𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐮𝐦é𝐫𝐨 𝐯𝐢𝐧𝐠𝐭-𝐡𝐮𝐢𝐭.❁
POINT DE VUE : Neyla.
COLOMBIE, BOGOTA, 1h54
- On va y aller, intervint Livio.
Je déglutis. Putain.
— Vous allez où, mes enfants ? questionna ma grand-mère.
Elle non plus, elle n'a pas envie que je parte. On est deux.
— On a réservé un hôtel, expliqua Livio, les yeux plantés dans ceux de mi abuela.
Qui ça, on ?
Je suis sûr qu'il va me faire dormir dehors, en plus...
Je déteste ma vie.
— Mais non, c'est totalement insensé, pourquoi gaspiller une fortune ! Vous allez rester dormir ici.
Je sentis un poids quitter mes épaules. Ça faisait si longtemps que je n'étais pas revenue à la maison, et encore moins pour y dormir.
— Non.
— Livio, je ne me répéterai pas, s'exclama abuela de son ton ferme.
Est-ce qu'il va accepter ? Probablement pas.
— C'est non, reprit Livio.
— Bon, l'unique problème, c'est qu'il n'y a que ta chambre de disponible, Neyla. Les autres sont inondées, les tuyaux ont fui.
— Laura, reprit le grand brun. C'est non.
— Donc vous devrez dormir tous les deux, mais ça ne devrait pas être un problème. Vous l'avez déjà fait des tas de fois étant petits !
Ma grand-mère ignorait Livio totalement, et j'avoue que la situation était à mourir de rire. Mais mes sourcils se froncèrent quand je remarquai que Livio ne faisait plus aucun signe d'opposition.
À présent, un léger sourire était scotché sur son visage. Ce sourire ne me dit rien qui vaille.
— C'est d'accord, on dormira ici, tous les deux, ensemble.
Ma bouche s'entrouvrit tandis que je sentais mon cœur s'accélérer. Je venais à peine de prendre conscience.
J'allais quand même pas dormir avec mon putain d'ennemi qui m'a kidnappée ?
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𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦
רומנטיקהLa douleur s'est enveloppée au tour de ma gorge, étouffant le dernier reste de mon bonheur. De la chaleur de ma chambre, j'ai regardé le ciel ouvert à un orage comme les gouttes de pluie coulant le long des vitres. Après la tempête, l'océan est re...