Wild Secrets [ Boy's Love ]

Chapitre 68

Point de vue de Tyler

— Espèce de petite merde. Venait-il de me cracher à la figure

J'étais ahuri par ce que je venais d'entendre.

— Pardon ? Pour qui est-ce que vous vous prenez pour m'insulter gratuitement ?

— Tout ça, c'est ta faute.

— En quoi est-ce de ma faute si on vous a interdit l'accès ? Si vous avez eu des actes répréhensibles vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous-même.

— Espèce de sale homo ! C'est toi qui as gâché la vie de mon fils !

Une odeur d'alcool émane de lui.

Il avait préféré se bourrer la gueule hier soir plutôt que de venir à l'hôpital ?

— Si vous êtes déjà dans son entourage, je n'ai pas besoin de faire quoi que ce soit pour lui gâcher la vie. Vous le fait déjà très bien tout seul. Vous êtes un père indigne.

Semble-t-il qu'il soit énervé par ma réponse. Il allait me porter un coup.

Si je le laisse me toucher en premier, je peux plaider légitime défense non ?

— Comment une maladie merdique de l'humanité comme toi pourrait dire...

Sans que je m'y attende une femme arrive et le tire par l'épaule ce qui fait qu'il se retourne.

Il se prend une gifle phénoménale par une grande dame aux cheveux roux.

J'ouvre grand les yeux et la bouche tellement je ne m'y attendais pas.

— Ça, c'est pour ce que tu as fait hier ! Espèce de malade ! Je t'avais dit de ne pas venir ! Hurle-t-elle

— Amélie !

Il n'a pas le temps d'en placer une que l'autre personne qui se trouvait derrière la dénommée Amélie lui met une magnifique droite dans le nez.

— Ça, c'est pour avoir tenté de tuer mon fils ! Connard !

— Hein !? Maman !?

Je n'en croyais pas mes yeux.

Le père de Bryan se met à saigner du nez.

La scène était irréaliste.

Il se prend un autre coup.

— Et ça, c'est pour l'avoir insulté ! Espèce d'être insignifiant ! Seriez-vous dépourvu de ne serait-ce que d'un pourcentage d'intelligence !? Cris ma mère

Elle continuait de le frapper.

Déjà qu'il était pas mal éméché il n'arrivait pas à suivre.

J'étais impressionné.

— Un oiseau aurait-il déféqué dans votre tête lorsque vous étiez jeune vous empêchant de réfléchir correctement aujourd'hui !?

Je pouffe de rire.
J'étais bien le fils de ma mère.

Pendant qu'elle le faisait capituler en utilisant maintenant son sac à main, je réalise que personne n'arrive pour intervenir.

Nous étions dans un hôpital donc les bagarres ne devraient pas être possibles.

Même si nous étions dans la partie "privilégiée" de l'hôpital

— Heu non pas que le spectacle ne me réjouisse pas, mais vous ne l'arrêtez pas ? Demandais-je à l'un des vigiles.