Une lueur d'espoir

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POV Jordan

J'appelais Gabriel en vain, mais aucune réponse. Je tremblais, j'avais peur de n'avoir jamais l'occasion de lui dire toute la vérité. Je l'aime, je dois le retrouver, on n'abandonne jamais les personnes qu'on aime vraiment. Je suis prêt à tout faire pour lui, quitte à mourir pour qu'il vive.
Je pris ma voiture et j'allais tellement vite que j'étais plaqué en arrière, pendant le trajet violent, j'essayai toujours d'appeler en vain Gabriel.

- putain Gabriel répond !!! Tu me rends dingue..

Heureusement que je connaissais son adresse. Une fois devant chez lui, je toque. Aucune réponse. J'étais sur qu'il était là, alors sans réfléchir j'enfonçais la porte. Je vis Gabriel pendu, les larmes coulant sur ses joues, les yeux à moitié ouvert, Gabriel à deux doigts de mourir.

Je courus tellement vite, pris un couteau, découpa cette corde tellement solide mais avec tant de colère et d'inquiétude qu'elle se coupa en un coup sec.

- Gabriel, Gabriel répond moi Gabriel !!!!!!! disais je tout en pleurant et criant de douleur.

- Gabriel je veux pas te perdre je t'en supplie réponds moi tu es toute ma vie, je ne supporterais pas de te voir mort. J'ai besoin de toi dans ma vie. Gabriel je te le jure sur notre relation ce qui est la chose la plus chère à mes yeux que je ne t'ai jamais trahi...

Je débitais tout en pleurant, j'étais sur qu'il était encore vivant, je voulais qu'il entende tout ce que j'avais à lui dire tout en le stimulant, lui serrant les mains et le blotissant contre mon torse.

- Gabriel, ils nous ont filmé et enregistrés quand on était au café. Mon équipe avait des doutes sur notre relation. Je ne l'ai appris qu'hier soir je suis tellement désolé de ne te l'avoir pas dit pardonne moi je t'en supplie...
La douleur était tellement forte que j'ai cru m'en évanouir.

Son voisin arriva à toute vitesse après avoir entendu tous mes cris de détresse et mes pleurs. Les secours arrivèrent très vite.
Je montai avec lui dans le camion, afin qu'il est quelqu'un avec lui, on s'était promis que dans n'importe quelle situation, on serait présents l'un pour l'autre.

Gabriel était en état critique, je vis tous les pompiers faire des aller retour, l'attacher, lui injecter tout un tas de trucs afin de le ramener à la vie le plus vite possible. Mes larmes n'avaient toujours pas séchées, elles continuaient de couler en permanence sur mes joues. Le seul moyen de les arrêter était que Gabriel me les essuie. Mais il n'était pas là, à cause de moi. Je m'en veux tellement, tellement de ne pas avoir pu lui expliquer avant, de n'avoir pas conduit plus vite. Peut être que si j'étais arrivé à temps, il respirerait encore.

Une fois arrivé en salle de réanimation, j'étais obligé de rester à l'attendre dehors.
Personne n'était venu le voir, l'hôpital avait prévenu sa famille mais aucune réponse, jusqu'à me demander si il en avait une. Je compris alors toutes les fois où Gabriel me disait qu'il se sentait seul malgré qu'il soit entouré, en voilà la preuve formelle. Il n'avait que moi. Et moi je n'ai que lui.
Il est mon pilier, mon rocher sur lequel j'ai décidé de m'appuyer.

Je ne pouvais pas le laisser partir, il fallait qu'il s'en sorte et il allait s'en sortir. Je crois en lui et je sais qu'il est fort et qu'il allait se réveiller un jour. Notre histoire est loin d'être finie.

Toujours aucun signe de vie de la part de Gabriel, mais les médecins m'assuraient qu'il allait déjà beaucoup mieux qu'avant. Je sortis prendre l'air, refusant de partir de cet hôpital sans Gabriel marchant à mes côtés. Je contemplais la Lune, qu'est ce qu'elle était jolie, n'est ce pas ?
La Lune me faisait penser à Gabriel, toute aussi resplendissante que lui. Un des points communs entre Gabriel et la Lune ? Tous les deux illuminaient quelque chose.

La Lune illuminait le ciel lorsqu'il était plongé dans l'obscurité, tandis que Gabriel illuminait ma vie.

LA LUMIÈRE D'UNE VIE ( Attal X Bardella )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant