Wild Secrets [ Boy's Love ]

Chapitre 71

Point de vue de Tyler

Le dos contre la porte, je réfléchis à ce qu'il c'était passer.

— Mais quel idiot ! J'ai pris trop la confiance moi ! Comment je lui ai parlé !? C'est la maman de Bryan en plus !

Je viens secouer mes cheveux dans tous les sens avec mes mains.

— Je ne suis qu'un jeune de vingt ans, je ne vais pas lui apprendre la vie tout de même ! Holalala, j'espère qu'elle ne me détestera pas...

Je me tapote les lèvres.

— Tu as trop parlé imbécile. Imbécilité...

Pendant que je me grondais moi-même, je viens m'installer sur une chaise que j'installe aux côtés du lit de Bryan.

Je soupire.

Je l'observe un moment avant de passer ma main dans ses cheveux couleur corbeau.

— Ne t'en fais pas, ta mère va bien. Elle veille sur toi à ça manière, j'imagine. J'espère que tu ne lui en voudras pas, elle doit avoir ses raisons.

De ses cheveux, ma main se pose sur sa joue droite.
Je me contente de l'observer et malgré moi, j'ai les larmes aux yeux.

— Devrais-je te quitter aussi ?Définitivement ?

Il s'est passé beaucoup de choses ces derniers temps. C'est épuisant et dure émotionnellement.

— Je ne sais plus ce que tu représentes réellement à mes yeux Bryan. Dis-je en chuchotant.

J'ai besoin de réfléchir.

Point de vue de Charlie

J'étais dans les bras de cette femme que je ne voyais plus que virtuellement depuis quatre ans.

Son odeur de fleur d'oranger m'avait manqué.
J'avais l'impression d'être dans l'un de mes rêves ou elle apparaissait sans cesse.

— Maman c'est bien toi hein ?

– Oui, je suis désolé de t'avoir laissé tout ce temps...

Sa voix n'a en rien changé.

— Laisse-moi te regarder. Dit-elle

Elle saisit de ses mains mon visage en coupe.
Je ne devais ressembler à rien à pleurer autant.

Mais j'étais si apaisé de la voir pour de vrai.
La savoir auprès de moi me semble irréel.

— Je suis désolé Charlie. Tu m'as tellement manqué.

— Tu m'as manqué aussi.

Elle me prend à nouveau dans ses bras.

Elle continuait à se confondre en excuses un bon moment.

Mais maintenant vu la situation, je comprends bien qu'elle ne pouvait rien me dire.

— Je savais que tu me mentais. Commençais-je

Elle m'écarte doucement d'elle pour me regarder.

— Tu savais ?

— Oui. J'ai bien vu que les photos étaient modifiées. Et puis elles commençaient à se ressembler.

Ma mère travaillait dans le monde du spectacle. Elle était allée à l'étranger pour quelques représentations pour une pièce de théâtre sur plusieurs mois.

Je ne la voyais que par appel vidéo.

Ensuite au lieu de rentrer, elle m'annonce qu'elle a été repérée pour tourner dans un film qui ferait d'elle une célébrité.