Chapitre 12

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 Soudain, le ciel se couvre et un éclair fend le ciel, ce qui agitent un peu les chevaux.

"- Aie, c'est pas bon..." Dit Caleb en fronçant les sourcils.

Je le regarde pas très sereine moi non plus tout à coup.

"- Ce sale temps n'était pas prévu. Rester sous l'orage, c'est de la folie. On doit se mettre à l'abri et vite. La question, c'est où ? Si mes souvenirs sont bons, il y a une vielle grange pas loin..." Il dit.

Je le laisse à ses réflexions alors que la pluie commence à tomber. Le tonnerre resonne à nouveau et les chevaux sont de plus en plus nerveux. Là tout de suite, je ne me sens pas prête pour une autre chevauché endiablé à travers la forêt, j'ai encore mal de la dernière. Caleb sent ma peur et me fait signe de descendre de mon cheval. Il en fait de même et attrape les brides des deux animaux. Il les fait avancer en leur parlant de façon douce et rassurante. Au loin, je vois la grange dont il parlait.

Une fois dans la grange, nous attachons les chevaux dans un coin au sec.

"- Bon, c'est pas un palace..." Il lache.

Le toit est percé par endroit et il y a quelques vielles bottes de foin dans lesquels Caleb donne des coups de pied.

"- Pas de souris, c'est déjà ça. Il dit.

- Au moins, on a un toit sur la tête. Je dis.

- Oui, tu as raison. On n'a plus qu'à attendre ici que l'orage passe." Il répond.

Nous sommes trempés et je déteste quand mes vêtements me collent à la peau comme ça. Caleb doit se faire la même réflexion parce qu'il retire sa chemise et son marcel avant de les essorer en riant.

"- Tu devrais faire comme moi. Il faut essorer un peu des vêtements pour les faire sécher et repartir au sec tout à l'heure... Il dit.

- Oui, tu as raison." Je dis.

Je lui souris en me mordant la lèvre, le regard trainant sur son corps sublime.

"- Arrête de te rincer l'œil sinon, je vais cesser de me retenir et ne pas me gêner non plus." Il lance.

Je ne réponds pas et nous nous sourions complice. Doucement, il défait sa ceinture tandis que je retire mon haut dévoilant ma poitrine galbé de dentelle noire. Caleb ne gêne pas pour me regarder et je me sens très attirante sous son regard de braise.

"- C'est à moi de m'offusquer, maintenant ? Je demande.

- Tu es vraiment..." Il commence

Je suis suspendu à ses lèvres, attendant la suite avec impatience. Je suis quoi ? Sexy ? Jolie ? Attirante ? Irrésistible ? Dans un élan commun nous nous rapprochons l'un de l'autre. Nos lèvres se rencontrent avec force, nos dents s'entrechoquent. Nous cédons enfin à nos pulsions et c'est délicieux. Notre baiser est carrément fiévreux, au diapason de l'orage qui gronde dehors. Les lèvres douces et gourmande de Caleb dévore les miennes avec voracité. Tous mes sens sont en alerte, et son odeur boisée et musquée ne me laisse pas indifférente. Sa main joue avec mes cheveux et il semble vouloir s'imprégner de mon parfum lui aussi.

Doucement, il s'écarte légèrement et me dévisage, interrogateur. Il est craquant. Je n'hésite pas, l'heure d'une découverte plus audacieuse de nos corps est venue. Je fais glisser mon doigt sur son torse en guettant ses réaction, le cœur battant à tout rompre. Il fond à nouveau sur mes lèvres et une de ses main se niche au creux de mes rein pour me serrer contre lui. Sans cesser de l'embrasser, je m'attaque aux boutons de son jean, tandis qu'il dégrafe mon soutien-gorge d'une main habile.

Ma bouche quitte la sienne pour se délecter de ses pectoraux. Sa peau est douce et soyeuse. Du bout de ma langue, je retrace les contours de ses muscles sans détacher mon regard du sien. Il me fait remonter vers lui avant que j'atteigne son boxer. Il me détaille avec attention. Son pouce frôle mon menton, la courbe de ma mâchoire, l'arrête de mon nez, mes lèvres encore gonflées à cause de nos baisers passionnés... Puis il prend mon visage en coupe et m'embrasse avec fougue.

Caleb et DaphnéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant