𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 7 🖤

143 3 0
                                    

"Apologize" par OneRepublic

Pov Jordan Bardella

La nuit avait été longue et agitée. Je n'arrivais pas à chasser de mon esprit l'image de Gabriel et ce baiser inattendu. Chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais son visage, son regard blessé, et je me demandais comment les choses avaient pu déraper ainsi. Moi, Jordan Bardella, président du Rassemblement National, je ne pouvais pas me permettre de perdre le contrôle de cette manière.

Le matin arriva trop vite. Je m'étais traîné hors du lit, une lourdeur pesant sur mes épaules. Les mots que j'avais prononcés hier soir résonnaient encore dans ma tête. "Une erreur", avais-je dit. "Rien de plus." Mais en regardant mon reflet dans le miroir, je savais que ce n'était pas aussi simple. J'avais été cruel et, pire encore, j'avais menti.

En arrivant au bureau, je me forçai à me concentrer sur les tâches du jour, mais mon esprit ne cessait de revenir à Gabriel. J'avais besoin de lui parler, de m'expliquer. Mais comment ?
Pendant la pause déjeuner, je pris mon téléphone et composai un message.

> "Gabriel, je suis désolé pour hier soir. J'ai dit des choses que je ne pensais pas. Est-ce qu'on peut se parler ?"

J'hésitai une seconde avant d'appuyer sur "Envoyer". Je ne savais pas si Gabriel allait lire ce message, encore moins s'il allait y répondre. Les minutes passèrent, puis les heures. Pas de réponse.

L'après-midi s'étira dans une lenteur torturante. Mon téléphone restait obstinément silencieux. J'envoyai un autre message, essayant de trouver les mots justes.

> "Gabriel, vraiment, je regrette. Je ne voulais pas te blesser. On peut en discuter quand tu voudras."

Une fois encore, pas de réponse. J'aperçus l'indicateur "vu" sous mes messages. Il les avait vus, mais il choisissait de m'ignorer. Un poids lourd se posa sur ma poitrine, rendant chaque respiration difficile. Je m'en voulais terriblement. J'avais l'impression de perdre une partie de moi-même, quelque chose de précieux que je ne savais même pas que je possédais avant hier soir.

La soirée venue, je rentrai chez moi, épuisé par l'angoisse et les remords. Je me laissai tomber sur le canapé, fixant le plafond, cherchant une solution. Une troisième tentative de message me vint à l'esprit, mais j'étais à court de mots.

> "Je t'en prie, Gabriel, laisse-moi m'expliquer."

Encore une fois, il les laissa en vus.

L'incertitude et la culpabilité me rongeaient. Comment avais-je pu être aussi aveugle et insensible ? Pourquoi avais-je réagi de manière si défensive ? Les réponses étaient hors de ma portée. Tout ce que je savais, c'était que je devais réparer ce que j'avais brisé.
Les heures passèrent, mon téléphone resta silencieux. J'avais perdu le compte des messages envoyés et ignorés. Les mots de Gabriel revenaient sans cesse me hanter : "Tu peux te mentir autant que tu veux, Jordan, mais tu ne peux pas effacer ce qui s'est passé. Ni ce que tu ressens."
Je savais qu'il avait raison. Mes sentiments pour Gabriel étaient plus complexes que je ne voulais l'admettre. Et maintenant, je risquais de perdre tout espoir de réconciliation à cause de ma propre stupidité.

À minuit passé, je m'endormis enfin, épuisé et désespéré, priant pour que le lendemain m'apporte une chance de me racheter. Je ne pouvais pas supporter l'idée de vivre avec ce poids sur la conscience, sachant que j'avais blessé quelqu'un que j'appréciais plus que je ne voulais l'admettre.

Le lendemain matin, je me réveillai avec la même lourdeur dans la poitrine. Je vérifiai mon téléphone par habitude, sans vraiment espérer de réponse. Mais là, sur l'écran, un nouveau message de Gabriel.

> "Laisse-moi tranquille, tu as assez fait de mal comme ça."

Ces mots étaient comme un coup de poignard. Un message court, mais il exprimait toute la douleur et la colère que Gabriel ressentait. Mon cœur se serra. J'avais perdu bien plus qu'un allié politique, j'avais blessé quelqu'un de profondément important. Et maintenant, je devais faire face aux conséquences de mes actes.

A suivre...

ℛ𝑒𝓁𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃 𝓈𝑒𝒸𝓇𝑒𝓉𝑒 - 𝒜 ℬ𝒶𝓇𝒹𝒶𝓉𝓉𝒶𝓁 𝓈𝓉𝑜𝓇𝓎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant