LA LUMIÈRE D'UNE VIE ( Attal X Bardella )

Une liaison éternelle, ou pas

POV JORDAN

Nous avons passé plus d'une heure au café, tous les deux. C'était tellement apaisant, parler avec l'homme que j'aimais depuis des mois. J'étais tellement soulagé qu'il aille mieux, dorénavant on s'était promis de ne plus se lâcher et d'être toujours présent l'un pour l'autre.

Gabriel et Jordan partirent chacun dans leur bureau tout en s'échangeant des messages, d'ailleurs leurs membres de leur parti trouvaient cela étrange que leur premier ministre ou le président du RN restaient constamment sur leurs téléphones. Marine le fit remarqué.

- Jordan ! Lâche moi ce téléphone et concentre toi sur la réunion putain le second tour est bientôt ! Tu te dois d'être concentré ne relâche pas tes efforts on va bientôt gagner.
Jordan fut surpris de l'agressivité de Marine mais obéit, il préférait ça plutôt qu'elle fouille dans son téléphone pour voir à qui il parlait.
Du côté de Gabriel, personne n'osait lui faire la remarque mais au bout d'un certain temps il lâcha enfin son téléphone tout en essuyant son front rempli de sueur, certainement à cause de certains messages de Jordan...

Vers 16h Gabriel décide de prendre l'air en quittant son bureau. Dans les couloirs, il croisa son amoureux Jordan qu'il salua tout en restant professionnel : une poignée de main "amicale". Les deux auraient préféré s'enlacer mais c'était impossible dans le lieu où ils se trouvaient.

Tout à coup on entendit une voix féminine :
- Jordaaaaaaaan !!!
Gabriel éclata de rire tout en se foutant de Jordan. Quelle humiliation !
Jordan fut content de voir son Gaby rire mais malheureusement il fallait agir : Marine détestait Attal. Il ne fallait surtout pas que Jordan traine avec lui. Il sentit les pas de Marine se rapprocher alors il attrapa le bras de Gaby et ils s'enfermèrent tous les deux dans une minuscule pièce, plongée dans l'obscurité.

Jordan plaqua Gabriel contre le mur afin de paraître le plus discret possible. Gabriel en eut des frissons. Ils étaient si proches tous les deux, ils n'avaient rêvé que de ça. Ce moment était enfin arrivé.
- Ne fais pas de bruit Gabychou, sinon on sera remarqués chuchota Jordan dans l'oreille de Gabriel tout en lui touchant les cheveux.
Malheureusement c'était trop pour Gabriel, il ne pouvait plus se retenir, il sentit le léger souffle de son adversaire politique caressé son doux visage. Gaby poussa un petit cri de plaisir.
Aussitôt Jordan plaqua sa main sur sa bouche, ils allaient se faire remarquer.

- Tu as entendu un bruit Éric ?
- Non Marine, c'était peut être nos collègues qui faisaient du bruit.
- Bien il n'est pas là, trouve le moi au plus vite.
- Bien.

Éric et Marine s'en allèrent tous les deux dans un chemin opposé. Jordan se recula mais Gabriel rattrapa aussitôt le col de sa chemise afin que leurs lèvres puissent enfin se toucher. Ce fut un baiser tendre, passionné, plein de douceur et de désir à la fois, un moment attendu par les deux protagonistes. Jordan mit sa main autour de la taille de Gaby afin que leurs corps puissent se rapprocher de plus en plus. Tout disparut autour d'eux, il n'y avait qu'eux qui comptait le plus. Pour Jordan, son Gaby et pour Gabriel, la lumière de sa vie son Jordan.

Les deux se complétaient, comme si ils étaient liés à jamais, un lien que personne ne pouvait défaire.
Enfin ils croyaient.