ℛ𝑒𝓁𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃 𝓈𝑒𝒸𝓇𝑒𝓉𝑒 - 𝒜 ℬ𝒶𝓇𝒹𝒶𝓉𝓉𝒶𝓁 𝓈𝓉𝑜𝓇𝓎

𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 4 🖤

NDA : je rappelle que les idées politiques proposé ici ne sont pas forcément bonne et réaliste mais uniquement là pour le déroulement et l'avancement de l'histoire !
Bonne lecture !

"Thinking Out Loud" par Ed Sheeran

POV Jordan Bardella

Après une journée chargée de réunions et de discussions politiques, j'étais de retour sur le plateau de l'une des principales chaînes d'information pour une nouvelle interview. Cette fois-ci, le sujet portait sur la sécurité nationale, un domaine dans lequel je me sentais particulièrement à l'aise. L'interview se déroula sans accroc, mais c'était après, dans les coulisses, que les choses prirent une tournure inattendue.

Alors que je m'apprêtais à quitter le plateau, j'aperçus Gabriel Attal. Lui aussi venait de terminer une intervention. Nos regards se croisèrent et, malgré moi, je ressentis cette même étrange sensation qui m'avait troublé lors de notre rencontre au café. Il me salua d'un sourire, et je ne pus m'empêcher de lui répondre par un signe de tête.

"Bonsoir, Gabriel," dis-je en m'approchant. "Belle prestation.""Merci, Jordan. La tienne aussi était solide," répondit-il, son sourire se faisant plus chaleureux.

Nous marchâmes ensemble vers les coulisses, loin des caméras et des regards curieux. Là, l'atmosphère devint plus détendue, presque complice. Nous commencions à échanger des banalités, puis la conversation dériva rapidement sur des sujets plus profonds.

"J'ai écouté ton intervention sur la sécurité nationale," dis-je en le regardant. "Je dois admettre que certaines de tes idées sont intéressantes. Par exemple, ton approche sur la prévention de la radicalisation.""Je pourrais dire la même chose de toi," répondit-il, une lueur d'intérêt dans les yeux. "Ton point de vue sur la collaboration entre les forces de l'ordre et les services de renseignement est assez proche du mien."Cette reconnaissance mutuelle de nos idées me surprit. D'habitude, nos échanges se limitaient à des confrontations acerbes lors des débats publics. Mais là, dans cette intimité des coulisses, je découvrais un Gabriel plus réfléchi, plus accessible."Et que penses-tu des mesures économiques que j'ai proposées pour soutenir les petites entreprises ?" demandai-je, curieux de son avis."Je pense que c'est une bonne initiative," répondit-il après un moment de réflexion. "Nos positions ne sont pas si éloignées sur ce point. En fait, nous avons tous deux l'objectif de renforcer l'économie locale."Cette découverte me déstabilisa. Comment se faisait-il que nous ayons tant en commun ? Ce sentiment, combiné à nos échanges de regards et de sourires, créait en moi une confusion que je n'étais pas prêt à admettre.

La conversation continua, et à mesure que nous parlions, je réalisais à quel point nos visions pour la France pouvaient se rejoindre sur certains points. Cela m'inquiétait presque autant que cela me fascinait.

À un moment donné, Gabriel fit une remarque qui déclencha une nouvelle vague de papillons dans mon ventre. "Je ne pensais pas que nous pourrions avoir autant de points communs, Jordan. Peut-être que nos discussions pourraient mener à des collaborations futures, qui sait ?"Son regard était sincère, et je sentis une chaleur monter en moi, une sensation que je m'efforçais de nier depuis notre rencontre au café. Était-il possible que je ressente plus qu'une simple rivalité politique ? Non, cela ne pouvait être que de la stratégie. Après tout, je suis hétéro. Pourtant, cette pensée persistait."Peut-être," répondis-je, essayant de garder mon calme. "Il est toujours bon d'explorer des terrains d'entente."La conversation s'acheva sur une note positive, mais alors que je m'éloignais, je ne pouvais m'empêcher de repenser à ces moments partagés. Les regards, les sourires, et maintenant cette découverte de nos idées communes. Cela ne pouvait pas être seulement une coïncidence.

Cette nuit-là, chez moi, je pris le temps de réfléchir à tout cela. Gabriel Attal n'était pas seulement un adversaire politique. Il devenait, d'une certaine manière, un partenaire inattendu. Et cette idée, aussi troublante soit-elle, ne me quittait plus.

Je m'assis dans mon salon, le silence de la nuit m'enveloppant, et me mis à analyser mes sentiments. Chaque échange avec Gabriel résonnait en moi d'une manière que je n'arrivais pas à comprendre. Ses sourires, ses regards, ses paroles... tout cela me semblait plus personnel, plus intime que je ne l'aurais voulu. J'étais toujours convaincu de ma propre hétérosexualité, mais pourquoi ressentais-je ces papillons dans le ventre chaque fois que je pensais à lui ?

L'image de Gabriel, rougissant légèrement lors de notre conversation, me revint en tête. L'idée de le trouver mignon m'avait traversé l'esprit brièvement, et je l'avais chassée aussitôt, perturbé par cette pensée. Cela ne pouvait pas être réel. C'était sûrement le stress, la politique, la tension des débats qui créaient ces émotions confuses.

Je repensai aussi à ce jeu de regards et de sourires que nous avions commencé à jouer lors des débats publics. Ce n'était censé être qu'une stratégie marketing, un moyen de capter l'attention des médias et de susciter l'intérêt du public. Mais, contre toute attente, cela m'affectait plus que je ne le voulais. Ces échanges me semblaient de plus en plus authentiques, et je commençais à craindre que mes sentiments ne soient pas uniquement le fruit d'une manœuvre politique.

Pourtant, malgré mes efforts pour nier, une partie de moi ne pouvait s'empêcher de s'interroger. Et si cette connexion allait au-delà de la politique ? Et si ce que je ressentais pour Gabriel était plus qu'une simple admiration professionnelle ? Cette perspective me terrifiait autant qu'elle m'attirait.

Je soupirai profondément, tentant de chasser ces pensées troublantes. Peut-être que cette fascination pour Gabriel n'était qu'une phase, une conséquence de notre situation actuelle. Mais une petite voix intérieure continuait à murmurer des doutes. Seul le temps dirait ce que tout cela signifiait vraiment.

En attendant, je décidai de me concentrer sur ce que je savais faire de mieux : la politique. Mais désormais, chaque rencontre avec Gabriel serait teintée de cette nouvelle complexité, cette tension incomprise que je ne pouvais plus ignorer.

A suivre...

NDA 2: A sa 🤏 de faire une playlist pour la fanfiction 😭🎀