CHAPITRE 6

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.6.

| K e l l i a n|

| Ezra's
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⛓︎

Penses y.
Calme toi.
Ne perds pas espoir.
Respire. 

R e s t e  f o r t e
T o u t i r a b i e n

Ça fait un moment que je suis rentrée, je prends la peine de regarder en détail le salon d'Ezra. Il est simple mais confortable. Il y a quelques meubles de base tels qu'un canapé en tissu beige et une table basse en bois, ainsi qu'un téléviseur accroché au mur face au canapé. La pièce est éclairée par une lampe de qui projette une lumière dorée sur la pièce. La décoration est modeste mais chaleureuse, avec quelques photos d'enfant encadrées et des plantes vertes décorant divers emplacements de la pièce.

– Elle revient quand Mavis? Demandé-je.

– D'ici demain.

Je soupire.

– Désolé pour ta mise à pieds, lui dis-je.

– Ce n'est rien, dit-elle, j'ai fais ce qu'aurait fait une vraie amie.

– Eh bah, il n'y a pas 10 amies dans ce monde, capable de ça !

Je suis allongée dans le même canapé que mon amie, je suis tellement émue, je n'imaginais pas que quelqu'un aurait fait ça un jour pour moi. Elle fixe le plafonds, pétrifiée, perdue dans ses pensées.

– Merci d'être la seule personne dans ce monde à risquer son travail pour moi.

Elle me regarde enfin en me souriant de toutes ses dents.

– Encore moins une amie qui montre ses seins à son supérieur pour voler des clés, dis-je en riant.

Son visage se déforme tellement vite, laissant tomber son masque jovial pour un masque d'horreur.

– Quoi !!? Comment tu sais ça toi? Clame t'elle.

Je me relève, la fixe d'un air taquin, puis :

– J'ai entendue ça au poste de police.

En voyant la réaction d'Ezra, je suis partagée entre deux réactions, avoir de la peine ou éclater de rire. Elle a l'air à la fois triste et fière, elle se ressaisit et dit :

– Bon ce n'est pas grave, ils ont tous vus mes seins lorsque je venais d'accoucher, j'allaitais Mavis un peu partout, et parfois son père venait me trouver au post de police pour que je l'allaite, donc rien de nouveau.

Je ricane et me serre d'un verre d'eau sur la table en bois. Il en a du culot de s'emmener parfois au post de police, même s'il n'a rien à craindre à cause de Jihye.

– T'es dingue, dis-je en prenant une gorgée.

– Tu sais que j'ai réussi à faire bander Enrico?

Je m'étouffe presque avec l'eau sur ma gorge, je tousse à m'en déchirer les poumons, elle est vraiment trop folle pour sortir ça à l'improvise.

– Oh merde, craché-je.

– Je rigole, dit-elle en me tapant le dos.

– Haha, très drôle.

Elle rit tellement, qu'elle s'en déchirerais les cordes vocales, elle a un rire très agaçant, on croirait entendre un cochon qui grogne. Je suis figée dans un masque d'horreur en la regardant rire, elle se calme finalement puis dit :

ROSSIYSKAYA |  T1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant