𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 3 𝘉𝘪𝘴 🖤

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NDA : Ceci est le même chapitre que le chapitre 3, mais du point de vue de Jordan Bardella parce que j'avais écrit les deux et j'aimais bien les deux version !
Bonne lecture 🎀

"Clarity" par Zedd ft. Foxes

POV Jordan Bardella

Le vendredi soir, après une semaine épuisante, j'avais besoin de m'éloigner de l'agitation de la ville. Mon esprit était encore plein des images du débat avec Gabriel Attal, et malgré ma satisfaction apparente, quelque chose en moi restait agité. J'avais ce besoin de calme, de silence, alors je décidais de m'échapper vers un petit café éloigné de la ville, un endroit que j'avais découvert par hasard il y a quelques mois.

En entrant dans le café, l'odeur familière du café fraîchement moulu et l'atmosphère tranquille m'apaisèrent instantanément. Je choisis une table dans un coin isolé et commandai un expresso. J'avais prévu de passer un moment seul avec mes pensées, de décompresser un peu avant de replonger dans le tumulte politique.

Mais à peine avais-je commencé à me détendre que je le vis. Gabriel Attal, assis seul à une table, semblait aussi surpris que moi de me voir ici. Nos regards se croisèrent, et je sentis cette même tension, cette même électricité que durant nos débats. Pourquoi devait-il être là, précisément maintenant ?

Je me levai et m'approchai de sa table, un sourire en coin. "Quelle coïncidence, Gabriel. Je ne m'attendais pas à te trouver ici."

Il me sourit, visiblement aussi déstabilisé que moi. "Jordan, quelle surprise. Tu viens souvent ici ?"

"Pas vraiment, c'est un peu ma retraite secrète," répondis-je en riant doucement. "Mais apparemment, je ne suis pas le seul à connaître cet endroit."

Gabriel m'invita à m'asseoir, et je pris place en face de lui. Nous commandâmes un deuxième tour de café, et pour la première fois depuis longtemps, nous nous parlâmes en dehors du cadre formel des débats et des interviews. C'était étrange, presque surréaliste, de converser ainsi avec lui dans un contexte détendu.

La conversation commença par des sujets banals, professionnels. Mais la tension était toujours présente, palpable. Chaque petit sourire en coin de Gabriel, chaque regard soutenu, faisait monter en moi une sensation que je ne pouvais pas ignorer. Pourquoi cela me troublait-il autant ?

Je décidais de briser le silence d'une manière plus directe. "Tu sais, j'ai regardé quelques vidéos de nos débats sur TikTok," dis-je, observant sa réaction. "Les gens semblent beaucoup s'intéresser à notre... dynamique."

Je vis ses joues rougir légèrement, ce qui m'amusa et me fit sentir étrangement puissant. À cet instant, l'idée qu'il était mignon traversa brièvement mon esprit, mais je la chassai aussitôt, perturbé par cette pensée inattendue. "Oui, j'ai vu ça aussi. C'est assez surprenant, non ?"

Je haussai les épaules, feignant l'indifférence. "Les gens aiment les histoires. Même celles qu'ils se créent."

Il hocha la tête, visiblement essayant de garder son calme. "C'est vrai. Peut-être que ça pourrait être utile, en fin de compte. Attirer l'attention sur nos discours, nos idées..."

"Exactement," dis-je, plongeant mon regard dans le sien. "Pourquoi ne pas jouer ce jeu, Gabriel ? Utiliser cette tension, ces regards. Ça pourrait nous servir."

Je le vis réfléchir, peser ses options. Il savait que j'avais raison. Dans le monde de la politique, toute stratégie qui pouvait capter l'attention était une arme précieuse.

"Pourquoi pas," répondit-il enfin, un sourire en coin. "Mais n'oublie pas, Jordan, que dans ce jeu, je n'ai pas l'intention de perdre."

Je ne pus m'empêcher de rire, un rire sincère. "Ni moi. Ça promet d'être intéressant."

Nous continuâmes à discuter, nos paroles devenant plus légères, presque amicales. C'était étrange de voir cette facette de lui, loin de la scène politique. Pourtant, même dans cette tranquillité apparente, je ne pouvais ignorer les papillons dans mon ventre à chaque fois que nos regards se croisaient. Était-ce simplement l'excitation de la compétition, ou y avait-il quelque chose de plus ?

En quittant le café ce jour-là, une nouvelle idée me trottait dans la tête. Peut-être que Gabriel Attal n'était pas seulement un adversaire politique, mais aussi une opportunité stratégique. Utiliser cette tension entre nous pouvait nous apporter une attention médiatique précieuse. Une nouvelle stratégie, un nouveau jeu. Oui, cela promettait d'être très intéressant.

A suivre...

ℛ𝑒𝓁𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃 𝓈𝑒𝒸𝓇𝑒𝓉𝑒 - 𝒜 ℬ𝒶𝓇𝒹𝒶𝓉𝓉𝒶𝓁 𝓈𝓉𝑜𝓇𝓎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant