Une rencontre angoissante

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Gabriel avait rendez vous dans le bureau de Monsieur Macron ce matin à 10h. Gabriel se posait un tas de questions et paniquait. Il remettait en question tout ce qu'il avait pu faire ces derniers jours. Il réfléchissait et était plongé dans ses pensées pendant tout le trajet. Il savait que sa journée allait être horrible en commençant telle qu'elle, ses journées étaient toutes horribles.

Une fois arrivé face à la porte du bureau du Président, il hésita. Mais il savait qu'il n'avait pas le choix, mais quelque chose le retenait certainement la peur puisqu'il était envahi de ça depuis ce matin. Il décida de faire preuve d'un peu de courage et toqua. Une première fois.
Une seconde fois. Une troisième fois.
Personne ne répondait.
Rongé par le stress il se rendit compte qu'il avait toqué à la mauvaise porte. Il lit sur la porte "Bureau de M.Bardella".

Il stressa. C'était déjà 10h passé et il était à l'opposé du bureau de M.Macron, comment avait il pu se tromper ? L'angoisse certainement. L'angoisse est l'une des choses qui effraie le plus Gabriel. Normal, il est rempli de ça. Il n'y a pas une seule seconde où il n'angoisse pas, comme si lui et l'angoisse étaient lié à jamais. Il se retourna la tête baissé, à la limite des larmes tellement l'angoisse prenait le dessus de la situation.
- Vous me cherchez M.Attal?

Gabriel leva la tête et vit ce fameux M.Bardella. Sur le visage de Jordan il y avait de la confusion, il ne pouvait que l'être en voyant le premier ministre dans un tel état.
- Est ce que tout va bien ?

Gabriel prit une grande inspiration.
- Oui, je me suis trompé de porte désolé...
Gabriel voulait partir le plus vite possible de cette situation gênante alors il prit la fuite. Enfin, il essaya. Avant que Jordan lui rattrapa le bras.
- Tenez, c'est pour vous.
Jordan lui tendit un mouchoir.
- Merci..
Il était tellement embarrassé que son merci ressemblait à un murmure.

Jordan regardait Gabriel s'en aller, tout en se demandant qu'est ce qu'il avait bien pu lui arriver. Jordan lui aurait bien demander plus en détail ce qu'il se passait, mais il savait comment était Gabriel malgré le peu de fois qu'ils s'étaient parlés.

Gabriel était submergé. Il n'avait qu'une envie était de crier toute la douleur qu'il ressentait en lui, mais c'était comme si il avait sa tête sous l'eau. Personne ne l'entendait, ou du moins personne ne prêtait attention.

Gabriel courut en direction du bureau du Président. Une fois arrivée devant, il regarda 10 fois le nom avant de toquer, s'assurant que c'était cette fois ci le bon bureau.
- Entrez !

Il inspira un grand coup et rentra.

- Enfin vous êtes M.Attal, asseyez vous je vous en prie !

Le Président semblait de bonne humeur, ce qui rassurait un minimum Gabriel.

Une fois la "réunion" finie, Gabriel respira un bon coup. Ce n'était qu'une histoire de documents, rien de grave. Il avait encore une fois trop penser, comme à chaque fois.

Il lui restait quand même un poids sur les épaules, cette rencontre avec Jordan. Ça le perturbait à l'idée que quelqu'un l'ait vu pleurer. Gabriel ne montrait jamais ses sentiments, car si il les montrait, il finirait en sanglot allongé par terre et tout le monde aurait pitié de lui pensait il.
Il se cachait toujours pour pleurer et retenait toujours ses larmes, au point que ses yeux en saignait. Qu'allait il dire à Jordan si il le recroisait ? Jordan ne le verrait plus comme avant ? Et voilà un tas de questions à nouveau dans sa tête, de quoi animé son esprit pendant des jours.

LA LUMIÈRE D'UNE VIE ( Attal X Bardella )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant