Rien n'a changer

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Ce matin, je concentrais tout mes efforts à ne plus penser à ce rêve et à ma frustration étonnante d'en être sorti.

J allais nourrir Volta, mon petit amour.

Puis je me precipitais sous la douche, une douche brûlante, laissant ma peau rouge et fumé, je me souviens, de quand j'étais petit, j'adorais manipuler la fumé qui sortai de mon corps après un bain chaud ah ah. Seulement avec le temps, nous grandissons, la fumer n'est plus la seule chose que l'on veut contrôler...ça vie, ces amours, sa vie professionnelle mais aussi ses émotions..., l'eau ruissellée sur mon corps, la chaleur intense que je sentais me détendais. Puis mon moment de plaisir fini, je m habille comme d'habitude, un smoking bleu et j'arrange mes cheveux pour ne pas les laisser tomber sur mon visage.

Ma routine journalière était de ne pas déjeuner le matin car je n'avais pas faim, de me rendre à l Élysé et de faire mon boulot de premier ministre. Cela me prenait beaucoup de temps, et j'en avais besoin, pour ne pas...ne pas sombrer, ne pas couler encore plus sous l'océan de pleurs interdits, de choses non ditent et de traumatismes enfouient... Pour la pause midi, j'allais manger dans un petit café, seul...et éternellement je le serai...Stephan...mon ex, avait réussi à retournait beaucoup de mes collègues contre moi. Notre séparation a été brutale, des disputes, des humiliations publics...mais c'était moi le méchant et c'est lui qui étais parti, autant vous dire que la vérité était plutôt dure à avalée ! Puis ma pause déjeuner terminée, je retourne à l Élysé continuer mes affaires.

Ce jour là, Marine lepen avait envoyé son petit protéger pour une affaire de dossiers à rendre. Je n'avais aucune envie de le croiser aujourd'hui, alors j'allais rester dans mon bureau et...

DRIIIIIIIIIIIIING

Je ne peux pas penser tranquillement décidément, bon je dois répondre à l'appel.

- Oui Gabriel attal, que puis je pour vous ?

- Mr attal comment allez vous ?
Cette voix...c'était.. MAIS NAN C EST PAS POSSIBLE !

-Mr bardella ( dis-je d'un ton blazer ), que puis je pour vous ?

- Je voudrai savoir, les documents, on m'a dit de vous les apporter, mr Macron m'envoie à votre bureau. Je voulais savoir si vous y étiez, et si cela vous importunez que je passe vous donner ces dossiers ?

Je dois réfléchir à ce que je vais répondre...MAIS NAN JE LE FAIT RENTRÉ ET LUI MONTRE QUI EST LE PLUS FORT !

- Mr Bardella, je suis présent et je n'ai aucune raison d'être importuner par vous...enfin je veux dire, j'ai du travail mais je peux prendre 3 minutes pour vous reprendre des dossiers si il le faut.

Je suis content je ne perd pas la face contre lui.

- Bien Mr Attal, mais pourrai-je rester un peu ?
Demanda til d'une voix ambiguë.

OK GABI, FOOOOOOOUH ! Tu peux le faire, allez !

- Hum, laissez moi regarder mon agendas...(reprenant le contrôle de ma voix ), vous savez quoi oui, si vous voulez mais je ne sais pas ce qu'il pourrai y avoir à dire de plus.

- Nous verrons cela ensemble, bon j'arrive d'accord.

- OK à tout de suite.

Bon en attendant je fais un petit tour sur tiktok, les couloirs à l elyse sont longs ...
...
...
C EST QUOI CAAAAAAAAAAAA !
NAN MAIS JE REVES !
Reprend ton calme Gabi, je sentais mon cœur s'accélérer au vu de c'est édits de notre dernier débat...LES FRANCAIS!
Étais ce pour ça que Jordan voulais "discuter un peu plus" avec moi ?

Toc toc toc

-Entrer ! ( lançais je d'un ton sec, defaisant ma cravate pour me permettre de respirer)

La porte s'ouvrit, Jordan ne tarda pas à montrer son visage à travers celle si.

- Mr attal, je viens vous rapportez les dossiers...
Mr attal ?

- Oui... excusez mon absence, déposer les là ( nan, il ne fallait pas que cette crise ce face devant mon adversaire)

Nan nan nan, ce n'est pas le temps de m effondrer devant lui !

- Mr Attal, vous allez bien...?
Je noté une pointe d'inquiétude dans sa voix .

- Oui Mr bardella, que puis-je faire d'autre pour vous ? Maintenant que ces dossiers son remis.

- Je me demandais si vous ne voudriez pas que l'on travail ensemble sur un texte de loi à soumettre au président ?

Travailler avec lui... c'est une boutade ? Où est la caméra s'il vous plaît ?

- Ah...c'est inhabituel que vous vouliez travaillez avec des macronistes surtout avec moi, j'ai bien compris que vous ne me portiez pas dans votre cœur !

- Vous exagérer, je vous aime bien, vous défendez vos idées avec convictions meme si celles ci sont...sont...

Je rêve ou il cherche ces mots, je fais tellement pitié pour qu'il n'est pas la même franchise que pendant le débat !

- Pourris ? Mensongères ?
Allez y, lâchez vous !
Lancais je en le regardant dans les yeux.

-... J'allais dire assez différentes des miennes...que vous arrive t il vous êtes plus rochons que d habitude.
Me lança til avec un sourir en coin .

- Vous avez failli m'arracher un rictus de sourir, avez vous mangé un clown ce matin ?

Il me regarda, il insister sur mon visage, cherchant la moindre expression de mal être à déceler, mais je ne lui laisserai pas le plaisir de prendre le pouvoir.
C'est finalement à cet instant que je me rendis compte que mon rêve n'avait rien changer.

- C'est non ?

- Pour ?

-Ma proposition mr Attal ? Vous êtes sur que ça va ?

- Ah oui...euh (vite que je me débarrasse de lui, je ne pourrai pas tenir plus longtemps) , oui c'est d'accord ! ( et merde !!!), ce sera tout ?

Je vis s'afficher chez Bardella un sourir content, mais masquant autre chose.

- Oui j'en ai fini ici, à bientôt mr Attal, nous conviendrons d'un rendez vous par téléphone, d'accord .

- Oui oui très bien ( je souris ), bonne journée à vous.

- A vous aussi !

Jordan se dirigea vers la porte, la ferma... ouf, l'espace d'un instant je croyais qu'il decouvrirai ce qui n'allais pas, j'étais à nouveau seul.
Sans comprendre pourquoi, je m' effondre au milieu de mon bureau, pleurant à chaudes larmes, toutes les émotions qui me traversaient était infernal...je me dechirai de l'intérieur, j'ai mal, tellement mal.

Stéphan...toutes mes pensées se dirigeaient vers lui, il était mon mal être, ces mots avait causer mes maux, et travailler avec lui ne m'arranger pas...
Travailler avec Jordan ne serai pas si douloureux que ça, pas plus que stephan !
Tant que Jordan ne savais pas pour les édits, et que mon esprit ne me jouer pas des tours pervers, rien n'avait changer entre lui et moi, nous étions toujours des adversaires !
Mais je me sentais mal, je crois que je me suis évanoui en plein milieu de mon bureau !

Jordan, Moi Et Nos Ebats ( Premier Tome )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant