𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐮𝐦é𝐫𝐨 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬❁
POINT DE VUE : Neyla.
Italie, Rome, 00h15
- J'ai cru que vous alliez perdre !
Je me tourne vers Charlotte avant de refermer la portière de cette magnifique voiture.
Perdre ?
Je le pensais aussi, quand Livio a commencé à ralentir. Mais pour Livio, perdre n'a jamais effleuré son esprit.
C'est ça la différence.
Je hoche la tête, encore perturbée : l'adrénaline, les voitures, le flingue.
J'ai tenu une arme, une arme chargée.
J'ai tiré avec cette arme.
Tu as tiré sur des pneus, Neyla, pas sur un humain.
Des pneus.
J'essayais de me rassurer dans le fond. Je ne voulais pas admettre que tirer avec cette arme n'avait pas été aussi horrible que ça.
Et je m'en voulais, je m'en voulais d'avoir légèrement apprécié d'avoir tiré.
- Est-ce que tu as tué quelqu'un ? questionne Andréas en arrivant à côté du grand brun.
Livio le jauge du regard quelques instants avant de décliner de la tête. Andréas tourne subitement la tête vers moi, les sourcils haussés.
- Il n'a tué personne ? demande-t-il une deuxième fois, mais à mon égard cette fois-ci.
Je secoue la tête de gauche à droite. Pendant la course, il n'a tué personne. Pourquoi ça le surprend ?
- Woah, c'est une première.
- Une première ?
Il tue généralement lors de ses courses ? Sans aucune exception ?
Je pose rapidement mes yeux sur Livio. Celui-ci est accoudé contre sa voiture, le regard fixe sur ses mains vêtues de leurs gants.
- Eh Livio, qu'est-ce que tu fais ? Va récupérer les liasses ! s'exclame Andréas, tout excité.
- Va les chercher toi , grogne le grand brun sans même lui adresser un regard.
Andréas hausse les épaules, un grand sourire aux lèvres.
- Viens, bébé, on va chercher LA MONEYYY.
Il attrape la main de Charlotte avant de disparaître de mon champ de vision, me laissant seule avec le roi des cœurs.
Je ne peux empêcher mon regard de dériver sur Livio, un regard chargé de haine.
VOUS LISEZ
𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦
RomanceLa douleur s'est enveloppée au tour de ma gorge, étouffant le dernier reste de mon bonheur. De la chaleur de ma chambre, j'ai regardé le ciel ouvert à un orage comme les gouttes de pluie coulant le long des vitres. Après la tempête, l'océan est re...