𝐗𝐈𝐗 : 𝐥𝐞𝐬 𝐲𝐞𝐮𝐱.

1.4K 77 23
                                    














𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐢𝐱-𝐧𝐞𝐮𝐟









































































































































































POINT DE VUE : Neyla.




















Italie, Rome, 3h05








Je fermai mes yeux en passant la lingette démaquillante sur ceux-ci.

On était enfin rentrés, Charlotte et Andréas étaient immédiatement partis se coucher, et moi, j'étais là, dans ma salle de bain, en train de me démaquiller.

La longue robe moulante avait quitté mon corps, et celle-ci était à présent remplacée par un long t-shirt noir ample et un petit short large.

C'était beaucoup plus confortable que cette robe hors de prix.

Ma vie était en train de virer au désastre, et je détestais ce sentiment.

Bordel, je devais mettre de l'ordre dans ma vie, mais pour le moment, c'était tout juste impossible.

Je jetai les lingettes dans la petite poubelle de cette salle de bain.

J'attrapai une brosse à dents propre qui était là, appliquai du dentifrice avant de me laver les dents.

Ça me faisait vraiment du bien, surtout après avoir vomi mes tripes et toute la nourriture que j'avais pu éventuellement avaler.

Il était quelle heure ?

J'avais perdu toute notion du temps.

Mais je me rappelai rapidement du téléphone qu'Andréas m'avait passé pour cette soirée.

Je ne pourrais pas communiquer avec le monde extérieur, mais je pourrais savoir l'heure et le jour.

Et puis, je pourrais m'amuser à taper sur l'écran d'un téléphone sans rien pouvoir faire.

C'était putain de déprimant.

J'éteignis la lumière de la salle de bain avant de parcourir ma chambre jusqu'au petit bureau où était posé le sac Prada.

J'ouvris ce sac qui coûtait aussi cher que la robe que je portais il y a quelque temps et fouillai le sac pour trouver le téléphone.

Mais rien.

Aucun téléphone.

Mes sourcils se froncent, et je vide le sac en entier sur le bureau.

Gloss, miroir, petit parfum, mais aucun signe de téléphone.

Comment ça se fait ? Je ne l'avais jamais retiré de mon sac, et je n'avais jamais laissé mon sac sans surveillance.

Je l'ai laissé en bas ?...

Non, c'était tout bonnement impossible.

Mon sac ne m'avait pas quitté ne serait-ce qu'une seule seconde.

𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant