𝐗𝐗𝐗𝐈𝐈𝐈 : 𝐜𝐡𝐞𝐫𝐫𝐲.

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𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐮𝐦é𝐫𝐨 𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬










































































POINT DE VUE : NEYLA.




















































































































COLOMBIE, BOGOTA, 23h49

























































"Et souviens-toi, même dans l'obscurité, il y a ceux qui se battent pour protéger ce qu'ils aiment, même si cela signifie paraître comme des ennemis."

Ceux qui se battent pour protéger ce qu'ils aiment.

Je savais que Riyu faisait référence à quelqu'un, en revanche, je n'arrivais pas à comprendre.

"Ta cicatrice ne change rien, tu seras toujours aussi jolie, insupportablement jolie."

Il me trouvait jolie.

Ouais, arrête de penser à ça Neyla.

Je ne pouvais pas arrêter de penser à ça.

Quelque chose n'était pas net entre Livio et moi, quelque chose qui n'avait jamais été clarifiée.

Mais je pensais qu'avec le temps, on s'était oubliés. Je ne pensais même plus le revoir, mais les faits étaient là.

Livio faisait à nouveau partie de ma vie, mais cette fois, c'était beaucoup plus compliqué.

Ce n'était plus Léo, mais Livio.

Le changement était radical, je ne retrouvais plus rien d'humain en Livio. Je ne retrouvais plus ce qui m'avait fait tomber amoureuse de lui à l'époque. C'était une personne complètement différente.

Depuis que j'étais là, transportée comme une vulgaire boîte, je pensais à ma vie.

Je pensais à mes parents, me demandant comment ils auraient réagi à ma disparition, s'ils étaient encore vivants. Je pensais aux rares amis que j'avais, à mes études, aux rêves que j'avais nourris depuis toujours. Tout cela semblait maintenant appartenir à une autre vie, une vie dont j'avais été brutalement arrachée.

Les jours passés dans cette captivité m'avaient offert beaucoup de temps pour réfléchir. Je m'étais remémoré les moments simples qui me semblaient si insignifiants à l'époque : pratiquer le patinage artistique, les discussions tardives avec Sofia, les rires partagés avec Lissandro et Carla, mes amis de l'époque.

Je ne pouvais m'empêcher de me demander si je reverrais un jour ces visages familiers.

Mais au milieu de cette douleur et de cette peur, j'avais découvert aussi une force insoupçonnée en moi-même. Je refusais de me laisser briser par la situation. Chaque moment de réflexion me poussait à trouver une solution, à garder l'espoir vivant. Je savais que, pour survivre, je devais rester forte, utiliser mon intelligence et ma détermination.

𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant