𝐗𝐗𝐗𝐈𝐕 : 𝐟𝐚𝐧𝐭ô𝐦𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐬𝐬é

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𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐮𝐦é𝐫𝐨 𝐭𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞-𝐪𝐮𝐚𝐭𝐫𝐞

























































































POINT DE VUE : NEYLA.




















































































































COLOMBIE, BOGOTA, 2h59












































Je soupire, je n'ai toujours rien trouvé. Il faut croire que Livio est tout sauf bête, cette villa ne contient aucun élément qui pourrait m'enlever le moindre doute.

Aucun foutu papier.
Aucun dossier.
Aucune information sur ma sœur.
Aucun putain de sentiment.

Le seul papier que j'ai trouvé, c'est une liste de courses.

Putain.

Trop de questions sans réponse.

J'avais pénétré dans toutes les pièces sans grande difficulté, profitant de l'absence temporaire de Livio. Tout était soigneusement rangé, presque trop parfait. Je m'étais d'abord dirigée vers le bureau. C'était l'endroit qui me semblait le plus probable. Là, sûrement, j'y trouverais des indices, des documents compromettants qui prouveraient qu'il était lié à tout ce que je redoutais.

J'avais tiré doucement les tiroirs, avec un peu d'espoir, fouillant méthodiquement à l'intérieur. Mais...

Rien.

Des dossiers banals, des contrats, des factures. Rien qui n'éveillait le moindre soupçon. Mais je continuais, feuilletant chaque feuille, mes mains tremblaient. Mon esprit vagabondait vers lui malgré moi.

Sa voix grave, son regard perçant, la manière dont il avait su percer mes défenses.

Ses lèvres...

Pourquoi était-ce lui, pourquoi devait-il me trahir ainsi ?

J'avais ouvert un autre tiroir, celui du bas. Un tiroir verrouillé. Une vague d'espoir s'était emparée de moi.

J'avais attrapé une pince dans mes cheveux, commençant à forcer la serrure. J'avais appris ce genre de gestes, des années auparavant, dans un tout autre contexte. Le clic discret de la serrure qui sautait avait résonné comme une victoire, mais à l'intérieur... toujours rien. Juste de vieilles lettres, des souvenirs sans importance.

Le doute s'était immiscé en moi.

Je m'étais même demandé si Livio n'était pas le gentil finalement.

Mais je suis vite revenue à la réalité, il était tout sauf le gentil.

À présent, j'étais debout, balayant du regard la pièce luxueuse, luttant contre la frustration qui montait en moi. Je traversais le salon, scrutant chaque meuble, chaque cadre, espérant trouver une cachette. Pourtant, même après avoir soulevé les coussins, fouillé derrière les étagères et ouvert des coffres, je ne trouvais rien d'incriminant. Rien du tout.

𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant