répondis-je en essayant de paraître convaincant.

Elle me donna quelques recommandations pour les jours à venir, des conseils pour gérer le stress et l'anxiété. Je l'écoutai distraitement, mon esprit déjà tourné vers ce que je devais faire ensuite.

En sortant de l'hôpital, je me sentis un peu plus léger, mais toujours rongé par mes pensées. Le soleil brillait, mais je ne pouvais pas en profiter pleinement. Alors que je rentrais chez moi, je sentis mon téléphone vibrer. Je vis son nom s'afficher sur l'écran. Une douleur aiguë me traversa la poitrine.

Hésitant un instant, je finis pas raccrocher.

J'ai besoin de temps pour moi. Je ne veux pas encore lui faire face, je sens que je ne tiendrai plus si on venait à se parler. Malheureusement, je ne pourrai pas l'éviter éternellement puisqu'il y a un débat dans cinq jours.

Je passai les jours suivants à essayer de me préparer mentalement. Chaque fois que je pensais à lui, une douleur sourde m'envahissait, mais je savais que je devais affronter cette situation pour avancer.

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~Pdv Jordan

Le jour du débat arriva plus vite que je ne l'avais imaginé. Mon esprit était en ébullition. Je savais que je devais lui parler, chercher à m'excuser et essayer de réparer les dégâts que j'avais causés, mais la peur qu'il me rejette me paralysait.

En arrivant à l'émission, je cherchais Gaby du regard. La salle était remplie de monde, mais pour moi, elle était vide sans sa présence. Lorsque je le vis entrer, une vague d'émotions me submergea. Il avait l'air plus pâle, plus fragile, et je sentis une culpabilité écrasante m'envahir.

Lors du débat, je faisais tout pour avoir un contact visuelle avec lui mais en vain. Soudain, une question inattendue fut posée par le réalisateur de l'émission.

— Monsieur Attal, il y a une question qui est énormément posé par quelques citoyens français.. Est-ce qu'en dehors du travail, vous et monsieur Bardella êtes proche ? Demanda-t-il d'une tonation curieuse.

~Pdv Gabriel

La question resta suspendue dans l'air, créant un silence momentané alors que tous les regards convergèrent vers moi, attendant ma réponse. Mon cœur battait la chamade, je ne sais pas quoi répondre..

Je pris une profonde inspiration, mes yeux rencontrant ceux de Jordan pour la première fois de l'émission. Il semblait tendu, anxieux, mais son regard semblait rempli d'espoir.

— Jordan et moi sommes de simple étranger en dehors du cadre du travail. répondis-je enfin, choisissant mes mots avec soin. Nous avions une relation professionnelle devant les caméras mais derrière, nous n'avons pas de relation personnelle. Dis-je finalement en faisant attention à paraître le plus serein possible.

Ma réponse fut accueillie par un murmure dans l'audience, et je sentis Jordan détourner son regard, comme si mes paroles avaient creusé encore plus le fossé entre nous. Cependant, c'était la vérité que je devais exprimer, même si cela était douloureux.

— Monsieur Bardella, affirmez-vous cette réponse ? Demanda le réalisateur en se tournant dans la direction de Jordan.

Je remarquai que cette question le fit sursauter, il hésita un instant mais répondit par l'affirmative.

Le reste du débat se déroula dans un échange sur la politique et les programmes proposés mais mon esprit était ailleurs. Je luttais pour rester concentré. C'est décidé, après le débat. Je vais aller clarifier les choses avec lui.

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~Pdv Jordan

Le débat touche à sa fin, et c'est maintenant le moment redouté de la rencontre avec Macron. Je me fraye un chemin à travers la foule jusqu'à la salle de réception où il est censé m'attendre. Arrivé devant la porte, je prends une grande inspiration avant de l'ouvrir. Comme prévu, il est là, assis sur une chaise, son téléphone à la main.

— Ah, te voilà mon petit chéri. Dit-il d'un expression malveillante.

                  To be continued..

Peace and love surtout ahah..!

Political Love (Bardella X Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant