Peut être dans une autre vie.

499 13 12
                                    

POV Jordan

Je me réveillai, le cœur lourd. J'avais passé une nuit horrible, dans les draps de Gabriel, son odeur me hantait. Mon téléphone sonna, c'était M.Bellamy, nous nous parlions rarement.

- Allo?
- Oui Allo Jordan c'est M.Bellamy, je t'appelle pour savoir comment ça allait?

- bah bien pourquoi ?

- tu as réussi à faire ton deuil ?
Ma respiration s'arrêta.

- attend mais de quoi tu me parles ?

- quoi? Tu n'es pas au courant? Gabriel.. il est.. décédé.

Mon téléphone tomba, je fixai le vide. Gabriel mort ? Impossible.

Je pris la télécommande et allumai la télé en espérant avoir des informations me confirmant que tout cela était faux. Mais non.





" M.Attal, décédé et renversé par un camion à Washington"






Je m'effondrai, espérant que tout cela soit qu'un cauchemar. Les larmes ne tardèrent pas à inonder mes joues. J'entendais des personnes parlés sur le plateau BFMTV.

- nous avons retrouvé le corps de M.Attal complètement rués de bleus, de grosses marques au niveau du cou. De potentielles preuves qu'avant son accident il se soit fait agressé. L'enquête continue.

Gabriel, qu'est ce qui t'es arrivé putain.. je m'en veux tellement, je suis désolé même si c'est trop tard.. une énorme douleur me prenait tout le corps, j'étais paralysé. Mon téléphone vibrait encore, mais je ne voulais pas répondre, étant persuadé que ce n'était qu'un cauchemar.
Je voulais rester dans le déni pour toujours. Je ne voulais pas affronter la réalité, je voulais la fuir,
pour toujours.

14h00, arrivé dans le bureau du Président. Après ce drame, il était revenu au plus vite en France, impossible de supporter autant de douleur. Ils nous avaient convoqué, tous.
Quand j'ouvris la porte après un peu de retard, des regards remplis de tristesse et de compassion se tournèrent vers moi, ils imaginaient certainement la douleur que je pouvais ressentir, 100fois plus grande à celle qu'ils imaginaient.

- Bonjour M.Bardella.. installez vous. Je ne répondais pas, tête baissé, j'avançai pour m'installer. Sur le bureau se trouvait une photo de Gaby. Une fois remarquée, mes yeux commencèrent à être humides, les larmes coulaient petit à petit, tout le monde le vit.

- Ex-excusez moi... disais je tout en éclatant en sanglots. Je voulais partir d'ici au plus vite, mais la photo de Gabriel me retenait.
Une main se posait sur mon épaule, me faisant une petit accolade, c'était mon ami Sébastien Délogu. Malgré nos grandes différences politiques, nous étions assez proches. J'éclatai en sanglots dans ses bras, faisant un énorme vacarme témoignant de ma douleur.

- M.Bardella si vous voulez vous pouvez sortir un instant prendre l'air.. dit le président avec un ton doux.
J'essuyai mes larmes, non c'est bon ça ira... je me mentais à moi même, non, ça n'ira pas, et ça n'ira jamais sans Gabriel.

- M.Bardella, vous êtes le seul ici à connaître autant M.Attal, pouvez vous nous raconter si vous vous êtes disputés récemment ? Ou quelques indices ?
Les policiers sortirent leurs carnets afin de noter le moindre indice possible. Je pris une grande inspiration, près à dévoiler ce qu'il s'était passé la nuit dernière, avant qu'un policier m'interrompit.

LA LUMIÈRE D'UNE VIE ( Attal X Bardella )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant