PATRONA

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- PATRONA -

Carlos : Pourquoi on est là Jefa ?

Sebastián : Oui, dis nous bonita.

Les autres se mettent à rigoler.

Mateo : Fermez la, écoutez simplement.

Je remercie intérieurement Mateo.

- Si vous êtes tous ici, c'est que c'est important.

Carlos : Woah, alors on a enfin un rendez-vous ?

Mateo : Je t'ai dis de la fermer bordel !

Nous sommes sous le choc du comportement de Mateo mais pourtant, Carlos le fait, il se tait.

Daniela me lance un regard intrigué au quel je réponds sans réponse.

- Hum... On est sur le point de faire faillite. C'est loin de ce que j'imaginais mais c'est la vérité... Je ne compte pas vous faire un discours sur l'importance du relèvement de l'entreprise mais j'espère que vous serez tous à la hauteur de mes attentes.

Mateo : Dis nous juste comment on peut aider.

- Attirer comme vous pouvez les clients, même si ce sont de petites marques, on a besoin de clients. Crée vos meilleurs designs et ressortez vos meilleurs idées. S'il vous plaît... On ne peut pas se permettre l'ombre sur une société qui est à la lumière depuis sa création. Vos salaires baissent et j'en suis désolé, disons que nous subissons une crise contre notre gré mais il faut remonter à pente.

Ils hochent tous sûrement la tête.

- Eh bien, pour ne pas plus vous retenir et vous empêcher d'accomplir vos tâches, vous pouvez retourner à vos postes. Merci.

Ils se lèvent tous et sortent a part Daniela et Mateo.

Je reste très émue.

Rien que de dire que je suis entrain de faire tomber l'entreprise de mon père me donne la chair de poule.

Je baisse la tête.

Daniela : Cava ?

Je hoche la tête et elle s'avance vers moi, suivi de Mateo.

Daniela : Je sais que c'est pas le moment mais j'ai la flèche qui montre l'évolution de l'entreprise avant la mort de ton père et après.

Elle sort sa tablette et a l'aide du stylo électronique, elle clique sur une flèche.

La flèche est verte, elle montre l'augmentation des salaires des employés ainsi que l'évolution de l'entreprise.

Elle tourne la page et la flèche est rouge.

Elle montre la dégringolade de l'entreprise et ses salariés.

J'ai l'impression d'échouer.

C'est horrible a voir...

- Ça suffit... J'en ai trop vu.

J'ai très mal à la tête, c'est beaucoup trop.