Wild Secrets [ Boy's Love ]

Chapitre 72

Point de vue de Bryan.

J'avais ouvert les yeux sur un plafond blanc.
J'ai eu du mal à émerger il m'a fallu quelques instants pour que tout me revienne en tête.

Un véritable cauchemar.

J'ai tenté de quitter mon lit précipitamment, mais une douleur à l'abdomen me prit. Alors, je me suis sagement réinstallée dans le lit.

J'ai appuyé sur l'un des boutons pour prévenir le corps médical.

Tout s'est enchaîné assez rapidement.
Les médecins m'ont fait passer une série de tests et m'ont posé plein de questions.

J'allais bien, mais il fallait que je me repose beaucoup et qu'ils gardent un œil sur la cicatrisation de la plaie.

J'avais eu beaucoup de chance.

Honnêtement ce n'était pas ce qui me préoccupait.
Si j'avais ouvert à nouveau les yeux, c'était que j'étais encore vivant alors que je me pensais déjà mort donc ça va.

Là ce que voulait savoir ce qui était arrivé pendant que j'étais inconscient. Trois jours après l'attaque.

J'ai insisté pour avoir des réponses.
Mais j'avais peur de savoir.

Mais qui sera présent pour me les donner ?

Mon frère me déteste, mon géniteur est un grand malade, ça fait bien longtemps que je n'ai plus de maman.

Tyler, au moins il doit aller bien, mais maintenant notre histoire est à qualifier au passé. Avec tout ce que je lui ai fait et dis je m'y étais préparé.

Charlie ?

Je soupire.

Je coupe contact avec lui pour ne pas avoir à lui raconter après ça j'ai eu le culot de l'appeler pour m'aider avec Tyler.

Est-ce qu'il est toujours en colère ?

Je suis seul enfaite, comme avant...

On frappe à ma porte avant d'entrer.

Je reste la bouche entre ouverte en voyant de qui il s'agissait.

Il se met à pleurer légèrement.

— Tu es réveillé... Chuchote-t-il

— Oui

C'était Tyler.

Sans que je m'y attende il m'avait déjà pris dans ses bras. Je suis enveloppé de sa chaleur et de son odeur qui me manquait.

Les larmes me montent aux yeux.

Je ne réalisais pas qu'il était bien là auprès de moi. Qu'il pouvait encore, même après tout ça, s'inquiéter pour moi.

Je lui caresse le dos pour le calmer.

— Je vais très bien.

Son inquiétude ne sera que temporaire après, plus rien ne nous relira et la fin de notre relation sera la nouvelle réalité.

Il se redresse pour s'assoir au bord du lit. Il essuie ses dernières larmes.

Nous ne nous adressons aucun mot.
C'était le vide complet.

— Je suis rassuré que tu ailles bien. Finissais-je par dire.

— C'est plutôt ma réplique. Je suis content que tu te sois réveillé et que le pire soit évité.

À nouveau un silence de malaise s'installe.

— Merci Bryan.

— Je suis désolé.