On essaie et on verra

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Le scandale de la mère de Mathis a fait écho dans toute l'entreprise. En même temps, nous ne somme pas nombreux et les rumeurs font vites le tours. Pour ma pars, j'ai adoré ce potins ! Mais ce que j'ai le plus aimé, c'est la façon dont Mathis à défendu la belle Léna. La façon dont il lui a avoué ses sentiments. Je suis sûr qu'ils ne se sont pas encore dit "je t'aime". Ils sont bien trop réservé l'un et l'autre à ce sujet. Je dois constamment leurs tirer les vers du nez pour réussir à dénicher quelques infos. C'est insupportable. Mais je dois bien avouer que ça me plait.

Mathis m'a raconté ce qu'il avait "faillit" faire avec Morgane. On a évité le pire. Léna, de son côté, m'avait déjà dit sa demande à Harry. Originale ! Elle me surprendra toujours.

Bon, maintenant je m'ennui un peu. Mathis et Léna ont officialisé leur couple. Je n'ai plus rien à faire pour les mettre ensemble. J'ai l'impression que ça va durer entre eux. Je me trompe peut-être. Ils me font plaisirs à vivre au jour le jour. Ils se sont dit : "On essaie et on verra". 

Après la dispute entre Mathis et sa mère, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller faire ma fouine. J'ai, sans le vouloir, entendu la conversation entre nos deux nouveaux directeurs, dans le bureau de Léna. 

- Mathis, comment tu te sens ? Je suis vraiment désolée de ce qu'il vient de se passer.

- Ne le sois pas. Ça va aller. Ce n'est pas la première fois que je me dispute avec ma mère. Ça lui passera. Ma sœur me donnera raison. Elle n'est pas toujours facile, mais elle prend toujours ma défense.

- Alors je peux être fière de savoir que ta sœur ne me trouve finalement pas si nul que ça ! Dit Léna, ne pouvant pas s'empêcher de rire à cette remarque

Mathis sourit à son tour.

-  C'est ce qu'elle t'a dit ? Quelle peau de vache celle-là !

Après un cours instant de silence, Mathis dit avec un ton d'humour noire :

- Ma famille est horrible !

- Dans ce cas, heureusement que tu tiens de ton oncle. 

Il lui sourit et la prit dans ses bras. Mathis respira à plein poumon l'odeur de la peau de Léna. Il avait enfin l'impression d'être lui-même, libre. Il lui demanda :

- On prend mon voilier et on s'en va quelque temps ?

Léna lui fit un grand sourire et lui répondit sans aucune hésitation :

- Oui.

Voilà ce qu'ils aimaient, l'un comme l'autre. Avoir la possibilité de naviguer aux grés de leurs envies. 

Josh avait du s'éclipser. La discussion entre Léna et Mathis était en train de prendre un tournant un peu top intime. Il avait fermé délicatement la porte derrière lui et avait affiché une pancarte "NE PAS DERANGER".


Léna n'avait plus peur d'une relation amoureuse avec son collègue. Elle se disait qu'il aurait été bête de passer à côté d'un homme comme Mathis. Si un jour ils n'étaient plus ensemble, elle savait qu'elle arriverait à avoir le dernier mots en tant que directrice adjointe. Elle était encore et toujours la petite chouchoute de monsieur Ramirez. Il aimait son neveu, cela ne faisait aucun doute. En revanche, lorsqu'il y avait un conflit entre les deux directeurs, monsieur Ramirez donnait toujours raison à Léna. Ce qui avait le don d'agacer Mathis. Un certain temps cependant. Car il n'arrivait pas à tenir tête à Léna. Il s'avait qu'il était bien trop amoureux pour ça. 

Léna avait réussit à sympathiser avec le père de Mathis. Contre vents et marées, elle avait mené sa barque jusqu'à obtenir l'approbation d'une partie de la famille. La mère de Mathis, en revanche, était toujours très septique et fermée à l'idée d'accueillir Léna dans la famille. Mais peu lui importait. 


Le "deux amoureux", comme Josh aimait les appeler, avait prit le large. On ne les voyait que quelques mois dans l'année. Ils avaient décidé de recruter le stagiaire de nommer Josh comme coordinateur d'équipe, lors des absences prolongées des deux directeurs.

Pendant leurs voyages, Mathis écrivait son deuxième livre sur les pays qu'ils visitaient. Léna, continuait de faire de la sensibilisation sur les effets dévastateurs du plastique. Elle préparait un reportage sur le sujet et mettait toujours autant d'énergie à nettoyer les plages et les océans. 

Les parents de la jeune femme n'étaient pas totalement rassurés par son mode de vie. Mais elle était toujours rassurante envers eux. Et de toute façon, elle ne leur laissait plus le choix. 


Avant de rentrer pour retrouver un train de vie plus ordinaire, Léna et Mathis profitèrent du dernier couché de soleil sur le voilier. Mathis observa Léna en train de lire le brouillon de son nouveau livre. Il appréhendait un peu son avis.

- Alors ? Tu en penses quoi ?

- C'est pas mal.

- Quoi ? C'est tout ? Lui dit-il un peu déçu

Léna ne put retenir un sourire espiègle. Mathis râla et lui dit :

- Arrêtes ça !

- Sinon quoi ? Continua-t-elle d'un air taquin

- Sérieusement, tu en penses quoi ?

- J'aime beaucoup. Tu arrives à me faire voyager au fur et à mesure que je tourne les pages.

- C'est vrai ?

- Bien sûr ! 

- Cool, j'ai encore quelques retouches à faire et je penses que je pourrais le mettre au propre.

- J'espère que tu t'occuperas de moi avant de le finir...

Mathis compris tout de suite l'allusion et il s'empressa de l'embrasser. 


FIN

...Et plus si affinités...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant