𝘊𝘩𝘢𝘱𝘪𝘵𝘳𝘦 2 🖤

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"In the End" par Linkin Park

POV Jordan Bardella

Le lendemain du débat, je me réveillai avec une certaine satisfaction. J'avais réussi à mettre Gabriel Attal sur la défensive à plusieurs reprises, et je savais que cela ferait parler dans les médias. Je pris un instant pour relire quelques articles de presse qui encensaient ma prestation. Un sourire hautain se dessina sur mes lèvres. C'était une belle victoire.

Assis dans mon bureau, je réfléchissais à nos échanges de la veille. Attal avait fait preuve de combativité, c'est vrai, mais il n'avait pas réussi à ébranler mes arguments. Je me voyais déjà utiliser nos joutes verbales comme matière pour les prochaines campagnes. Ses politiques étaient faibles, ses réformes inefficaces. Rien de tout cela ne m'impressionnait.

Pourtant, une pensée étrange me traversait l'esprit, un sentiment que je n'arrivais pas à identifier. Il y avait quelque chose dans son regard, dans sa manière de me répondre, qui m'avait troublé plus que je ne voulais l'admettre. Chaque fois qu'il se concentrait pour répliquer, j'avais ressenti une sorte de tension entre nous, une tension que je ne pouvais m'expliquer.

Je secouai la tête pour chasser ces pensées. Ridicule. Il était mon adversaire, un concurrent politique comme tant d'autres. Rien de plus. Pourtant, je ne pouvais m'empêcher de repenser à ces moments où nos regards s'étaient croisés. Il y avait eu une intensité, un échange muet, quelque chose que je ne comprenais pas et qui me mettait mal à l'aise.

Je me levai de mon bureau et fis les cent pas dans la pièce. Mes pensées revenaient sans cesse vers Attal. Je m'efforçais de rationaliser. C'était le stress du débat, la tension de l'affrontement politique. Il n'y avait rien de plus. Mais même en me répétant cela, je savais que je mentais en partie à moi-même.

La porte s'ouvrit et mon assistant entra, m'apportant des dossiers. Il m'interrompit dans mes pensées, me ramenant à la réalité. Je m'efforçai de reprendre mon attitude habituelle, celle du leader sûr de lui et dominateur.

"Tu as vu les articles ce matin ? Ils disent que j'ai dominé le débat," dis-je, mon ton laissant peu de place au doute.

"Oui, monsieur Bardella. Vous avez été excellent hier soir," répondit-il avec déférence.

"C'était prévisible," répliquai-je avec un sourire satisfait. "Attal n'avait aucune chance contre moi."

Mon assistant hocha la tête, puis quitta la pièce, me laissant seul avec mes réflexions. Malgré toute ma confiance et mon arrogance apparente, je ne pouvais ignorer cette étrange sensation. J'étais convaincu d'être hétéro, n'ayant jamais ressenti de telles ambiguïtés auparavant. Alors pourquoi Attal me troublait-il à ce point ?

Je me replongeai dans mes dossiers, essayant de me concentrer sur les affaires courantes du parti. Mais même en analysant les stratégies et les plans futurs, mon esprit retournait constamment à ce débat, à ce regard, à ces moments de tension inexpliquée.

Il fallait que je mette cela de côté. Attal était un obstacle à surmonter, rien de plus. Je devais rester focalisé sur mes objectifs, sur ma mission de renforcer notre position et de préparer les prochaines batailles politiques. Pourtant, au fond de moi, une petite voix persistait, me rappelant que quelque chose avait changé. Une nouvelle dynamique s'était installée entre nous, et je n'étais pas certain de savoir comment la gérer.

En fin de journée, après avoir expédié mes dernières tâches, je m'accordai un moment de détente en parcourant TikTok. Les vidéos défilaient les unes après les autres, des contenus légers et distrayants. Puis, à ma grande surprise, une vidéo attira mon attention. C'était un montage de moi et Gabriel Attal durant le débat. Les éditeurs avaient souligné nos échanges de regards, nos sourires en coin. Les commentaires étaient remplis de spéculations et de théories sur une possible tension romantique entre nous.

D'abord, je trouvai cela absurde. Comment pouvait-on penser une telle chose ? C'était ridicule. Pourtant, je continuai à regarder. Vidéo après vidéo, les montages devenaient de plus en plus sophistiqués, accumulant des milliers de vues et de commentaires. Je cliquai sur plusieurs d'entre elles, intrigué malgré moi par la créativité des internautes.

Peu à peu, une idée germa dans mon esprit. Si autant de gens étaient captivés par cette dynamique, peut-être y avait-il quelque chose à exploiter. Pas la prétendue romance, bien sûr, mais l'attention médiatique. Si notre jeu de regards et de sourires pouvait susciter autant d'intérêt, pourquoi ne pas l'utiliser à notre avantage ?

Je souris en coin, amusé par cette stratégie inattendue. Peut-être qu'en jouant ce jeu durant les débats et nos échanges publics, nous pourrions attirer encore plus d'attention sur nos idées et nos discours. Gabriel Attal n'était peut-être pas seulement un adversaire à affronter, mais aussi une opportunité à exploiter.

Je me redressai, déterminé. La prochaine fois que nous nous affronterions, je saurais exactement comment capter l'attention du public. Un sourire, un regard, et le tour serait joué. Dans ce nouveau jeu politique, chaque détail comptait, et j'étais prêt à utiliser chaque arme à ma disposition.

A suivre...

ℛ𝑒𝓁𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃 𝓈𝑒𝒸𝓇𝑒𝓉𝑒 - 𝒜 ℬ𝒶𝓇𝒹𝒶𝓉𝓉𝒶𝓁 𝓈𝓉𝑜𝓇𝓎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant