𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐎𝐍𝐙𝐄.❁
POINT DE VUE : Neyla.
Brésil, Salvador, 23h45.
- Bon, eh bien, on se retrouve au club du coup, n'est-ce pas ?
Non, s'il vous plaît, non.
Riyu entre à son tour dans le 4x4, il ne reste plus qu'Andréas dehors.
Celui-ci fixe Livio d'un regard sérieux.
- Conduis doucement, l'avertit Andréas.
Livio le fixe sans un mot avant de hausser les épaules.
- Tu me connais, je suis un conducteur prudent.
C'était du sarcasme, littéralement du sarcasme. Il est tout sauf un conducteur prudent.
- C'est une moto là, pas une voiture. Ce ne sont pas les mêmes dangers, pas les mêmes vitesses, Livio.
- J'ai eu mon permis, Andréas. Je sais ce que je fais, et je sais conduire.
Andréas croise les bras.
- Tu aimes l'adrénaline, Livio.
Le grand brun plonge son regard sur ses mains, sans prononcer un mot.
- On a déjà vu comment ça a fini.
Flippant x2.
- Mêle-toi de tes putain d'affaires, je sais conduire. Elle arrivera là-bas en vie.
Un ton menaçant, bien trop menaçant.
Ce ton a le don de me procurer des frissons.
Andréas hoche la tête, comprenant que cette conversation ne sert à rien.
Il est intelligent, le garçon.
Andréas rentre dans le 4x4 et démarre la voiture.
Seigneur, non.
Non, non, non.
Ne me laissez pas seule avec lui, bon sang.
En revanche, sa moto est incroyable.
Je ne m'y connais pas vraiment, mais je reconnais cette moto. C'est une Neiman Marcus Limited Edition Fighter.
Cette moto coûte un rein. Lissandro a toujours voulu en avoir une comme celle-ci. Mais l'argent lui manquait, et c'est le genre de moto très difficile à acquérir, encore plus quand ce sont des éditions limitées.
Je ne veux pas monter sur cette moto.
Je ne veux pas monter sur cette moto avec Livio.
Je ne veux pas mourir dans un accident de moto.
- Tu as pris tes médicaments ? demande Livio en coupant la parole, son ton toujours aussi sec.
Je hoche la tête avant de me racler la gorge.
- Oui, je les ai pris.
- Tant mieux pour toi, et pour ton cœur, parce que tu en auras bien besoin.
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𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦
RomanceLa douleur s'est enveloppée au tour de ma gorge, étouffant le dernier reste de mon bonheur. De la chaleur de ma chambre, j'ai regardé le ciel ouvert à un orage comme les gouttes de pluie coulant le long des vitres. Après la tempête, l'océan est re...