LA LUMIÈRE D'UNE VIE ( Attal X Bardella )

Amour sensuel

Face à ces propos, je bondis de mon lit, l'esprit tellement apaisé et soulagé.
- Est ce qu'il va bien ? Est ce que je peux le voir ? disais je avec tant d'excitation et d'inquiétude.
-Il va bien, son état est très positif, vous pouvez aller le voir chambre 21. L'infirmière avait un sourire aux lèvres en m'annonçant cette information.
- Merci beaucoup de me l'avoir dit. Je traversai les nombreux couloirs, avant d'arrivé devant la chambre 21. Je vis Jordan, assis, en train de lire un livre, comme si de rien n'était.

- Jordan !!! Les larmes coulèrent de bonheur, je me ruai dans ses bras. Je suis tellement soulagé si tu savais, j'avais peur que tu ne t'en sortes pas.. purée Jordan j'ai eu tellement peur !
Je ne voulais plus quitter ses bras. Il déposa un doux baiser sur mon front, nous étions enfin réunis.
- tu m'as manqué mon gaby, terriblement manqué..

Jordan m'expliqua tout ce qui c'était passé. Quand j'ai su que Marine était mon agresseur, je tombai de six étages.

- quoi ? C'était Marine alors ? J'espère qu'elle sera poursuivie par la justice celle là.
- oui ne t'inquiète pas, son procès est demain. On va la faire payer.

J'étais tellement heureux de savoir qu'on s'en était tous les deux sortis. On se regardait, cela faisait tellement longtemps que mon regard ne s'etait pas posé sur Jordan, enfin il me semblait.
Une infirmière toqua à la porte.

- Bonjour messieurs, M. Bardella est ce que ça va ?
- Bonjour, oui je vais beaucoup mieux, plus aucune douleur.
- Tant mieux, nous allons vous faire des analyses aujourd'hui afin que vous puissiez sortir le plus rapidement d'ici. Suivez moi, M.Attal vous pouvez rester dans sa chambre si vous le souhaitez.
Jordan s'en alla et se retourna une dernière fois pour m'accorder un dernier regard. Je m'étais installé sur son fauteuil, ayant un peu froid je m'emparai de sa veste avec son odeur. Le temps passait lentement, je scrollais sur tiktok, répondais au message de mes collègues et du Président, puis je m'assoupis involontairement.

Je me réveillai dans le lit d'hôpital de Jordan, Jordan à mes côtés tout en m'enlaçant. Sur son torse, son téléphone était posé. Je le pris afin de vérifier l'heure, il était 22h04. Je m'étais assoupi pendant de nombreuses d'heures en raison du manque de sommeil de la nuit dernière. Jordan dormait paisiblement, je sortis du lit en essayant de ne pas le réveiller pour regagner ma chambre mais il me rattrapa par le bras en basculant ma tête contre son torse.
- ne pars pas s'il te plaît.. dit il avec une voix endormie. Je souris et lui fis un baiser sur sa joue brûlante avant de me rendormir à ses côtés, main dans la main.

Le lendemain matin, je l'aidai à ranger ses affaires pendant qu'il était en pleine discussion avec son médecin à propos de son traitement à prendre et de ses médicaments. Il lui donna tout un tas d'ordonnances, Jordan me regardait avec désespoir perdu entre ses papiers, je lui ai promis que je l'aiderai à acheter les bons médicaments.

- Merci Gabriel, merci pour tout, merci d'avoir été présent avec moi cette nuit, merci de chaque jour me redonner un peu plus le sourire, dit il tout en m'enlaçant.

- Ce n'est rien Jordan, merci d'être présent également dans ma vie, je t'aime.

En sortant de l'hôpital, les caméras étaient braqués sur nous. Toutes les rumeurs concernant notre relation cachée se multipliaient de plus en plus. Jordan me prit la main dans la sienne et assuma totalement aux journalistes.
- Oui, nous sommes ensembles et très heureux malgré tous nos obstacles parcourus ensemble et nos différences politiques.

J'étais soulagé, soulagé que la vérité éclate enfin. Je n'en pouvais plus de devoir garder le secret et de cacher l'amour que je lui portais au grand public. Les journalistes ne furent pas choqués, ils s'en doutaient a cause de nos regards posés l'un sur l'autre.

L'amour est un secret que les yeux ne savent pas garder.

Une fois les journalistes loin derrière nous, nous montions dans un taxi, tous les deux, main dans la main. Le chauffeur nous déposa chez Jordan, afin qu'il puisse prendre toutes ses affaires, la décision était prise : nous allions vivre ensemble.
Arrivés chez moi, je m'empressai de prendre dans mes bras ma petite Volta, par chance ma collègue Valérie s'était occupé d'elle, je ne la remercierai jamais assez. Jordan la caressa avec douceur.
C'était maintenant notre chienne.

Pendant que Jordan posait et rangeait ses affaires dans le dressing, je préparai son repas préféré : des pâtes au saumon. Jordan raffolait de ce plat, je me souvins il y a deux ans, au repas entre politiciens, il en prenait tout le temps. Une fois le repas préparé, la table installé, nous mangions tous les deux.
Jordan avait adoré mon plat, ce qui me fit extrêmement plaisir.
On se posa sur la terrasse, en écoutant les oiseaux chantés tout en discutant main dans la main. On discutait de tout et de rien, on rigolait, on était comme sur un nuage, seulement que nous, et c'est tout ce qui comptait.

Je rangeai la salle de bain quand tout à coup je sentis des mains m'attraper par les hanches. Jordan était derrière moi, torse nu, en boxer. Il m'attrapait par la gorge afin de m'embrasser langoureusement, ses mains descendant de plus en plus sur ma partie intime. Je me retournai, m'accrochant à son cou, savourant ce baiser. Il me plaqua contre le mur, tout en m'arrachant ma chemise afin de profiter pleinement de mon corps. Ses mains effleuraient mon torse, me créant des frissons. Jordan s'asseyait sur mon lit tandis que moi sur ses genoux afin de se consacrer plus pleinement à moi.
Je déposais sur son cou des baisers doux et violents, lui créant du plaisir instantanément.
- Gabriel.. tu me rends fou..
Je ne m'arretai plus, chaque baiser était des "je t'aime". Jordan me prit tout doucement afin de me faire basculer sur le dos, lui étant au dessus de moi. Je m'aggripai à son dos, mes ongles laissant des traces, tellement le plaisir était présent. Il me chuchotait dans l'oreille je t'aime Gabriel.. plus que tout.
Je n'ai pas eu le temps de rétorquer, qu'il scella sa bouche sur la mienne une nouvelle fois. Je touchai ses hanches, descendais mes mains, tout en effleurant du bout de mes doigts son boxer. Je le sentais gémir et transpirer de plaisir.

Jordan et moi n'en pouvions plus, j'essuyai ses gouttes de sueur dégoulinant de son front.
- Jordan j'ai chaud.. prenons une douche.. ensemble... avec une voix fébrile. Ni une ni deux il me porta par la taille, mes jambes croisés derrière lui.
- Je peux ? J'acquiesçai avec ma tête.
Il m'enleva tout. Sous la douche, nos corps se touchaient enfin réellement. Chacun prit le temps d'explorer le corps de l'autre tel une œuvre d'art.
- tu es magnifique Gaby.. comment as tu pu me cacher tout ça...
Je rougissais, c'était bien la première fois que mon corps plaisait à quelqu'un, je ne l'avais jamais aimé et il le savait.

- écoute moi bien gaby, si tu n'aimes pas ton corps alors je vais te le faire aimer..