Chapitre VIII

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Jordan jeta un coup d'œil rapide autour de la pièce, à la recherche d'une issue potentielle. Voyant qu'il n'y avait pas d'autre choix, il s'approcha de la porte et l'ouvrit prudemment, révélant un jeune homme aux cheveux bouclés qui travaillait dans l'équipe de soutien technique du débat.

— Oh, pardon, monsieur Bardella, monsieur Attal, je suis désolé de vous déranger, J'espère que je n'ai pas interrompu une discussion de travail..? balbutia-t-il en baissant les yeux.

Jordan leva une main pour apaiser ses inquiétudes.

— Ce n'est rien. Nous étions juste en train d'organiser nos futurs programmes. Merci de ta diligence.

Il hocha la tête rapidement, visiblement soulagé, et retourna à ses tâches. Jordan referma la porte derrière lui, puis se tourna vers moi avec un sourire taquin.

— Où en étions-nous ? murmura-t-il, ses yeux pétillant d'une lueur espiègle.

Je sentis une chaleur monter à mes joues, mais cette fois-ci, ce n'était pas uniquement de gêne. Le regard de Jordan était intense, comme s'il brûlait d'une passion contenue qui n'attendait qu'à être libérée. Je m'approchai de lui, captivé par cette énergie qui semblait électriser l'air entre nous.

— Jordan... murmurai-je, ma voix à peine audible.

Avant que je puisse terminer ma phrase, il m'attira de nouveau à lui, enfermant nos lèvres dans un baiser encore plus fougueux que le précédent. Cette fois-ci, il n'y avait plus de retenue, juste un désir brûlant et une connexion intense qui nous enveloppaient. Mes mains s'enroulèrent naturellement autour de son cou, nos corps se rapprochant instinctivement l'un de l'autre. J'enroulai mes jambes à sa taille. Et lui, il mit ses mains sous mon bassin pour pouvoir soutenir mon poids. Je gémis instinctivement au contact de ses mains.

Je me sentis gêné et je ne savais plus où me mettre quand à lui, il se metta à rire avant de reprendre.

Pendant un moment, tout le reste semblait disparaître. Il n'y avait que nous, perdus dans le tourbillon de nos émotions et de nos désirs mutuels. Chaque contact, chaque caresse, renforçait cette connexion brûlante de désir et vibrante entre nous.

Mais soudain, un énième bruit à la porte venait déranger notre moment intime. Nous nous séparâmes une nouvelle fois, nos visages rougis par l'embarras, pour faire face au même homme de toute à l'heure qui se tenait là, visiblement mal à l'aise.

— Je suis vraiment désolé de vous déranger encore une fois, mais le débat va reprendre dans quelques minutes, dit-il.

Jordan et moi échangions un regard rapide. Je pris une profonde inspiration pour retrouver mon calme.

— Merci, monsieur. Nous arrivons tout de suite, répondis-je avec autant de calme que possible.

Il hocha la tête et quitta la pièce en vitesse. Jordan et moi restâmes un moment silencieux, cherchant à reprendre nos esprits après cette intense parenthèse.

— On devrait y aller, finit par dire Jordan doucement, ses yeux rempli de gêne.

Je hochai la tête en silence.

                                ●●●

Nous avons passé le reste de l'heure à nous lancer des regards et gênés et des petits sourire en coin.

Putain.. c'est la merde... je n'arrive pas à cacher mes sentiments et lui n'arrive pas à cacher son désir. Connaissant la population française, ils vont faire des edits et des montages sur nous.. même si personnellement ça ne va pas trop me dérangé mais pour Jordan.. Bref n'y pense plus Gabriel !

                   To be continued..

Je voulais trop rajouter ça dans mon histoire pardon population..
J'espère que vous aimez la suite et que vous n'êtes pas trop déçus !

Political Love (Bardella X Attal)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant