Wild Secrets [ Boy's Love ]

Chapitre 74

Point de vue Tyler

Nous étions restés dans cette position même après qu'il se soit calmé. Il n'avait toujours pas dit un mot et il finit par s'endormir.

Personne ne nous avait dérangé.

Je lui caresse la joue sur laquelle était posé un pansement surement dû à l'impact d'un éclat de verre.

Je passe une main ses cheveux couleur corbeau qu'il tenait de sa mère.

Il semblait être plus apaisé.
Le pauvre son enfance ainsi que son adolescence n'ont pas été de tout repos.

Mais bientôt, il en verra le bout.

— J'essayerai de faire en sorte que tu sois heureux. Dis-je en chuchotant avant de lui faire un bisou sur la tête.

— Alors ne vient pas seulement me voir quand je dors s'il te plaît. J'ai besoin de te voir aussi. Je suis désolé. Vraiment, je suis désolé.

Je suis surpris qu'il se soit réveillé à ce moment-là. Heureusement que je ne disais pas autre chose.

Il avait déclaré tout ça la tête toujours contre mon torse.

— De quoi tu t'excuses encore ?

— De t'avoir forcé la main pour venir. Charlie m'a dit que tu ne voulais pas...

Il resserre son étreinte.

— Hum pardon si ça t'a blessé. Je ne voulais pas qu'on se parle, c'est vrai, mais, je pense que ça ira. Oui ça devrait aller maintenant.

Je continuerais à mettre de l'ordre dans ma tête et tout ira pour le mieux. On ira de l'avant.

— C'est vrai ? Ne te sens pas obligée d'être avec moi parce que je suis dans un moment de faiblesse.

— C'est le contraire. Je veux être présent justement puisque tu vis des choses difficiles alors si ma présence peut t'apaiser raison de plus d'être là.

Un soupir de soulagement s'échappe de ces lèvres.

— Donc, tu veux bien rester dans mon entourage ?

Sa voix était craintive.
Même s'il s'est détaché de sa famille cela doit faire très mal.

— Ça me ferait bien trop de mal si tu n'es plus là...

Il me fendait le cœur.

— Je suis désolé d'être égoïste.

— Je serais là pour toi.

Il redresse la tête, nos regards se croisent.
Ses yeux n'indiquaient que de la tristesse et de la culpabilité.

— Merci.

Je lui fais un sourire.

— Je suis vraiment désolée pour avoir parlé...

Je lui couvre la bouche avec ma main dans la panique.

Qu'est-ce que je pouvais lui dire ?

Ce n'est pas grave ? Ça l'était pour moi.
Que j'oubliais ? Non plus je recommencerai à trop réfléchir. Certes, j'ai les idées plus claires, mais pas le cœur plus léger.

Il se contente de m'observer.

— Attend comment tu sais que je venais te voir quand tu dormais si tu dormais ?

Bryan pouffa légèrement de rire.

— Oh Mathieu ce traître, il l'a réellement fait.

Je lui libère la bouche.