𝐗𝐕𝐈𝐈𝐈 : 𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧

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𝐜𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐢𝐱-𝐡𝐮𝐢𝐭.















































































































































































POINT DE VUE : Neyla.




















Italie, Rome, 1h45






































- Putain, il est passé où ! gronde Andréas en criant partout.

Je me sentais bousculée de partout. Les convives qui profitaient du bal étaient à présent en train de courir dans tous les sens.

J'avais tué un homme.

C'est Livio qui l'a tué.

Mais c'est moi qui ai provoqué sa mort.

Aucune image à part celle de cet homme affalé sur le sol, un couteau planté dans le cœur.

Je ne pensais qu'à ça.

Je vais vomir.

Tu ne vas pas vomir.

Si, je vais vomir.

Je me sens nauséeuse, je ressens des picotements au fond de ma gorge. J'ai l'impression que mon estomac n'a jamais été aussi rempli qu'en ce moment.

Tout a l'air si flou, j'ai des putains de vertiges.

Je transpire, je sens des gouttes perler sur mon front.

- Carla !

J'ai tué un homme.

Un vieux !

- Carla !

Il a un couteau planté dans le cœur.

Sa chemise est tachée de cette couleur.

ROUGE.

ROUGE.

Le sang.

Il est mort, dans une grande flaque de sang.

Il est mort par ma faute.

Il est mort en dansant.

Il est mort.

- NEYLA, PUTAIN !

Et en un cri, je suis revenue à moi. Je lève brusquement ma tête, sentant ma lèvre inférieure trembler.

Mes yeux affolés se plantèrent dans ceux d'Andréas, qui venait de crier.

Il m'appelait, moi.

Carla, c'était mon prénom ce soir.

- Il faut que tu bouges, tu ne peux pas rester là !

𝗞𝗜𝗡𝗚 𝗢𝗙 𝗛𝗘𝗔𝗥𝗧𝗦Où les histoires vivent. Découvrez maintenant